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Una altra mirada sobre Jean Louis André Théodore Géricault


1818-19, El rai de la Medusa, Louvre

Tan si volem, com si no, sempre que observem l'obra de Théodore Géricault, ens hi queda una sensació estranya. La sensació de que l'última paraula sobre aquest pintor del Romanticisme francès, encara està per dir, o que encara no s'ha dit, però les evidències són tantes que potser no cal dir res, només observar. Encara que millor és llegir què ens explica el propi pintor a les seves cartes.

1811-12, Estudi d'un tors masculí, Privat

A la primera biografia de Géricault, publicada en 1868 per Charles Clément, qui era en possessió de tota la correspondència del pintor, aquest confessa: "Je n’ai pas voulu conserver à la postérité ce qui m’a paru choquant, ni évoquer ces affections particulières qui le troublaient sans cesse, où il apportait toute la violence de son caractère et de son tempérament, et sur lesquelles il ne m’est pas permis d’insister davantage. Il souffrait d’un amour dévoyé." On mostra gran afecte pel seu amic Dedreux-Dorcy, el model de moltes de les ves obres, igual que fa en aquesta carta de 1816 : "Que vous dire après le rêve déraisonnable de cette nuit qui vient de s’écouler ? Il me manque un bon ami comme vous avec lequel je pourrais vivre et travailler. Mon coeur n’est jamais content, il aurait besoin de votre amitié…"

1812, Tors nu, Privat

1812, Oficial de caçadors a la càrrega, Louvre

De la mateixa manera ens hi podem trobar amb afirmacions prou torbadores per l'època, com aquesta entorn a la seva predilecció pel nus masculí: "Oui, j’aime les hommes aux grosses fesses. Je commence une femme, je finis par un lion ou un cheval."

Per si encara hi ha dubtes, l'any 1817 Géricault escriuria això: "Mon cher Dorcy, une lettre convient si peu pour l’ouverture de mon pauvre coeur rempli de vous. Rien n’est si doux que de se savoir aimé ! J’ai si peu d’amis qui se plaisent à recevoir et faciliter un complet épanchement. Pourquoi m’avez-vous quitté mon ami ? Je m’entendais bien avec vous et je vous aimais. C’était pour moi une source de véritable bonheur."

1814, Cuirasser ferit sortint del foc, Louvre


1816, National Gallery, Washington

Estudi d'un cap, The Hermitage, St. Petersburg

1816, Nus masculí

1816, Musée Bonnat

Musée Magnin, Dijon

1816-18, Estudi de nus masculí

1817, Cavall detingut per esclaus, Musée des beaux-arts de Rouen

1817, Cursa de cavalls, Getty Museum, LA

Per a terminar, és molt interessant llegir l'anècdota que ens explica Clément en la seva biografia: "Le "rapin" [l’élève] de Géricault, un adolescent nommé Jamar dormait le plus souvent dans l’atelier. Un jour, il se formalisa d’une remontrance que son maître lui avait faite, il fila chez lui et ne revint pas pendant deux jours. Le troisième jour, Géricault vint à cinq heures du matin le rechercher. Cela montre à quel point le peintre était attaché à son apprenti."

1817, Cursa de cavalls a Roma, Louvre

1817-18, National Gallery, London



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