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(Faux) dilemme pour les mauvais boss : se transformer ou disparaître ! (Partie 2)

Laissez-moi maintenant vous démontrer que l’innovation tue Les Mauvais boss ! Comme vous le savez certainement déjà, nous assistons en ce moment même à une bataille féroce pour les jeunes talents. Où veulent travailler les nouvelles générations de talents ? Généralement, ils veulent travailler dans les grandes banques, dans les grands groupes de cosmétiques… Seulement les start-ups digitales sont en train d’accélérer le processus de destruction des grandes entreprises, par la racine, en recrutant les meilleurs talents. Les grandes entreprises d’Europe font actuellement tout leur possible pour essayer de se réinventer. Ils ont commencé par supprimer le port de la cravate, mais pas seulement, hotter les privilèges aux dirigeants (qui ne sont pas tous très heureux d’avoir perdu leur voiture ou leur place de parking). Ils ont également supprimé certains postes. Vous connaissez certainement ce classement qui publie pompeusement les présentations d’entreprise puis élit « les 10 entreprises les plus convoitées, où tout le monde a envie de travailler », cela pourrait ressembler à ce classement, non ?

Il existe une agence d’intérim londonienne qui dit que 50% des jeunes de moins de 30 ans veulent quitter l’entreprise dans laquelle ils travaillent. Cette agence offre des postes de travail qui apporte un sentiment de reconnaissance aux personnes qui postulent, mais elle aide également les jeunes à entreprendre. On parle beaucoup de l’entreprenariat, qui semble être une mode, une solution à la crise, mais l’envie d’entreprendre est une possibilité non négligeable que la digitalisation accélère également. Il existe une étude, de Telefonica sur la fameuse génération Y qui dit qu’un jeune sur 10 en Espagne, en Europe ou aux USA est susceptible se lancer dans l’entreprenariat dans les 10 prochaines années. Cependant, dans certains pays comme la Colombie, seul 1 jeune sur 4 va entreprendre dans ces 10 prochaines années, ce qui montre les changements de vision qu’il y a pu avoir dans les économies les plus développées.

Cette transformation dans les ambitions de nos jeunes talents nous démontre qu’ils souhaitent donner du sens à leur métier, les nouvelles technologies nous donnant de nouvelles possibilités de création d’entreprise. En effet, celles-ci facilitent l’accès au marché du travail qui est en train de changer radicalement. À titre d’informations, 53 millions d’Américains, aujourd’hui, sont autoentrepreneurs (freelances), 34% de la main-d’œuvre américaine est indépendante. D’après les prévisions, en 2020, ce sera le cas de la moitié dans travailleurs américains. Le monde change et les start-ups digitales, l’entreprenariat, les free-lances (indépendants) sont en train de faire évoluer le marché du travail. Les entreprises qui veulent subsister vont devoir éliminer le management purement autoritaire, en réduisant les intermédiaires et en adoptant des principes d’autogestion et/ou de collaboration.

Qu’est-ce que l’autogestion ? Laissez-moi vous donner un exemple que j’affectionne particulièrement : une entreprise textile brésilienne, dont a hérité Ricardo, un ami de famille, en 1995 de son père. Après une phase d’acquisition de l’entreprise qui lui avait presque fait faire un infarctus, il décide que les choses ne peuvent pas continuer ainsi et qu’il doit transformer la culture d’entreprise. Il commence donc par retirer ses privilèges à la haute direction : voitures, parking, secrétaires personnels, salaires exorbitants. Il décide ensuite d’octroyer aux travailleurs et au comité d’entreprise les processus de décision en créant des comités. De plus, les employés peuvent décorer leurs espaces de travail comme bon leur semble, choisir la couleur des murs…, deuxièmement, il instaure la flexibilité des horaires, et pour terminer, il implémente le principe de « test & learn » leur permettant de ne plus perdre le focus client. L’entreprise est aujourd’hui, 20 ans plus tard, l’une des entreprises industrielles les plus fructueuses du marché brésilien ayant réussi à survivre aux différentes crises financières.

C’est une entreprise avec un tel niveau d’autogestion que les salariés se fixent eux-mêmes leurs salaires, les licenciements sont décidés collectivement. Il n’y a pas de hiérarchie, seulement des groupes autonomes et indépendants où une personne sert de coordinateur, mais ce n’est pas un poste définitif. Tous les ans, il y a un vote démocratique pour élire le coordinateur, si la personne n’a pas bien coordonné, il redeviendra un membre de l’équipe et les travailleurs en éliront un autre. Cette entreprise n’est pas la seule entreprise à utiliser l’autogestion. L’autonomie au travail est aujourd’hui reconnue dans beaucoup de sondage comme une richesse pour les entreprises. Les chercheurs de l’université de Cornell ont fait une étude sur 320 PME, la moitié des entreprises, laissait beaucoup d’autonomie à leurs employés et les autres 50% étaient plus autoritaires. Celles qui laissaient le plus d’autonomie à leurs employés se sont développées 4 fois plus rapidement et ont 2/3 de moins de turn-over que les autres. Mais l’autogestion seule ne suffit pas, on parle aussi de principe et valeurs digitales. Elle est une douce utopie et aujourd’hui elle ne peut pas toujours être mise en place du fait du manque d’engagement des collaborateurs.

En effet, lors de la transformation d’une entreprise le rôle des différents boss (CEO, direction, management intermédiaire) va prendre une importance toute particulière, et malheureusement ici se perdront les mauvais boss, montrant un manque d’empathie, d’intelligence émotionnelle ou encore d’adaptabilité. La peur du changement est un fait et généralement les entreprises ne prennent pas suffisamment en compte ce point avant de lancer de grands projets de refonte. Le CEO doit réunir ces différents directeurs et manager, expliquer l’objectif stratégique et la manière dont sera implémentée cette nouvelle culture. L’objectif est clair : que tous les collaborateurs avancent dans le même sens pour faire face aux nouveaux défis du marché. Cette phase « d’éducation » est malheureusement trop peu prise en considération par le management et une carence dans cette phase met directement en danger la société. Nous en revenons à un mantra qui m’est cher… Les mauvais boss ordonnent, les bons boss éduque et accompagne.

La fin demain …

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