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Poldark • La critique pas comme les autres de la saison 1

Oui je suis un homme et pourtant, je ne suis pas contre une série à l’eau de rose de temps en temps… Par ailleurs, nous avons dans le genre, une bonne série très méconnue en France mais qui cartonne de l’autre coté de l’Atlantique : Outlander. Mais ce n’est pas de cette série dont je vais vous parler, mais d’une autre avec un scénario sans prétention et dans laquelle presque malgré moi, je me suis laissé embarquer.

Poldark, partons ensemble dans les Cornouailles

Le synopsis de Poldark est simple : Ross Poldark est de retour de la guerre d’indépendance aux états Unis. En arrivant dans les Cornouailles, il découvre que son père est mort, qu’il est ruiné, que l’exploitation minière a fermée et que sa promise s’est mariée à son cousin. En gros, il n’y a pas de confettis, de banderoles ni de gâteau pour fêter son retour. Il a un peu les glandes.

Poldark, la série qui vous veut du bien

Malgré toutes ces mauvaises nouvelles, Ross interprété par Aiden Turner démontre dans cette série créée par l’anglaise Debbie Horsfield que tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir !  Et c’est avec cette générosité et ces bons sentiments non feints que l’on se laisse prendre au jeu. Aujourd’hui et bien trop souvent, les séries misent sur une intrigue à suspense, histoire de tenir les téléspectateurs en haleine… Pour une fois ce n’est pas le cas ! Lors des premiers épisodes, vous serez confronter à quelque chose de rare : de la positivité. Dans le marasme actuel des scenarios alambiqué, Poldark mise sur la saga sentimentale classique telle que l’on pouvait en voir dans les années 80. Et bon dieu que ça fait du bien. La bande son est également un atout majeur de la série et les envolées lyriques sur fond de splendides panoramas ne manquent pas (peut-être un peu trop d’ailleurs).

Poldark, je te pardonne tes redondances et tes lourdeurs

Le rendez-vous sur la falaise face à la mer est quelque peu redondant et bien que les paysages sauvages des Cornouailles poussent à la fascination,  je ne comprends pas trop cette envie que les personnages ont à les contempler à chaque fois qu’il se passe quelque chose d’important… Pareillement, il y a une redondance un peu gênante avec l’un des personnages principaux de la série qui demande dans tous les épisodes ce qu’il pourra se mettre sur le dos pour sa prochaine sortie mondaine. Je ne spoile pas mais si vous êtes intéressé par la série, je pense que vous penserez à cette anecdote le moment venu. C’est certes un détail mais ça peut devenir un peu convenu à force.

Bref ! Le lieu se prête bien à une atmosphère de romance d’antan, à la lutte des classes et la réal peut parfois en abuser. Les pauvres sont gentils, les riches sont méchants… Tout cela est très consensuel, un peu de contraste aurait été plus fin.

Une intrigue cousue de fil blanc mais on tombe dans le piège

Alors bien sûr, comme toutes les séries où le centre du scénario repose sur la partie amoureuse, l’intrigue ne casse pas 3 pattes à un canard… Mais je vais vous dire, ça fait sacrément du bien de savoir qu’à la fin de l’épisode, l’angoisse ne nous serrera pas le kiki et que l’on se surprend a enchainer les épisodes pour s’abreuver de pensées positives. Car Ross est un homme bon, il est juste, noble, généreux. Et bien que sa nana se soit faite son cousin, le mec reste digne et se fait apprécier de tous, notamment des villageois ! Car oui, Ross se mélange au peuple, aide la veuve et l’orphelin et en plus, a un physique avantageux. Il prend sous son aile les démunis, il réussi à redresser la barre car il en veut (tout en gardant cet esprit de rebellion qui donne à son poil soyeux une touche bad boyesque pour achever les plus réticentes téléspectatrices). Bon, vous l’aurez compris, Ross n’a pas vraiment de défauts, du moins lors de la première saison.

Un mélo ultra classique mais une histoire d’amour originale

Je ne vais pas rentrer dans les détails concernant l’histoire car il s’agit d’un mélodrame, qui comme son nom l’indique compulse plusieurs minis histoires pour la plupart dénuées d’intérêt. On sent le remplissage au travers de personnages plus que secondaires… Je ne vais pas dire inutiles mais… Si je vais le dire. Certains n’ont strictement aucun impact sur la trame principale mais sont pourtant au centre de certains épisodes.

Mais ! Et c’est là tout l’intérêt de cette série, l’histoire d’amour a véritablement un fil conducteur original. Nous sommes bien loin du coup de foudre ou d’une gueguerre familiale pour regagner les grâces de la demoiselle. Ross ne s’attarde pas (du moins au début) sur ses peines de cœur, la série a pour elle la volonté de sortir des poncifs de l’histoire triangulaire. Et pourtant, j’ai bien peur que l’on retombe dedans par la suite.

Moins de loyaux sentiments dans la saison 2 ?

Après une courte présentation des personnages principaux, l’intrique se met rapidement en place lors de la première saison. Pourtant, les solutions sont bien plus nombreuses que les problèmes, ce qui au fur et à mesure, peut faire penser à une série un peu gnan gnan de la collection Arlequin (ma mère adore). Pourtant, de véritables drames vont jalonner le destin de Ross, et l’on peut apercevoir les contours plus tranchés de la violence et de l’âpreté de la vie du 18ème siècle à la fin de la première saison.

En conclusion

Poldark vise clairement la gente féminine, nostalgique d’une époque où l’amour avec un grand A rythmait le galop du cheval dans les landes. C’est dans cet état d’esprit qu’il faut entrer lorsque l’on entame Poldark, sous peine de s’ennuyer un peu. L’amour, c’est tellement démodé, surtout en costumes d’époque…

Et vous, que pensez-vous de Poldark ?

 



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