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On améliorera la surveillance des internés ennemis

Pour éviter la répétition des évasions. – Un second prisonnier s’est échappé

Afin de évasions des camps d’internement dans le genre des deux qui viennent de se produire dans le nord et l’ouest de l’Ontario, Thon, l’honorable Ralston, ministre de la défense nationale, a souligné aujourd’hui à une conférence de presse qu’il importerait d’augmenter les effectifs de la police militaire des camps de concentration au lieu de se confiner uniquement à faire monter la garde des Prisonniers et des internés par simples sentinelles.

Le colonel Ralston dévoila pour la première fois que l’on comptait dans les camps de concentration 8,000 prisonniers et internés tant d’Angleterre que du Canada même.

« Cette double évasion — dont la lus notoire est celle de l’officier de marine allemand — est la seule a noter depuis que le nombre des dé­ tenus des camps de concentration canadiens est passé de quelques certaines à 8,000 par suite de l’arrivée d’Angleterre des prisonniers de guerre et des internés qui se trouvaient auparavant dans les camps de la Grande-Bretagne », à ajouter l’honorable M. Ralston.

Le ministre nota que les autorités militaires canadiennes se montreraient à la hauteur de la situation et monteraient la garde avec la plus stricte vigilance autour des nombreux camps d’internement disséminés dans les régions les plus désertes du Canada.

Au sujet des deux évadés

L’officier de marine nazi qui réussit à s’échapper en creusant à l’insu des sentinelles un long et étroit tunnel sous deux édifices au camp du nord de l’Ontario, est encore su large dans la forêt.

Le colonel Ralston dit également que l’appareil radiophonique que l’on avait découvert dans le même camp aurait servi autant à la transmission qu’à la réception des messages.

Le ministre de la défense expliqua Aussi qu’il se tenait en communication constante avec le général E. de B. Panel, directeur de l’internement, relativement à ces invasions.

La seconde évasion dont il n’avait pas encore été fait mention publiquement s’est produite sur la fin de l’après-midi de lundi. Un interné de nationalité étrangère et ne parlant pas l’anglais répondit à l’appel des gardes à midi et demi, mais au second appel à 8 heures 30 du soir, il avait disparu. Et l’on n’a pas réussi à l’arrêter de nouveau.

Le colonel Ralston se dit toutefois très confiant que la police militaire reprendrait bientôt les deux évadés.

Enquête du général Panel

Quelque part en Ontario, 21 (P.C.) – Les constatations faites à l’enquête que conduit présentement le général E. de B. Panet, au camp de concentration d’où s’est évade le lieutenant Werner Koche, de la marine allemande, établissent de façon bien nette que le fuyard a reçu de l’aide de l’intérieur et à l’extérieur du camp et que le tunnel percé sur une longueur de 100 pieds devait servir aussi de sortie à un groupe important de prisonniers.

Pendant que l’enquête se poursuit dans le camp, les autorités surveillent toutes les routes et ponts du pays.

Certains sont d’avis que Koche se cache présentement à Toronto, attendant une occasion favorable peur passer aux États-Unis. Les gardes – frontières américains sont aussi sur l’alerte.

La police provinciale de l’Ontario a mis de côté un rapport du constable A.-H. Morrison, qui prétendait avoir vu le fuyard dans la région du camp dans la nuit de dimanche à lundi. Morrison, dit-on, était loin de l’endroit occupe à une autre cause.

La police continue toutefois de battre tous les sentiers et de fouiller petit bois dans le secteur du camp.

Soupçons portés sur des ouvriers

La police a déclaré qu’il aurait été impossible aux prisonniers de se procurer les solives nécessaires a la construction du tunnel sans la des menuisiers, qui travaillaient à des bâtisses à l’intérieur du camp. Plusieurs de ces journaliers avaient congédiés parce qu’ils conversaient en allemand avec les détenus.

Les officiels d’Ottawa, de le leur côté. ont dit, que la découverte d’un appareil de radio à l’extrémité d’un couloir depuis longtemps abandonné, n’avait lien eu à faire avec l’évasion. L’appareil avait été fabriqué de vieilles pièces de téléphone. Les ampou1es ont été évidemment escamotées des entrepôts ou transportées dans le camp en contrebande. On découvrit aussi des piles électriques au bichromate, fabriquées à l’aide de pots de conserves.

Concours de la 5e colonne

La découverte d’une pile sèche non – usagée a porté les autorités à croire que les « colonards » avaient activement aidé à l’évasion de Koche. On dit qu’il n’aurait pas été possible pour le fuyard de fabriquer une batterie de ce genre. Dans sa chambre on découvrit aussi un système d’éclairage tirant le courant des fils-conducteurs du camp.

Le brigadier – général E. de B. Panet net a exprimé la conviction que l’on préparait une évasion en masse. Au cours de l’enquête, il a constaté que l’entrée du tunnel se trouvait cachée par un panneau de boiserie dans la cuisine du camp. C’est pourquoi le fuyard et ses aides ont pu travailler à leur aise à l’excavation du tunnel pendant deux mois.

Le général Panet a déclaré qu’il ne contemplait pas le renvoi de gardes attachées au camp.

(Cette nouvelle date du 21 août 1940).

Voir aussi :

  • Prisonniers canadiens à Hong-Kong
Prisonniers allemands dans un camp de prisonniers à Sherbrooke en 1941. Photo libre de droit.


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