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Chronique criminelle de Québec, le 23 février 1960

Chronique criminelle de la ville de Québec et ses environs le 23 février 1960, d’après le journal Le Soleil de cette date

Vols d’outils

La sûreté provinciale a été informée, ce matin, d’un vol d’outils dans une maison en construction sur la rue Bellerive, à Courville. M. Gérard Leclerc, entrepreneur, a porté plainte. Il estime à $200 la valeur des outils disparus.

Il plaide culpabilité

Un écolier qui avait dansé jusqu’à épuisèrent avec quatre de ses amis dimanche au Carré d’Youville ne se sentit pas la force de prendre le car pour entrer chez lui. Il se laissa tenter par une voiture dont le propriétaire avait laissé les clefs dans l’auto. La police retrouvait quelques heures plus tard et le danseur fatigué et la voiture non endommagée Hier, repose, le danseur écolier, plaida coupable et le juge Simard le condamna seulement à une sentence suspendue.

Deux individus en correctionnelle en rapport avec le vol à la Caisse Populaire de St-Pie X

Trois individus ont été traduits en Correctionnelle hier, en marge de Deux vols, dont un hold-up, commis dans la ville de Québec en moins de trente jours d’intervalle. De plus à la suite de l’arrestation de ces deux hommes dans la trentaine, la police a découvert dans l’appartement de l’un d’eux, quatre revolvers. La crosse d’un de ses revolvers était endommagée. Il y manquait un morceau de bois. Cependant, un morceau de bois, s’adaptant parfaitement à l’échancrure de ce revolver avait été retrouvé sur la scène d’un autre vol commis dans Limoilou, il a quelques jours.

Enfin, au Palais, hier, on affirmait que d’ici quelques jours deux autres individus seraient traduits devant les Sessions en marge du hold-up de vendredi soir à la Caisse populaire Saint-Pie X. Les noms furent même mentionnés, il s’agirait de deux individus qui ont des causes en suspens devant les cours criminelles actuellement et qui sont sous cautionnement.

Phénomène cocasse, les individus dont l’arrestation semble imminente ont subi une séance de leur enquête préliminaire en marge d’autres causes, la semaine dernière et ce jour là, comme par hasard, circulaient dans les couloirs du Palais, un des suspects qui a été traduit en Correctionnelle.

Les deux individus qui ont comparu hier, sont Marcel Lefrançois et Jean-Paul Bois. Les deux ont des dossiers judiciaires et ils étaient représentés par Me Lawrence Corriveau. Tout cautionnement leur a été refusé par le juge Gérard Simard, en attendant leur enquête préliminaire.

Ces accusés avaient les menottes au poings lors de leur comparution. En sortant du tribunal, l’un des accusés a voulu faire rire les curieux en levant son bras qui était lié à celui de son comparse par des menottes et en lui disant : « Tu ne veux pas que je regarde l’heure sur notre montre-bracelet ». La montre en l’occurrence était leurs menottes.

D’après l’acte d’accusation, ce hold-up aurait rapporté à ses auteurs la somme de $8,642,27.

Retrouvé blessé

L’autre individu qui a comparu devant le même juge, hier, est André Letellier, 20 ans. Il était recherché par la police depuis le 26 janvier en marge de l’audacieux cambriolage de la Brasserie Brading de la rue Conway. Cet accusé était aussi représenté par Me Lawrence Corriveau et i a également demandé comme les trois individus arrêtés en marge de cette affaire, une enquête préliminaire.

La défense, lors de la discussion du cautionnement, pour cet individu a demandé à ce qu’un cautionnement en argent soit fixé. Mais, Me Percy Flynn, procureur de la Couronne, a protesté en déclarant que même un fort cautionnement en argent serait soit versé en quelques heures et qu’il préférait que le cautionnement soit fixé sur immeuble. Le juge Simard fixa donc le cautionnement à $2,000 sur immeuble.

Cet accusé a été retrouvé jeudi, à Montréal, rue Saint-Denis. La police savait que celui qui avait pris la fuite alors avait été blessé par une balle au bras, le soir du cambriolage. Justement ce suspect porte les traces d’une blessure de balle au bras.

Amende qui vaut deux sentences

M. Jean-Baptiste Oldbout, officier de liaison de la Police des liqueurs à la Correctionnelle, a demandé au juge Laetare Roy d’imposer à André Herb une forte amende parce que selon lui. depuis 11 ans, l’accusé avait été condamné cinq autres fois pour avoir vendu illégalement de la boisson.

« Mais de dire l’accusé, je plaide coupable pour la présente accusation d’avoir vendu, en janvier, de la boisson sans permis, mais dans le passé je n’ai été condamné que quatre fois, pas cinq ». – « Ne| vous en faites pas mon ami. de reprendre le juge. Cependant avec la condamnation que je vais vous imposer cette fois, on en reviendra, à une cinquième fois »

Il fut condamné à $150, d’amende plus les frais. L’accusé avait commence à opérer une maison de chambres dans le bas de la ville le 15 janvier et à y vendre de !a boisson. Le 19, la place était radiée.

Vol d’une peau d’ours dans une voiture

Comme le dit La Fontaine : « L’occasion et quelques diables le poussant » et comme on dit à Québec : « quelques verres et l’esprit du Carnaval l’aidant », un homme pour faire son drôle s’est permis de voler, dimanche soir, à la suite de la danse du Carré d’Youville, une peau d’ours qui avait été laissé dans une voiture stationnée le long de la chaussée.

Cet objet quelque peu hétéroclite attira l’attention de la police et hier l’homme démuni de tout esprit gai est venu sans sa peau d’ours plaidé coupable de vol devant le juge Simard des Sessions de la Paix. Il fut condamné seulement à une sentence suspendue et promit que « l’on ne l’y prendrait plus », à prendre une peau d’ours avant de l’avoir tué ou payée.

Arrestation de deux officiers et de quatre civils

Spéciale – Deux officiers de la base aérienne de Bagotville, dans le Québec, doivent répondre à une double accusation de vol et supposition de personne. Ils ont été appréhendés en même temps que quatre civils, sur qui pèsent les mêmes accusations.

Le feu endommage une automobile : Dommages par le feu dans un garage

Le feu a endommagé à Giffard, hier, un garage privé et une camionnette qui s’y trouvait. Ce bâtiment s’élève près de la maison de M. Joseph Gourgues, située au 2020, rue Lortie.

L’alerte a été lancée vers 11 heures 15 de la matinée. Les pompiers de Giffard ont combattu les flammes. Ils sont demeurés sur place environ trois quarts d’heure.

Il appert que l’incendie a été provoqué par des cendres chaudes déposées dans une poubelle en tôle. Le métal a rougi et le feu s’est communiqué au mur en bois près duquel était placée la dite poubelle.

La prompte intervention des pompiers dont la caserne s’élève non loin de chez M. Gourgues a empêché de plus grands dégâts. Le feu a été maitrisé avant qu’il ne puisse s’échapper à l’extérieur du bâtiment. Il va sans dire que la camionnette a subi des dommages.

À lire aussi :

  • Chronique policière et criminelle du mai 1977
Ville de Québec. Photo de Grandquebec.com.


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