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Parc Dominion et son histoire

Parc Dominion et son histoire glorieuse

Ouverture du parc Dominion à Montréal

Le 2 juin 1906, environ 10 000 personnes participent à l’ouverture du Parc Dominion, un nouveau lieu d’amusement. Le coût d’entrée pour une journée sera de 10 cents pour les adultes et à 5 cents pour les enfants.

Des dirigeants de l’entreprise et des journalistes se mêlent aux curieux qui sont divertis par une fanfare, des acrobates et une importante quantité d’attractions (jeux forains, salle de danse, glissoires, etc.) Parmi les manèges, on compte un chemin de fer scénique qui comble les attentes du journaliste de «La Presse» : «Celui qui écrit ces lignes peut certifier au lecteur que ce petit voyage procure autant d’émotions que l’on peut désirer en éprouver.»

Le Parc sera ouvert tous les jours dès 11 heures. Ce lieu d’amusement attira 40 000 personnes lors de sa deuxième journée d’opération, le dimanche 3 juin. Il fermera ses portes en 1937, victime de la crise économique.

(La Presse, 2 juin 1906, p.13 et 17; 4 juin 1906, p.5.)

Après plusieurs mois de préparatifs, le Parc Dominion est enfin prêt â ouvrir ses portes au public.

L’ouverture de ce fameux lieu d’amusements aura lieu cette après-midi. La direction s’attend à ce qu’une foule énorme visite le Parc Dominion, car l’intérêt soulevé dans les derniers temps par cette entreprise est tel que l’ouverture du Parc sera un événement mémorable pour des milliers et des milliers de personnes.

Tout ce qui pouvait être fait pour rendre l’inauguration aussi imposante que possible, n’a été négligé, et le public est certain d’être satisfit.

Outre les attractions permanentes, telles que le « Scenic Railway”, le Vieux moulin, les glisseurs russes, le Johnstown Flood, l’incubateur, etc., il y aura de nouvelles attractions chaque semaine. La plupart seront des actes aériens. Pour la semaine d’ouverture, on verra les Nohrens. qui exécutent des évolutions périlleuses sur le trapèze, les frères Wizzard qui jouent la comédie sur triples barres, etc.

L’attraction par excellence sera cependant Duss et sa fameuse fanfare. Cette organisation musicale s’est fait un grand nom dans tous les États-Unis, donnant 128 soirées de concerts pendant une saison, à New York. C’est là un record dans la métropole américaine. Cette fanfare donnera deux concerta par jour.

Voici le programme pour samedi soir :

PREMIERE PARTIE

Ouverture, Gomez. Berceuse de Joslyn, Godard. Morceau caractéristique. « The Brownies Frocs, Duss. Duom “Miserere’ de “Il Trovatore”, Verdi. M. Bert Brown, cornettiste et M. P. C. Funarc, euphonium. Danse polonaise. Scharwenka.

DEUXIEME PARTIE

Pot-pourri, de grand opéra, arr. par Duss Gavotte, “L’Ingénue”, Arditi. Musique populaire, “Woodland », Luders. Valse. “Morning journals », Strauss. Fantaisie écossaise. Godfray.

La foule suit la foule au Parc Dominion

Les nouveaux jeux, les nouvelles at- tractions et la nouvelle course au Parc Dominion sont en vogue et font une bonne concurrence.

À la course à la Victoire, an Whip, aux Chaloupes Aériennes, etc.

Les autres attractions du parc Dominion conservent toujours leur popularité et chaque jour la foule se preste aux guichets des Cyclone, Chutes, Carrousel, Dodgem, Pont des Rires, etc. N’oublions pas l’exhibition Potvin unique « Montréal ».

Les amateurs de danse n’oublient jamais le dancing du parc qui est ce qu’il y à de mieux comme parquet et musique, Cette salle en plein air est fréquentée par l’élite de ln jeunesse. Les plus habiles danseurs et les danseuses les plus élégantes se rencontrent au Dominion. C’est l’endroit préféré de tous.

La musique du parc, toujours variée et dont le répertoire comprend les sujets du jour et des extraits des maître classiques est une merveille d’exactitude musicale. Son reproducteur – amplificateur est à nul autre pareil.

Ajoutons que l’on peut se rafraichir et se désaltérer car un bon restaurant est au service du public, qui ne manque pas de s’y faire servir les meilleures bières et les liqueurs les plus douces. De plus c’est un vrai plaisir de se rendre au Dominion parce que l’endroit est facile d’accès grâce aux tramways des rues Ontario, Ste-Catherine et Notre-Dame, qui donnent le meilleur service qui soit avant comme après la soirée.

Voyage au parc Dominion

Un groupe d’actionnaires de la Compagnie des tramways, de personnages importantes de Montréal et quelques journalistes ont visité et ont vu le fonctionnement d’une partie des attractions du Parc.

Les visiteurs firent le voyage dans le char d’observation, ce qui leur permit d’admirer à leur ais la beauté du parcours, particulièrement à partir d’Hochelaga.

Au Parc Dominion, le groupe des invités fut reçu par M. H. A. Dorsey, pré­sident de la Compagnie, qui, tout de suite, leur fit faire l’inauguration du chemin de fer scénique. Celui qui écrit ces lignes peut certifier au lecteur que ce petit voyage procure autant d’émotions que l’on peut désirer en éprouver. Les voitures descendent les plans inclinés de la route avec une vitesse fantastique, en arrivant ou tournant, en face du fleuve, les chars ont une impulsion telle que l’on croirait qu’ils vont plonger dans l’abime. Au lieu de cela, cependant, ils tournent et nous font circuler dans des grottes et des souterrains fantastiques. Plus loin, au moment de descendre une côte, nous apercevons une solide pièce de bois qui barre le passage à la hauteur des épaules. Le cœur vous bat. Vous allez être assommé ou décapité au passage. En arrivant là, la voiture plonge, et le voyage passe sous l’obstacle. Le “Scenic Railway” se ra certainement l’une des grandes attractions du Parc.

Le Vieux Moulin est très pittoresque dans son joli décor de montagnes, d’arbres et de fleurs.

La maison des illusions, est un en droit des plus amusants à visiter.

Le Johnstown Flood, promet d’être très populaire. La représentation spé­ciale à laquelle nous avons assisté hier, est d’un réalisme séduisant. Le public voit la ville de Johnstown avant la catastrophe, puis, il est témoin de l’orage, puis il assiste au désastre. Il voit une montagne d’eau balayer, et emporter la ville ; il voit les flammes furieuses dévorer les deux seuls édifices qui restaient, l’église catholique et le pont élevé.

L’incubateur est aussi un endroit intéressant.

Après avoir visité l’installation, les invités du Parc Dominion sont allés se rafraîchir au restaurant qui est un établissement modèle.

La salle de danse sera aussi une merveille.

Au nombre des visiteurs on remarquait : MM. Duncan McDonald, Rodolphe Forget, W. J. Ross, H. H. Henshaw, H. A. Holt, H. Marcland Molson, C. F. Smith, W. C. Finley, col. H. C. Henshaw, W. C. McIntyre, W. Trenholme, G. K. McDougal, B. Van Horne, A. Stewart, E. R. Carrington, A. Gaboury, P. Dubé, Théo. Viau, A. Amos, Albert Laberge, M. B. de Labruère, etc.

Chutes du Parc Dominion. Carte postale de l’époque, image libre de droit.


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