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Coyote au Québec

Coyote – Canis latrans. Famille des canidés

Répartition géographique : Le Coyote fréquente presque toutes les régions des États-Unis et du Canada. Au Québec, on le trouve pratiquement partout au sud du Saint-Laurent et sur la rive nord du fleuve jusqu’à Sept-Îles. Dans l’est, sa présence a été notée en Gaspésie depuis 1987, à l’Île-du-Prince-Édouard (depuis 1983) à Terre-Neuve (depuis 1987), aux Îles-de-la-Madeleine, depuis 2001, et même au Labrador. L’espèce est également présente au Mexique et en Amérique centrale.

Mensurations : Longueur totale est de 1 140 à 1 410 mm; queue – 275 à 395 mm; pied – 170 à 220 mm; oreille – 95 à 125 mm; hauteur à l’épaule – 580 à 660 mm.

Poids : Les coyotes adultes pèsent entre 9 et 23 kg. Les mâles sont légèrement plus gros que les femelles. Les nouveau-nés pèsent de 283 à 453 grammes.

Caractères distinctifs : Le pelage du coyote est en général gris jaunâtre. Ses pattes antérieures, son museau et le revers de ses oreilles sont de couleur fauve. Il a souvent le bout de la queue noir, le ventre et la gorge blancs. Le coyote est plus petit que le loup gris et a les oreilles plus pointues. Le bout de son museau a moins de 25 mm de largeur et les coussinets plantaires de ses pattes postérieures ont un diamètre généralement inférieur à 32 mm. Lorsqu’il court, il porte sa queue plutôt basse. Les chiens et les hybrides chien-coyote ont le museau relativement plus court et plus large, et le devant de leurs pattes antérieurs n’est pas marqué d’une ligne verticale foncée.

Habitat : On trouve le coyote dans les régions rurales et à proximité des villes. Il fréquente les champs, les buissons, les marais et les zones de broussailles non loin des jeunes peuplements de feuillus et de conifères. L’étendue de son domaine, de 7 à 80 kilomètres carrés de superficie, varie selon l’abondance de la nourriture. Il se déplace Parfois sur de très longues distances.

Gîte : Les Petits viennent au monde dans un terrier constitué d’un tunnel de 30 cm de diamètre et de 1,5 à 7,5 mètres de long menant à une chambre de 1 mètres de diamètre. Le terrier est creusé dans une pente broussailleuse ou dans un fourré. Parfois, il est aménagé à même le terrier abandonné d’un autre mammifère. Le même gîte est utilisé d’année en année et parfois deux femelles y élèvent ensemble leur progéniture. Le terrier n’est utilisé que pendant L’élevage des petits. En hiver, le coyote se couche directement sur le sol ou dans la neige, à l’abri d’une souche, d’un arbre ou d’une grosse pierre.

Reproduction : L’accouplement a lieu entre février et avril. L’unique portée annuelle comprend généralement de 1 à 8 petits (moyenne, 5 à 6) mais une femelle a déjà produit 17 rejetons. Les petits naissent en avril ou mai après une gestation de 60 à 66 jours (moyenne, 63 jours). Aveugles et sans défense à la naissance, ils ouvrent les yeux au bout de 12 à 16 jours, consomment pour la première fois vers l’âge de 3 semaines de la nourriture prédigérée que les parents régurgitent et sont sevrés à 5 ou 7 semaines. Plus tard, ils apprennent à chasser en accompagnant les parents dans leurs chasses quotidiennes. Ils parviennent à maturité à 1 ou 2 ans.

Régime alimentaire : Le coyote se nourrit surtout de mammifères : campagnols, souris, marmotte commune, porc-épic, lièvres lapins, raton laveur et cerf de Virginie. Il s’en prend aux oiseaux qui nichent au sol et consomme parfois du poisson,d es amphibiens, des crustacés, des insectes, des fruits, des glands et de la charogne. Le coyote attaque rarement des proies plus grosses que lui s’il est seul. Il lui arrive d’enterrer pour plus tard des carcasses à peinte entamées, mais il mange habituellement en entier les animaux qu’il tue. Il s’attaque aux élevages de bovins, de moutons et de volailles.

Comportement social : Le coyote vit seul, en paire ou encore en petits groupes familiaux de 3 à 4 individus ou plus. Il possède un répertoire vocal élaboré. Son cri le plus connu est un hurlement accompagné d’une série de jappements qu’il semble émettre pour appeler ou avertir ses congénères. Il communique également par voie olfactive, signalant sa présence lors de ses déplacements en grattant le sol et en déposant de l’urine, des excréments et des sécrétions anales en des endroits bien visibles.

(Source : Mammifères du Québec et de l’est du Canada. Éditions Michel Quintin. 2004. Imprimé en Chine.)

Un coyote. Photo de GrandQuebec.com.
Un coyote court. Photo de GrandQuebec.com.


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