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La faune du bassin de la Moisie

La faune du bassin versant de la rivière Moisie

À l’écart des ambitions et des intrusions humaines, la forêt du bassin de la rivière Moisie accueille quelques-uns des plus beaux représentants de la faune aviaire et mammalienne du Québec.

Le grand-duc d’Amérique

Le grand-duc d’Amérique (Bubo virginianus) est le plus commun des hiboux du bassin versant de la Moisie. On le distingue grâce aux aigrettes qui saillent au-dessus de ses oreilles et par son ululement particulier. Ce hibou brun de grande taille mesure 55 cm de hauteur, possède une envergure de 110 cm et pèse environ 1,4 kg. Le grand-duc niche la plupart du temps dans un arbre, profitant du gîte abandonné d’un écureuil, d’une corneille ou d’une buse à queue rousse. Il s’accommode à l’occasion d’un tronc creux ou d’une corniche. La femelle pond 2 ou 3 œufs blancs don l’incubation dure environ 30 jours.

Ce prédateur nocturne survit grâce à un régime alimentaire variéÈ écureuils, souris, lièvres, couleuvres, canards, mouffettes, porcs-épics et comeilles.

Le lièvre d’Amérique

Le lièvre d’Amérique (Lepus americanus) est l’un des petits mammifères sylvestres les mieux connus. Pésant de 1,4 à 1,8 kg, il affiche un pelage blanc durant l’hiver et un pelage brun durant l’été, ce qui lui procure un camouflage en toute saison. Un couple de liévres génère en moyenne 4 portées par année. Le développement des jeunes se fait très rapidement; le levraut est autonome à 3 semaines, il atteint la taille adulte à 5 mois. Le lièvre ingère de 200 à 300 g de nourriture quotidiennement. En été, les plantes vertes et les fruits composent la majeure partie de son garde-mangeur; en hiver, il se nourrit de bourgeons, de brindilles et d’écorces de différents arbres ou arbustes. Ses incisives tranchantes, adaptées à un régime herbivore, repoussent au fur et à mesure qu’elles s’usent, comme celles du castor.

Le lièvre ne creuse pas de terrier. Il s’abtite et se dissimule dans des cachettes bien nettoyées, appelées gites, situées sous des broussailles ou au pied d’un arbre creux. L’hiver, le terrier abandonné d’un autre animal lui sert parfois d’abri, mais il choisit presque exclusivement la protection des rameaux de sapin baumier, d’épinette, de pruche, de cèdre ou d’un amoncellement de branches mortes. Le lièvre est la proie de nombreux prédateurs dont le Lynx, le renard roux, le coyote, le vison et la grand-duc.

Le lynx du Canada

Le lynx du Canada (Lynx canadensis), aussi connu sous le nom de loup-cervier, est un mammifère de la taille d’un gros chat. Le mâle adulte pèse environ 9 kg et la femelle, un peu moins. On le distingue du lynx roux par les touffes de poils plus longues au bout des oreilles et par la courte queue noire et unie à l’extrémité. Le pelage estival préserve un mélange de brun et de noir qui devient grisâtre durant la saison froide. Le lynx du Canada occupe un territoire de 20 kilomètres carrés à l’intérieur de la forêt dense.

Après une gestation de 9 à 10 semaines, la femelle donne naissance à 2,3 ou 4 petits, qui seront sevrés après 3 mois et partiront après 10 mois d’apprentissage. Carnivore surtout nocture, le lynx n’est pas aussi rapide que certains de ses cousins félins; il localise sa proe grâce à d’excellentes facultés visuelles et audtives, et l’attrape en s’embusquant plutôt qu’en lui donnant la chasse. Son menu se compose principalement de lièvres d’Amérique. Un lynx adulte consomme environ 200 lièvres par année, mais il ne dédaigne pas les écureuils, les souris, les rats musqués ni les oiseaux.

La distribution géographique ainsi que les fluctuations démographiques du lynx profitent de celles du lièvre d’Amérique, avec un léger décalage, selon un cycle qui recommence tous les 10 ans. Il vit une quinzaine d’années quand il échappe à ses prédateurs, le loup gris, l’élusif couguar ou l’homme qui en apprécie la magnifique fourrure.

Lynx du Canada qui se cache dans les bois. Photographie de GrandQuebec.com.

L’ours noir

L’intégrité écologique des habitats de la rivière Moisie convent aux exigences de l’ours noir (Ursus americanus) qui recherche l’abri des forêts denses près des cours d’eau. Le pelage uniformément noir s’orne d’une tache blanche sur la poitrine. Le poids du mâle varie de 115 à 270 kg; celui de la femelle, de 92 à 140 kg. L’ours noir peut atteindre 45 km/h à la course; il est agile grimpeur et bon nageur. Son régime omnivore se compose de tiges, de bourgeons et de racines de plantes herbacées, de jeunes cervidés, de poissons; il raffole des baies, des noisettes, des glands, du miel et des autres friandises que la nature met à sa portée.

La maturité sexuelle est atteinte vers 6 Ans Chez Les mâles et 5 ans chez les femelles. La reproduction a lieu en juin ou en juillet. Chaque femelle donne naissance à 2 ou 3 petits par portée. Les principaux prédateurs des adultes sont l’homme, les meutes de loup gris et parfois l’ours blanc dans son aire de distribution la plus nordique. Généralement soliltaire, l’ours noir hiberne dans une caverne, un arbre creux, sous une souche ou dans une crevasse tapissée de branches de conifères et d’autres végétaux. Pendant le sommeil hivevernal, son rythme cardiaque s’abaisse à environ 4 battements par minute; son rythme respiratoire, à 2 inspirations par minute. Durant cette même période, la température corporelle peut perdre de 4 à 7 degrées C.



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