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8 juillet – 14 juillet 2016

C’est arrivé au Québec entre le 8 Juillet et le 14 juillet 2016

Voir aussi : Les  événements qui ont eu lieu entre le 1er juillet et le 7 juillet 2016

8 juillet 2016 : Un individu a été arrêté vers 8 h 30 ce matin pour conduite Avec les facultés affaiblies alors qu’il circulait à sens inverse sur le boulevard Champlain. Le présumé chauffard a pu être localisé alors qu’un citoyen a contacté le 9-1-1 afin de dénoncer le comportement erratique d’un automobiliste sur le boulevard Champlain. Selon des témoins, le conducteur aurait même circulé en sens inverse sur le boulevard avant d’être intercepté par les policiers de Québec. Une fois le présumé chauffard arrêté, une évaluation a été réalisée puisque l’individu semblait avoir les capacités affaiblies par les drogues. Des épreuves de coordination de mouvement ont donc été effectuées par un agent évaluateur pour déterminer s’il y avait matière à porter des accusations pour conduites avec les facultés affaiblies par la drogue. «C’est un tout, du moment de l’appel jusqu’à la fin de l’évaluation. Ce n’est pas un élément c’est l’ensemble de l’œuvre qui est évalué», a indiqué la porte-parole de la police de Québec, Nancy Roussel, en précisant qu’une faculté affaiblie par la drogue est plus difficile à démontrer. La police de Québec décidera ensuite si elle présente son enquête au Directeur des poursuites criminelles et pénales, afin que des accusations soient déposées.

8 juillet 2016 : Un adolescent de 15 ans a été victime d’une agression armée dans l’arrondissement de LaSalle, à Montréal, peu après minuit. Selon des témoins rencontrés par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), le jeune homme aurait été blessé lors d’une altercation avec un autre individu. Il a été atteint au haut du corps, possiblement poignardé avec une arme blanche près du cou. Il était conscient lors de son transport vers l’hôpital et les médecins ne craignent pas pour sa vie, a indiqué l’agent Jean-Pierre Brabant, porte-parole pour le SPVM. L’agression s’est produite dans un tunnel piétonnier situé au coin de l’avenue Lafleur et de la rue Monette. Des enquêteurs du SPVM ont établi un périmètre sur les lieux pour analyser la scène. Le suspect aurait pris la fuite à pied après l’agression. Après avoir fouillé les environs à l’aide d’un maître-chien, les policiers n’ont pu procéder à aucune arrestation.

9 juillet 2016 : Un homme de 27 ans qui était barricadé depuis vendredi soir dans l’arrondissement de Jonquière à Saguenay a été abattu par les policiers samedi. Les agents de la Sûreté du Québec (SQ) ont fait feu à deux reprises lorsque celui-ci est sorti de son logement de la rue Saint-Germain, vers 12 h 30, avec un engin qu’il menaçait de faire exploser. Après plus de 16 heures de siège, et après avoir reçu un autre refus d’obtempérer de la part de l’homme en crise, les policiers ont utilisé le bélier mécanique pour défoncer la porte. À la vue d’une bonbonne surmontée de fils électriques que le suspect portait sur le dos, les policiers ont ouvert le feu. L’homme a transité par l’hôpital de Jonquière avant d’être transféré d’urgence vers celui de Chicoutimi, où il a finalement succombé à ses blessures en après-midi.

9 juillet 2016 : Un homme dans la vingtaine a été transporté à l’hôpital après avoir été mordu par un chien dans le quartier Limoilou, à Québec. L’attaque s’est produite vers 1 h 20 au coin des rues du Parvis et Saint-Joseph Est. L’homme a été mordu par un chien qui semblait être de type pitbull, selon le premier rapport des policiers intervenus sur les lieux. L’animal n’était pas tenu en laisse. La victime a été conduite dans un centre hospitalier, mais ses blessures ne semblaient «pas trop importantes», a indiqué le lieutenant Francis Pétrin du Service de police de la ville de Québec. Le chien et son maître ont quitté les lieux après l’incident. La police de Québec va tenter de retrouver le propriétaire fautif ainsi que son animal. C’est seulement à ce moment que les autorités pourront confirmer s’il s’agit bel et bien d’une autre attaque commise par un pitbull.

10 juillet 2010 : Lino Zambito se dit serein, mais trouve que le prix à payer pour dénoncer est très cher. Arrêté par l’escouade Marteau en 2011, il purge actuellement sa peine de deux ans moins un jour dans la communauté, exécute ses 240 heures de travaux communautaires et se soumet au régime de ses trois ans de probation pour des histoires de corruption, fraude et abus de confiance. «Quand tout ça a commencé, j’avais de la frustration parce que je trouvais que je payais cher pour une industrie qui était pourrie et pour des politiciens qui bénéficiaient de tout ça», a confié Lino Zambito à l’Agence QMI. Au cours de son procès, qui s’est conclu en 2015, il avait admis avoir versé des sommes à l’ancienne mairesse de Boisbriand dans le but de récolter des contrats de cette municipalité des Laurentides. La Couronne et la défense s’étaient entendues pour que Lino Zambito, qui avait raconté comment s’opérait le financement occulte des partis politiques à la commission Charbonneau, évite la prison. Le juge s’est rangé à leur proposition. Huit mois après sa condamnation et alors qu’il termine ses travaux communautaires, Lino Zambito se dit maintenant en paix. «T’as pas le choix d’être serein», a-t-il lancé, dans un éclat de rire. Puis, se montrant plus sérieux, il a ajouté que la dénonciation, même s’il estime qu’elle était nécessaire, a un prix, qu’il n’est pas le seul à payer. «Mes enfants ont été affectés énormément pendant les quatre dernières années.» Le gouvernement du Québec planche sur le projet de loi 87 destiné à faciliter la divulgation d’actes répréhensibles dans les organismes publics, mais Lino Zambito se montre sceptique. «Tout citoyen qui dénonce, avec un fondement, devrait être protégé, mais on joue aux gros bras au sein même du ministère des Transports. Si la volonté politique n’est pas là, le projet de loi va valoir zéro», a-t-il tranché. L’ex-entrepreneur maintient qu’il faut assurer la protection des dénonciateurs, mais il rappelle aussi que la lutte à la corruption et la collusion demeure un combat de tous les instants puisque les stratagèmes se raffinent et évoluent. «Ma comparaison est peut-être un peu boiteuse, mais la corruption et la collusion c’est comme quelqu’un qui est dans un centre de désintoxication. La personne qui ne consomme plus, c’est un combat de tous les jours. Elle doit se battre pour ne pas retomber dans ce milieu-là. Il faut être vigilant, c’est une bataille de tous les jours.» Témoin clé de la commission Charbonneau, Zambito, reconnu coupable en novembre 2015 de fraude, corruption et complot et condamné à 240 heures de travaux communautaires et trois ans de probation, est en voie de compléter une partie de sa peine. L’ancien entrepreneur en construction avait 18 mois pour effectuer ses 240 heures, mais en raison d’une cadence soutenue, il pourrait avoir terminé bien avant la date butoir. Il ne recouvrera pas sa pleine liberté pour autant, puisque sa peine de sursis se poursuivra. Jusqu’au 9 novembre, ses déplacements sont limités puisqu’il est assigné à résidence sept jours sur sept. «J’ai droit à quatre heures par semaine pour mes emplettes. Tous mes déplacements doivent être autorisés par mon agent de probation», a expliqué M. Zambito, rencontré au Marché 440, à Laval, où il travaille pour son oncle, en lien avec l’érection d’un immeuble de bureaux. Ce travail fait partie des quelques déplacements autorisés par la cour. Pour ses travaux communautaires, Lino Zambito prête main-forte à l’Association régionale de football Laurentides-Lanaudière, un organisme à but non lucratif. «Mes gars étaient déjà au sein de cette ligue-là, mais l’aide que je donne c’est avec une équipe plus jeune. Je suis gérant de l’équipement, quand il y a un bris de casque ou d’épaulettes», a-t-il donné pour exemple. L’ancien propriétaire d’Infrabec, qui a fait faillite en 2011, s’affaire auprès des jeunes sportifs de l’équipe pee-wee deux fois par semaine, le mardi et le jeudi soir. À ces entraînements, se sont ajoutés des camps de perfectionnement au cours de l’hiver dernier. «J’ai déjà un bon bout de fait. Au courant de l’été, ça devrait être terminé», a-t-il affirmé.Fini la construction À 47 ans, Lino Zambito en a terminé avec l’industrie de la construction. Une fois sa peine purgée, il entend se réorienter dans un autre domaine. Le milieu «souffre énormément» et un climat de méfiance plane sur les entrepreneurs «Honnêtement, à la fin, je n’avais plus de fun, a-t-il dit. Ce n’était plus plaisant et ça devenait lourd. Moi, ce que j’aimais, c’était faire des chantiers, ça j’en mangeais. C’est devenu trop compliqué. Les audiences publiques de la commission Charbonneau se sont terminées en novembre 2014. La présidente, la juge France Charbonneau, avait affirmé en guise de mot de clôture que «les lois et les règlements ne viendront pas à bout de la collusion et de la corruption». Elle avait ensuite invité chacun à contribuer à changer les choses «pour le plus grand bénéfice de tous». Sans se dire animé par cette mission, Lino Zambito a répété en entrevue avec l’Agence QMI qu’un de ses objectifs était de convaincre un maximum de gens que la source de la collusion et de la corruption ne provenait pas que des entrepreneurs. «C’était un problème bien ancré, qui partait du politique, des bureaux d’ingénieurs, des avocats. Les entrepreneurs y étaient mêlés, mais ils étaient les outils pour aller chercher le financement.» Alors qu’il continue de purger sa peine, Lino Zambito refuse de se montrer amer ou abattu et reconnaît sans détour avoir profité du système. Cela dit, il continue aussi de penser que certains coupables courent toujours, impunis. «Oui, on (les entrepreneurs) a une grande partie de nos torts, mais il y a du monde qui bénéficiait de ce système-là. Pis, un moment donné, faut les dénoncer et je pense qu’on commence à s’approcher du pouvoir. Avec l’arrestation de Mme Normandeau, on est à la vice-première ministre, mais le ménage n’est pas fait au complet», a-t-il ajouté.

11 juillet 2010 : Un facteur a été mordu à plusieurs reprises par deux pitbulls, lundi matin, sur le terrain d’une résidence de Laval. L’incident s’est produit vers 10 h alors que l’employé des postes s’est présenté dans le stationnement. La porte avant de la demeure était ouverte et les deux chiens se sont précipités sur le facteur. Ils l’auraient mordu à plusieurs reprises. Le facteur a été transporté à l’hôpital, mais on ne connait pas la gravité de ses blessures. Les policiers se sont également rendus sur place. La propriétaire des chiens aurait reçu quatre constats d’infraction pour ses pitbulls, dont un concernant une morsure. Une voisine a dit que les chiens sont généralement à l’arrière et qu’on ne les verrait que très peu

11 juillet 2016 : Un homme de 62 ans est mort lors de l’embardée de sa camionnette à Acton Vale, en Montérégie, vers 9 h, lundi. Selon les informations de la Sûreté du Québec, le conducteur est resté coincé dans son véhicule qui avait terminé sa course dans le fossé de la voie contraire sur la route 116, près de la route Cournoyer. Des pinces de désincarcération ont été nécessaires pour le sortir de sa camionnette. «Il a été transporté à l’hôpital où il a succombé à ses blessures», a expliqué Daniel Thibodeau de la Sûreté du Québec. «Il est trop tôt pour statuer sur les hypothèses possibles concernant les causes de cette sortie de route», a-t-il ajouté. Des traces de freinage étaient cependant visibles sur la chaussée. La camionnette n’a pas heurté d’autres véhicules. La route 116 a été complètement fermée à la circulation pour permettre aux spécialistes de la SQ de comprendre ce qui s’est passé.

12 juillet 2016 : Mélanie Boucher aspirait à devenir députée libérale de la circonscription fédérale de Jonquière lorsqu’elle a fait la connaissance de Gilbert Desrosiers en février 2015. Elle lui réclame maintenant un total de 605 000 $. L’homme lui aurait d’abord offert son aide pour préparer sa campagne électorale, puis pour redresser l’entreprise dont elle est actionnaire, Multi-Précision GB. Il aurait prétendu pouvoir y investir 300 000 $. «Tous les ingrédients étaient là pour permettre à M. Desrosiers d’avoir des confidences et de pouvoir entrer dans la vie financière et personnelle de Mélanie Boucher», selon son avocat Régis Gaudreault. Mélanie Boucher accepte finalement le partenariat. «Quelques mois plus tard, Mme Boucher s’est aperçue qu’il s’était facturé des honoraires, a expliqué son avocat. Gilbert Desrosiers s’était fait faire un chèque de 5000 $ qu’il a encaissé. Il a même eu le culot d’envoyer une facture de 7000 $ en disant qu’il lui restait une balance de 2000 $ à payer.» Selon la requête, Gilbert Desrosiers aurait aussi simulé des conversations téléphoniques, commandé des cartes professionnelles à son nom et un lot de chandails comportant le logo de la compagnie et l’identifiant comme directeur général. L’individu aurait commencé à menacer Mme Boucher et à ternir sa réputation auprès de différentes institutions, lorsqu’elle lui aurait demandé de rembourser. Il serait même allé jusqu’à communiquer avec l’organisation du Parti libéral national et l’Agence du revenu du Canada dans le but de lui nuire. Cette situation aurait forcé Mélanie Boucher à renoncer à son rêve de participer aux élections fédérales. Gilbert Desrosiers a déjà fait l’objet de nombreux jugements par défaut dans le passé. Il n’a pas voulu réagir à la caméra de TVA Nouvelles préférant nous diriger vers un bureau d’avocats qui devrait prendre en charge son dossier. Il est aussi accusé de fraude au criminel. Il a plaidé non coupable et subira son procès au cours des prochains mois.

12 juillet 2016 : Un camion en feu sur l’autoroute Décarie a causé une perturbation importante de la circulation en fin d’après-midi. Les services d’urgence ont été appelés peu avant 16 h pour un camion 53 pieds en feu sur l’autoroute 15 en direction sud, à la hauteur de Côte-Saint-Luc, a indiqué Mélanie Drouin, porte-parole du service de lutte aux incendies de Montréal. L’embrasement est survenu après un accident impliquant une automobile et un camion. C’est la voiture qui a percuté le camion, a précisé la Sûreté du Québec, sans toutefois donner de précision sur la cause de l’accident. Le ministère des Transports du Québec a indiqué que le réservoir du mastodonte a pris feu ensuite. En raison de cet incendie, l’autoroute 15 a été fermée dans les deux directions pendant 45 minutes, le temps que le feu soit complètement maîtrisé, a souligné Transports du Québec. Au moment de mettre en ligne, l’autoroute Decarie était ouverte en direction nord seulement. Une quarantaine de pompiers a été envoyée sur place pour lutter contre le brasier, près d’une heure après l’appel. Personne n’a été blessé, ont fait savoir les autorités.

12 juillet 2016 : La femme qui luttait pour sa vie depuis dimanche après avoir été sévèrement brûlée dans sa résidence de Côte-Saint-Luc est décédée lundi soir. Selon le Journal de Montréal, Teresa Cohen a été aspergée d’essence avant de se transformer en véritable torche humaine. Les policiers devaient déterminer s’il s’agit d’un meurtre ou d’un suicide. Le mari de la victime, Salomon Abeassis, était toujours à l’hôpital. L’homme de 80 ans est considéré comme un témoin important par les policiers. Mardi matin, le vieil homme n’avait pas encore été rencontré par les enquêteurs des crimes majeurs, puisque son état de santé ne le permettait pas encore. Lors de l’incendie, qui a éclaté dans un appartement situé sur le chemin Guelph, l’octogénaire a inhalé beaucoup de fumée et les médecins estiment qu’il est encore trop fragile pour soutenir un interrogatoire. L’enquête est toujours en cours.

13 juillet 2016 : Se lançant avidement dans la course au Pokémon, deux jeunes adultes ont plutôt embouti une autopatrouille de la police de Québec dans un stationnement de Neufchâtel, mardi soir. Les deux jeunes adultes présents dans le véhicule ont «spontanément» déclaré qu’ils jouaient à Pokemon Go après avoir fait marche arrière «brusquement» pour heurter la voiture des policiers, a dit la porte-parole Marie-Ève Painchaud, de la police de Québec. Armés de leur dispositif de réalité augmentée sur leur téléphone, les chasseurs cherchaient Pikachu ou un autre Pokémon, en circulant sur le boulevard Bastien, mardi, un peu avant 20 h. La chasse les a menés dans le stationnement de la bibliothèque Saint-André, dans le secteur de Neufchâtel. Ils devaient être vraiment captivés par leur besogne puisqu’ils n’ont pas remarqué qu’une autopatrouille était à leurs trousses avec ses gyrophares en fonction. Ils avaient auparavant fait «des manœuvres sans signaler leurs intentions», a précisé Mme Painchaud. Les policiers ont suivi le véhicule dans le stationnement, jusqu’à ce qu’il fasse «brusquement marche arrière» pour emboutir l’autopatrouille qui se trouvait derrière. Les policiers ont dû se rendre à l’hôpital après l’impact, mais ils ont tout de même pris soin de remettre deux constats d’infraction au conducteur pour ses manœuvres répréhensibles. L’histoire ne dit pas quel Pokémon ils chassaient ni s’ils ont obtenu beaucoup de points. Chose certaine, ils ont terminé avec quelques points… d’inaptitude! La morale de cette histoire? «Il faut faire preuve de jugement: ce ne sont pas tous les moments qui sont appropriés pour jouer à ce jeu», conclut Mme Painchaud.

13 juillet 2016 : L’Unité permanente anticorruption (UPAC) menait au moins une dizaine de perquisitions à Terrebonne, en banlieue de Montréal, mercredi matin, concernant l’octroi de contrats publics. L’hôtel de ville serait visé. Environ cinq résidences ainsi que cinq places d’affaires ou lieux publics sont visés par ces frappes qui ont commencé vers 7h30 et qui vont durer durant une bonne partie de la journée de mercredi. Ces perquisitions visent à récolter des preuves. Aucune arrestation n’était prévue. Une centaine de policiers participaient à cette opération qui vise à démasquer des stratagèmes liées à de la corruption, des pots-de-vin ou de la fraude dans l’octroi de contrats publics. L’actuel maire de Terrebonne, Jean-Marc Robitaille avait admis avoir menti concernant ses liens avec l’entrepreneur Tony Accurso en reconnaissant en septembre 2014 qu’il avait séjourné deux fois plutôt qu’une sur le bateau de Tony Accurso, le Touch, et non à ses frais, comme il l’avait dit au préalable. «Je n’ai pas dit la vérité, car j’étais gêné et déstabilisé. Bref, je me sentais dépassé par les événements. J’ai alors manqué de jugement et croyez-moi, je le regrette amèrement et sincèrement», avait alors affirmé le maire de Terrebonne.

14 juillet 2016 : Deux hommes de 27 et 37 ans ont été arrêtés mercredi en lien avec le meurtre d’un homme de 30 ans, survenu en avril dernier, dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, à Montréal. Nikita Hunt et Jermaine Carlton Gero ont été accusés de meurtre au premier degré et ont comparu jeudi après-midi à la Cour du Québec, a indiqué par communiqué le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Nikita Hunt fait aussi face à des accusations en matière d’arme à feu. Le SPVM n’a pas révélé les motifs du meurtre. La victime a été découverte dans un logement le 30 avril dernier. Elle avait été atteinte d’au moins un projectile d’arme à feu au haut du corps. Elle avait été transportée dans un centre hospitalier dans un état critique, mais a succombé le lendemain à ses blessures. Il s’agit du troisième homicide de l’année sur le territoire de Montréal.

14 juillet 2016 : Des jeunes qui désiraient se rendre en Syrie aux côtés de l’État islamique ont aidé un organisme à rédiger deux guides pour prévenir d’autres cas comme les leurs. Le 24 Heures a demandé à entrer en contact avec l’un de ces jeunes suivis par le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence (CPRMV). Bien qu’il n’ait pas été possible de lui parler directement dans le cadre d’une entrevue pour une question de sécurité, l’un d’eux a accepté de répondre à des questions transmises par l’intermédiaire du directeur du centre, Herman Deparice-Okomba. «Si [mon enseignant] avait observé mes comportements et avait eu une attitude d’ouverture, de dialogue et de respect, [il aurait pu m’aider]», a indiqué ce jeune lorsque le 24 Heures a demandé comment est-ce que son enseignant aurait pu faire une différence s’il avait eu ce guide en main. Selon M. Deparice-Okomba, ce jeune n’a pas senti d’écoute et il avait des comportements que l’enseignant n’a pas pu observer parce qu’il n’avait pas d’outils. «Face à la radicalisation, cet enseignant n’était pas nécessairement ouvert, ne comprenait pas ce qui se passait, a-t-il dit. Le jeune sentait qu’on ne respectait pas sa différence.» Bien qu’il existe des guides de prévention de la radicalisation en France, ceux du CPRMV ont été spécifiquement préparés pour les professionnels de l’enseignement et de la santé du Québec. De plus, les documents ont été consultés et validés par des jeunes qui ont voulu aller en Syrie et par leurs parents. «La plupart des jeunes qu’on suit [au Centre] ont beaucoup de remords, a ajouté M. Deparice Okomba. Ils se demandent souvent ce qu’ils peuvent faire pour que ça n’arrive pas à un autre. Ça n’a pas été difficile de les convaincre [de participer à la rédaction des guides].» Ces guides, qui seront lancés en septembre, devraient permettre de mieux comprendre les réalités de ceux qui se radicalisent. Ils donneront des conseils sur la façon de réagir, quoi faire et ne pas faire face à un jeune qui commence à avoir des comportements suspects. «On vient vraiment répondre à un besoin, a mentionné M. Deparice-Okomba. Depuis que le Centre existe, on reçoit souvent des appels nous demandant des conseils sur la façon de réagir quand ils croient qu’un jeune est en train de se radicaliser.» Depuis un an, le CPRMV aurait reçu environ 800 appels de la part de professionnels qui travaillent avec des jeunes. «Quand on parle de radicalisation, les facteurs d’exposition prennent du temps, a ajouté M. Deparice-Okomba. Les seules personnes qui peuvent détecter la radicalisation, c’est les personnes qu’ils côtoient à tous les jours, comme les enseignants.» Conseils qu’on retrouvera dans le guide : 1. Soyez à l’écoute des révélations des camarades d’école concernant les changements soudains de comportements sur les réseaux sociaux, notamment s’il est question d’un discours haineux ou s’il s’avère que l’élève fréquente des sites faisant l’apologie de discours ou de groupes extrémistes violents. 2. En respectant les codes de vie qui encadrent votre pratique, évitez d’exclure l’élève et tentez, au contraire, de maintenir sa relation avec son milieu scolaire. Pour cela, invitez le personnel scolaire à créer une complicité avec le jeune et ses parents, et à travailler avec eux. 3. Démontrez du respect, de l’écoute et de l’empathie, sans jugement préalable à l’égard de l’individu: ceci vous permettra de créer un climat propice à l’instauration d’une relation de confiance et à l’établissement d’un lien significatif. 4. Apprenez à connaître et à respecter vos limites et vos habiletés d’intervention afin de ne pas poser de gestes qui aggraveraient la situation.

La tour du Souvenir. Crédit photo : GrandQuebec.com

Voici les sources que nous avons consultées pour ajouter ces nouvelles :

  • fr.canoe.ca/infos
  • Radio-Canada
  • Journal de Montréal
  • Journal de Québec
  • Cyberpresse


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8 juillet – 14 juillet 2016

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