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6 raisons de ne pas acheter une voiture électrique et de conserver son vieux modèle thermique

Bien que l’électrique soit destiné à remporter le combat, notamment grâce à la future interdiction européenne de vente de véhicules thermiques pour 2035, ces derniers ont encore de « beaux jours » devant eux.

Sommaire
  • Le prix est plus élevé que Les Voitures thermiques
  • Le marché de l’occasion, une véritable perte d’argent
  • Un réseau de bornes de recharge pas assez étendu
  • Recharger sa voiture électrique peut parfois être un casse-tête
  • Un plaisir de conduite atténué

Transition énergétique oblige, Les Voitures Thermiques disparaissent peu à peu des catalogues pour laisser la place aux voitures électriques.

Global Electric Vehicle Outlook (l’agence internationale de l’énergie) estime que d’ici la fin 2023, 14 millions de véhicules électriques seront vendus, soit 35% de plus qu’en 2022. Pour autant, ces dernières se vendent encore largement moins que leurs homologues à moteur à explosion. Et pour cause, si elles ont des avantages indéniables, elles souffrent également d’inconvénients qui peuvent parfois s’avérer rédhibitoires.

Pour vous aider à faire votre choix, nous avons listé les 5 avantages de la voiture électrique dans un précédent article. Place désormais aux 5 inconvénients majeurs qui pourraient vous pousser à garder une voiture thermique pour encore quelques années.

A lire aussi : Voiture électrique : comment Porsche veut détrôner Tesla ?

Le prix est plus élevé que les voitures thermiques

Ce n’est un secret pour personne : le prix des voitures a considérablement augmenté ces dernières années. Il était de 21 000 euros en moyenne en 2008, il est désormais de 32 000 euros en 2023 ! Et pour les voitures électriques, c’est encore pire ! A titre d’exemple, voici le prix de base des 3 voitures électriques les plus vendues du marché :

  • Tesla Model Y : 45 990 euros,
  • Fiat 500e : 33 900 euros,
  • Peugeot e-208 : 34 800 euros.

Même la Dacia Spring, qui est l’un des modèles les moins chers du marché, affiche un prix de base supérieur à 20 000 euros ! Et si les véhicules neufs sont hors de prix, le marché de l’occasion est, pour le moment, bien avare en véhicules électriques. De plus, difficile aujourd’hui d’avoir du recul sur la durée de vie de ces derniers, et en particulier de leurs batteries.

La Dacia Spring est l’un des véhicules électriques les moins chers du marché

Le marché de l’occasion, une véritable perte d’argent

Nous l’évoquions juste au-dessus, mais le marché de l’occasion est, pour le moment, très avare en véhicules électriques. Selon l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) seuls 13% des voitures en vente d’occasion sont électriques…

Ce manque de modèle disponible à la revente devrait normalement se résorber sur le long terme, mais à court et moyen terme, des facteurs continuent à rendre le marché d’occasion inintéressant :

  • Le prix du neuf : comme dit précédemment, les véhicules neufs sont chers et si on souhaite vendre sa voiture électrique d’occasion, il faut s’attendre à une sacrée décote…
  • L’état de la batterie : le problème est le même avec les voitures thermiques si on doit changer le moteur, mais le prix n’est pas le même… Pour une Renault ZOE, la MAIF estime qu’il faut compter environ 8 100 €. À titre de comparaison, pour changer le moteur d’une Renault Clio 3 il en faut à peu près 2500… Il s’agit donc là d’un véritable frein pour les acheteurs qui ne peuvent pas vérifier l’état de la batterie et cette crainte joue sur la décote.

Renault a mis en place, en 2021, un système de certificat de batterie pour faciliter la revente et a depuis été rejoint par Engie. Une bonne initiative qui devrait être plus mise en avant.

  • Les baisses de prix : acheter une voiture électrique aujourd’hui reste un pari sur l’avenir et bien des conducteurs de Tesla se sont mordu les doigts en apprenant quelques jours après leur achat que les Model Y et 3 baissaient drastiquement de prix devenant ainsi éligibles aux aides d’État…. Bonne nouvelle pour les nouveaux acheteurs, certes, mais très mauvaises pour les anciens qui l’ont payé le prix fort et voient (par rapport à leur prix d’achat) la décote du marché d’occasion s’accroître.
  • Les innovations constantes : il ne faut pas non plus négliger toute l’effervescence d’innovations dans ce secteur qui risque de rendre les véhicules rapidement obsolètes (ou moins attrayants) et ainsi précipiter leur décote sur le marché d’occasion. Encore une fois, il peut s’agir là d’un point positif si vous ne souhaitez pas la meilleure voiture électrique, mais qui peut s’avérer problématique si vous franchissez le pas (avec un fort investissement) et que moins d’un an plus tard un modèle bien plus performant venait à sortir…

Un réseau de bornes de recharge pas assez étendu

Il est vrai que le réseau de chargeurs en France a gagné en fiabilité et se développe à une vitesse fulgurante. Il est ainsi passé de 8 600 chargeurs en 2014 à 82 107 en 2022. Néanmoins, il reste encore sous-dimensionné, en particulier en dehors des zones urbanisées. En conséquence, il est pour le moment indispensable de bien préparer son trajet à l’avance grâce aux planificateurs intégrés à certains véhicules, ou aux applications comme ChargeMap qui proposent une cartographie détaillée de toutes les bornes de recharge en France et à l’étranger.

Recharger sa voiture électrique peut parfois être un casse-tête

Faire le plein de sa voiture thermique est d’une simplicité enfantine, la seule difficulté consiste à ne pas confondre le diesel et l’essence. Mais pour les voitures électriques, c’est une autre histoire. Il faut en effet maîtriser les deux principaux types de prises que sont les Types 2 (courant alternatif) et les Combo CSS (courant continu), sans oublier les prises domestiques.

Vous aussi, vous êtes branché ?

Une fois que vous avez pris en main les différents types de prises existantes, il faudra se familiariser avec les différents réseaux de chargeurs qui ont leur propre fonctionnement, leur propre carte et qui proposent des chargeurs de puissance variable.

L’ensemble de ces facteurs peuvent faire varier le temps nécessaire pour recharger complètement votre véhicule. Mais ce n’est pas tout. Il faudra aussi compter sur d’autres paramètres, à savoir :

  • La capacité et l’état de la batterie,
  • La puissance tolérée par la voiture,
  • La puissance délivrée par la borne.

Enfin, il faut savoir que la recharge à domicile est extrêmement lente. Pour une batterie de 50 kWh (c’est à peu près la capacité d’une Renault Zoé), il faudra presque 24 heures de recharge pour passer de 0% à 100% !

Sur le même sujet : Un panneau solaire sur une remorque ? L’idée d’Elon Musk pour prolonger l’autonomie de ses voitures

Un plaisir de conduite atténué

D’un point de vue technique, les voitures électriques sont plus confortables, plus silencieuses, plus performantes et commencent à avoir une autonomie raisonnable. Mais elles ne remplaceront jamais complètement les voitures thermiques aux yeux de certains conducteurs, tout comme les montres à quartz n’ont jamais totalement remplacé les montres mécaniques.

Car le moteur à combustion possède cette imperfection qui le rend presque vivant, animé par l’ensemble de ses pièces mécaniques en mouvement. Avec le temps, des constructeurs arriveront sans doute à distiller un plaisir électrique nouveau (comme la Hyundai Ioniq 5N) plus riche en émotions. Mais pour l’heure, difficile de faire mieux qu’une voiture thermique.

Tas de ferraille pour certains, œuvre d’art pour d’autres


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