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NOUS NE SOMMES PAS DE CE MONDE

par Béatrice Marie Balme

Je me souviens très bien de la fois où tout avait disparu. Tout ce que je vivais à la surface de ce monde avait disparu, non seulement Cette vie avec son histoire, ce corps mais également les archétypes. Tout était noir absolu. Plus de forme, plus rien. Il n’y avait que cette paix. Paix tellement grande, tellement intense que son immensité ne peut être comparable avec tout ce qui est vécu sur ce monde. Il n’y avait plus de mot capable d’exprimer quoique ce soit. Juste Cela. Tellement présent et en même temps tellement loin du personnage. Tellement loin de tout ce qui m’était connu jusqu’à présent. Plus de temps, plus d’espace, juste cet espèce de Point, noir. Ce Grand Silence.

Un silence qui prend toute la place et qui au retour dans la forme gagnait et se devait de gagner de plus en plus de place dans mon quotidien, parce que c’est ma nature, c’est notre nature originelle. La tension vers l’Ultime est évidente, chaque jour, à chaque situation que me présente la vie. Plus aucun besoin ne se présentait. Même mes amis de la forêt semblaient s’éloigner de ma réalité. Tout s’éloignait, sans regret, rien, le vide total. Plus aucune notion de mes vies en incarnation. En revenant, tout paraissait tellement fade et tellement pas vrai qu’il m’a été un peu difficile de reprendre contact avec le monde sur lequel Nous marchons. Cette paix est nourrissante. Elle n’a besoin de rien d’autre que d’elle-même. Que faisons-nous encore là dans cette forme ?

Je suis ce qui précède la pensée. Je suis ce qui précède toute histoire. La Création est une histoire. Donner vie à la matière me permet d’alimenter celle-ci de cette paix inneffable et de cette joie. Même si ce monde nous montre totalement l’inverse de ce que nous sommes. Même si je rencontre dans cette vie des êtres qui croient en leur histoire, en leur statut, qui croient en leur fonction, en leur rôle au sein de ce monde, des êtres qui croient au film qui se déroule et bien je ne peux que faire silence devant l’extravagance, devant la fatuité. Ce monde est ainsi. Dans la chair, nous vivons tous cela à un moment donné. Nous aimons jouer. Mais aujourd’hui, il y a ceux qui jouent à fond les vélos et ceux qui jouent de moins en moins, voir presque plus du tout. Ils sont installés dans Shantinilaya. Ils sont retournés dans la lumière noire. Ils sont juste tenus ici par le corps (en corps). Ils sont déjà là.

Nous avons cette opportunité de vivre la transsubstantiation via ce corps physique, de vivre le passage en conscience, tout comme Yeshua l’avait fait, durant les 3 jours. Jours de stase qui viennent ralentir, voir mettre fin aux fonctionnalités du corps que nous avions l’habitude de voir, que nous avions l’habitude de toucher, que nous avions l’habitude de remplir aussi. Cette paix qui nous gagne un peu plus chaque jour signe les prémices du Passage. Que c’est bon de s’installer dans la demeure de Paix suprême, dans la demeure éternelle. Certains parlent de respiration pour faciliter ce passage, cette installation. C’est évident. Je peux simplement vous confirmer que parfois vous ne respirez plus. Le souffle se coupe parce que vous devenez vous-même le Souffle. Vous êtes ce qui est, ce qui était et ce qui sera. L’Eternité.

Vous vivez réellement que vous êtes toutes les expériences et à la fois rien de cela. Vous ne pouvez donc juger, voir jauger qui que ce soit puisque tout finit par retourner au Point de départ tôt ou tard. Quoique vous fassiez sur ce monde,  votre priorité reste la Paix.  Vous êtes cela et êtes totalement, en Vérité, alimentés par cela, la Paix.

Alors que je contemplais la pointe de Trégastel depuis les hauteurs, je sentis un courant d’air puissant et doux passer, accompagné d’un battement d’ailes. Je scrutais les horizons mais ne voyais rien. Il y a avait juste le son. C’était quelque chose de grand. Je l’entendis se déplacer dans les airs. J’entendais le mouvement des ailes, mais ne voyais toujours rien. J’ai senti  une présence passer au dessus de ma tête. Un dragon me signalait sa présence. Il partait en direction de la forêt. J’entends encore le mouvement de ses ailes. Ce sont des choses que nous vivons dans la chair qui sont d’une telle intensité que cela vibre encore pleinement dans nos cellules.

Depuis plusieurs semaines, j’assiste à un regroupement de chats du quartier derrière ma baie vitrée, ainsi qu’à la danse joyeuse des hirondelles chaque soir. Même les goélands s’y mettent. C’est la ronde de chacun, sous l’oeil amusé des chats. Un renard a fait son apparition depuis quelques semaines aussi. Tous les soirs, il passe dans le jardin. Il fait sa ronde. Tous les habitants du quartier le voit. Les chats aussi. J’ai croisé son regard doux, mais il ne fait que passer. Certains lui déposent dans un coin un peu de nourriture.

C’est comme si la nature se mettait à chanter et à danser au rythme non pas des saisons mais au rythme de la Lumière.  Il y a comme une sorte d’effervescence.

Les deux petites chattes crème à poil de soie viennent de mettre bas. Neuf chatons viennent de voir le jour, dont 7 blancs. La famille s’est agrandit subitement. Nous avons beau ne pas être cette forme, mais nous avons l’opportunité de contempler ici-même nombreuses formes de la Création, dans la Joie.

Kenavo et à toujours.

Source: http://etoileenincarnationjournaldebord.blogvie.com/



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