Get Even More Visitors To Your Blog, Upgrade To A Business Listing >>

Jésus, notre propitiation

Le mot propitiation vient du latin propitiare, « rendre favorable ». Apaisement de la colère de Dieu, qui le rend favorable.
Ceci s’opère par un acte de rachat ou de réparation d’une faute par le moyen d’un acte cultuel ou d’un sacrifice expiatoire au cours duquel la victime était offerte pour les péchés du peuple ou d’une personne.

Le verbe hébreu traduit par expier ou faire l’expiation dérive d’une racine qui signifie couvrir (kaphar) (Ps 65.4 ; 78.38). Par l’expiation, la faute est couverte et rendue invisible.
Le propitiatoire était le couvercle de l’arche dans le tabernacle et dans le temple (Hé 9.5). C’est là qu’au cours des sacrifices d’expiation, le souverain sacrificateur faisait une fois par an l’aspersion du sang pour obtenir la purification des péchés du peuple (Ex 25.17 ; 37.6 ; Lv 16. 13-15). Il demandait par là que Dieu soit propice au pécheur, c.-à-d. favorable.

Selon la volonté de Dieu le Père, Jésus Christ s’est offert lui-même en expiation pour le péché des hommes (Jn 10.18 ; Ep 5.2 ; Hé 9.14).
L’idée de propitiation apparaît dans le Nouveau Testament en Lc 18.13 ; Rm 3.25 ; 1Jn 2.2 ; 4.10).

Le mot grec traduit par victime expiatoire signifie plus exactement : victime propitiatoire, c’est-à-dire destiné à rendre Dieu propice. Et Jésus, par son sacrifice sur la croix, a pleinement satisfait aux exigences d’un Dieu saint réclamant le jugement du péché et il est de ce fait devenu notre propitiation. Par son sacrifice sur la croix, Jésus « cache » par son sang, nos fautes aux yeux de Dieu et, de ce fait, nous le rend propice.

Il était nécessaire, avant d’entrer dans le vif du sujet, de fournir quelques très succinctes  explications sur des termes dont le lecteur ne serait pas forcément très familiarisé.

«Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un défenseur auprès du Père, Jésus-Christ le juste ; et il est lui-même propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.» 1Jn 2.1-2

«En ceci l’amour de Dieu a été manifesté en nous, c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui.
En ceci est l’amour, non en ce que nous avons aimé Dieu, mais que lui nous a aimés, et qu’il a envoyé son Fils comme propitiation pour nos péchés.»
1Jn 4. 9-10

En hébreu, le mot propitiation s’écrit ainsi :

(kaparah) Propitiation (11+17+20+5) = 53

Nous reconnaissons cette valeur alphanumérique comme étant aussi celle de:

(Yeshoua) Jésus (10+21+6+16) = 53

Cette simple opération alphanumérique nous confirme, s’il en était besoin, que seul Jésus pouvait être propitiation pour nos péchés. Lui et nul autre.

Littéralement, le texte dit que Jésus est propitiation pour nos péchés, un mot très théologique (ilasmos en grec) qui signifie apaisement, satisfaction. Dans l’économie divine, il fallait que justice soit faite et, sur la croix, Jésus a pleinement satisfait cette exigence.

Rappelons encore que dans l’Ancien Testament, le propitiatoire était le couvercle de l’arche de l’alliance. Il se trouvait dans le Lieu très saint dans lequel, une fois par an, pour le Yom Kippour, le Jour des expiations aussi appelé Le grand pardon, le grand prêtre entrait afin d’asperger le propitiatoire de sang (Lv 16.15-17). C’est là que les péchés étaient couverts, ce qui apaisait la colère de l’Éternel en attendant que Jésus vienne et offre le sacrifice parfait qui satisferait pleinement sa justice (Hé 7.26-28; 9.6-15; 10.1-18). Par amour pour nous, le Fils de Dieu s’est offert volontairement en sacrifice propitiatoire afin de prendre sur lui le jugement de Dieu qui nous était destiné.

L’apôtre Paul écrit :
«C’est lui (Jésus) que Dieu a offert comme une victime destinée à expier les péchés, pour ceux qui croient en son sacrifice» (Rm 3.25).

Plusieurs siècles avant la croix, le prophète Ésaïe l’avait annoncée:
«Mais c’est pour nos péchés qu’il a été percé, c’est pour nos fautes qu’il a été brisé. Le châtiment qui nous donne la paix est retombé sur lui et c’est par ses blessures que nous sommes guéris» (Es 53.5).

Et dans le Nouveau Testament, on lit :
«Celui qui était innocent de tout péché, Dieu l’a condamné comme un pécheur à notre place pour que, dans l’union avec le Christ, nous soyons justes aux yeux de Dieu» (2Co 5:21).

«Le Christ nous a libérés de la malédiction que la Loi faisait peser sur nous en prenant la malédiction sur lui, à notre place. Il est, en effet, écrit : Maudit est quiconque est pendu au gibet» (Ga 3.13).

«Le Christ lui-même a souffert la mort pour les péchés, une fois pour toutes. Lui l’innocent, il est mort pour des coupables, afin de vous conduire à Dieu» (1Pierre 3.18).

Le terme propitiation signifie, pour tout dire, la satisfaction de la justice de Dieu. Dans l’Ancien Testament, ce mot désignait le couvercle du coffre sacré qui se trouvait dans le Lieu très saint. Il comportait des cornes à ses extrémités qui étaient enduites de sang une fois par an par le grand prêtre, lors de la cérémonie très solennelle appelée Yom Kippour, ou Jour des expiations. Suite à cette célébration, Israël était accepté par Dieu comme son peuple pour une autre année. Le couvercle du coffre sacré était le point de rencontre entre un peuple pécheur et l’Éternel le Dieu trois fois saint.

Aujourd’hui, c’est Jésus qui est notre propitiation et il n’y a pas d’autre point de rencontre entre l’humanité coupable et Dieu. Hors Jésus, pas de salut. Il est notre unique intermédiaire. L’apôtre Paul déclare que «Jésus est le seul médiateur entre Dieu et les hommes» (1Tm 2.5) parce que c’est lui qui a fait l’expiation des péchés. Jésus a lui-même déclaré : «Nul ne vient au Père que par moi» (Jn 14.6 ).

 


Tagged: Ancien testament, hébreu, Nouveau Testament, Propitiation


This post first appeared on Crossmeetings – Rencontres Croisées De Chiffres, please read the originial post: here

Share the post

Jésus, notre propitiation

×

Subscribe to Crossmeetings – Rencontres Croisées De Chiffres

Get updates delivered right to your inbox!

Thank you for your subscription

×