«N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de José, de Judas et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici, parmi nous ? Il était pour eux une cause de chute.» Mc 6.3

(Ben Myriam) Fils de Marie (2+14+13+20+10+13) = 72

Toute la famille de Jésus, ses frères et ses sœurs compris, était des gens ordinaires, alors les habitants de ce lieu,  se montrèrent particulièrement méprisants en disant : «N’est-il pas le fils de Marie» ? En effet, selon l’usage juif, on ne décrivait jamais un homme comme le fils de sa mère, même si celle-ci était veuve, sauf pour l’insulter. C’était un affront bien calculé, car il suggérait également qu’il y avait quelque chose d’inhabituel, voire de louche à propos de sa naissance.

«Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, Où je susciterai à David un germe juste ; Il régnera en roi et prospérera, Il pratiquera la justice et l’équité dans le pays.» Jr 23.5

(malak mélek) Il régnera en roi (13+12+11+13+12+11) = 72

Le germe juste est un terme prophétique qui désigne le Messie. Il est ainsi nommé une première fois par Ésaïe (Es 4.2) et après par Jérémie.
Le Messie est appelé un germe (ou fils) de David. Dans Za 3.8, il est appelé « mon serviteur, le germe », dans Za 6.12, « un homme …  le germe », et dans Es 4.2, « le germe de l’Éternel ». Ces passages correspondent aux quatre manières de présenter Jésus Christ dans les évangiles : roi, serviteur, Fils de l’homme, et Fils de Dieu.

Bien que Marie, mère de Jésus, fut loin de toujours recevoir, de la part de ses concitoyens,  l’hommage et le respect qui lui étaient dus. Elle conservait au fond de son cœur, comme un précieux trésor, le souvenir de l’annonce qu’un jour lui avait faite l’ange Gabriel :

«Or, au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé de Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth,vers une vierge fiancée à un homme nommé Joseph, de la maison de David ; et le nom de la vierge était Marie.
Et l’ange, étant entré auprès d’elle, dit : Salut, toi qui as été reçue en grâce : le Seigneur est avec toi !
Mais elle fut troublée de cette parole, et elle se demandait ce que pouvait être cette salutation.
Et l’ange lui dit : Ne crains point, Marie, car tu as trouvé grâce devant Dieu ; et voici tu concevras en ton sein et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père, et il régnera sur la maison de Jacob éternellement, et il n’y aura pas de fin à son règne.» Lc 1.26-33

Ici aussi, le croisement alphanumérique des lettres et des mots conforte notre foi en ce que Marie reçut un jour l’honneur d’être la mère de Jésus, notre Grand Roi.

Aucune histoire ne surpassera jamais en beauté et en grandeur le merveilleux récit de l’humble vierge Myriam de Nazareth, mère de notre grand Roi et Fils de Dieu Jésus. Oui, véritablement, Marie était, de toute éternité, destinée à être la mère de Jésus, notre unique Roi.

 

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