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CAMEROUN :: Nasser Njoya : Une vie d’audace, de travail et de succès !  :: CAMEROON

44 ans et chef d’entreprise depuis déjà 20 ans ! Et l’aventure ne fait que commencer, car Nasser Njoya, patron du holding Palmarès World, ne se fixe aucune limite dans l’exploration de nouvelles possibilités.

Le poète Virgile disait : « La fortune sourit aux audacieux ». Traduction : ce sont ceux qui tentent tout qui ont le plus de chance de réussir. A 24 ans seulement, Nasser Njoya crée Palmarès en 2002, Avec juste trois petites années d’expérience professionnelle. Une agence de communication qui va très vite s’imposer dans le secteur au Cameroun et à l’international, en élargissant son champ de compétence. 

Deux ans plus tôt, il avait dû faire preuve d’une audace inouïe pour se faire recruter. Fraîchement rentré de France, où il venait d’obtenir son Master en communication à Sup de Co de Nantes, il cherche naturellement un emploi et dépose son CV dans quelques agences. 

Un jour en visite chez son oncle Salif Lamaro, alors DGA de la SGS, il tombe sur une plaquette signée Synergie Saatchi & Saatchi, l’une des agences de communication les plus capées du pays. Que va-t-il faire ? Au lieu de demander par exemple à son oncle de l’y introduire, le lendemain, Nasser NJOYA, qui hait l’entregent, entre dans une cabine téléphonique, se met un mouchoir pour «vieillir» sa voix et demande à parler à la patronne. Au bout du fil, Elissar Wolber, une jeune femme ambitieuse et laborieuse. Il se fait passer pour Salif Lamaro son oncle, la félicite pour la qualité de la plaquette produite par l’agence, puis la prie de bien vouloir recevoir… son neveu qui s’intéresse à la communication, « sans aucun engagement de votre part », précise-t-il. Rendez-vous obtenu pour le lendemain après-midi. Le jeune Nasser est recruté au terme de son entretien comme chef de publicité. Il y reste deux ans avant d’entrer à Océan Ogilvy, une autre agence de renom.

«La peur est l’ennemie de l’homme d’action.»

D’audace, il lui en avait déjà fallu pour revenir au Cameroun alors que tout était rose pour lui en France. Au pays pour les obsèques de sa mère, il décide de ne plus rentrer, alors qu’il n’a pas tout à fait terminé ses études. Au grand dam de sa sœur aînée et de sa copine d’alors, une française, qui s’étonne de ce qu’il fasse le chemin inverse pendant que les Africains migrent par vagues vers l’Europe. Réponse sans appel : «Tout est déjà fait chez vous. Chez nous, tout est à construire».
C’est que cet homme de 21 ans, qui «pense comme un moine », pour reprendre ce propos de Jay Shetty, ne connaît ni le doute, ni la peur : «Je ne doute jamais. Je peux me remettre en cause (…) La peur ne réduit pas l’intensité du danger. Elle annihile nos capacités de réflexion et d’action. La peur est l’ennemie de l’homme d’action.» C’est davantage vrai aujourd’hui pour celui qui a pour crédo l’audace de croire, l’audace d’oser, de même que les idées positives, la bienveillance, l’ambition et la confiance en soi. Sa précocité, son esprit conquérant, son obstination à viser les sommets peuvent surprendre ceux qui ne le connaissent pas. Mais dès lors que l’on sait que Nasser Njoya est un prince Bamoun natif de Nkongsamba, jadis troisième ville du Cameroun, ville cosmopolite au-delà des frontières nationales « modèle du vivre-ensemble », comme il dit ; qu’il a pour référent historique son arrière-grand-père le Sultan Njoya et son aïeul Charé Yen, le fondateur du royaume Bamoun qui avait vaincu tous les obstacles possibles et imaginables de Bankim à la plaine du Noun, à pied et dans la brousse ; qu’il a une confiance absolue en lui et pense que tout est possible à la condition qu’on s’en donne les moyens, on comprend très aisément sa trajectoire aussi rectiligne…
Un passage éclair à Océan Ogilvy où il est servi par des circonstances contradictoires. L’agence accumule des arriérés de salaires et en sa qualité de chef de publicité senior, il gère un portefeuille de clients qui ont signé sur son nom, qui l’avaient d’ailleurs suivi depuis son départ de Synergie Saatchi & Saatchi. Il ne se voit pas en train de jouer les bohèmes avec ces clients qui lui font confiance. Et décide alors de voler de ses propres ailes. Nous sommes en mars 2002, le jeune prodige est dans sa vingt-quatrième année. 

Une success story tout en slogans et en diversité

Son intelligence de situation l’incline à lancer Palmarès plutôt qu’à toquer à la porte d’une troisième agence. Son séjour à Synergie Saatchi & Saatchi où il bénéficiait des commissions sur le chiffre d’affaires de son portefeuille, le paiement de ses arriérés et de sa prime de bonne séparation par Océan Ogilvy lui ont permis de constituer une cagnotte de sept millions de francs. Il prend un loyer, boulevard de la Liberté à Douala, en sous-location à 50.000 francs auprès d’un ami. 

Ainsi commence une aventure fulgurante avec le plus jeune patron d’une agence de communication. Une première année féérique, avec un chiffre d’affaires de 150 millions de francs Cfa en 9 mois d’activité. Les clients qui ont fait confiance à cette pépinière d’entreprise sont des gros budgets : Cimencam, Pirelli, Guinness, Alios Finances, Bicec, Chronopost… Le jeune Dg est à tu et à toi avec les directeurs généraux de ces firmes, « tous des expatriés, sauf Madame Elisabeth Nkondo de la Bicec, précise-t-il. J’ai obtenu leurs budgets sans dessous de table. A ce jour, vingt ans plus tard, je n’ai jamais glissé une enveloppe pour obtenir un budget », insiste Nasser Njoya, en réponse aux jeunes qui croient que rien n’est possible sans la corruption. Une année faste, favorisée par la tenue de Promote et de la coupe du monde Japon-Corée, deux grands événements au cours desquels Palmarès va accompagner certains de ses clients. 

Palmarès va connaître aussi rapidement qu’elle a démarré sur des chapeaux des roues sa crise de croissance, avec en plus une année 2004 difficile. Mais son affiliation à FCB Wordlwide (troisième plus vieille agence de publicité du monde, présente dans 90 pays), signée en 2003, va lui permettre non seulement de redresser sa courbe, mais surtout de poser son empreinte sur l’Afrique, et même sur l’Europe. La jeune agence avait ainsi ravi la vedette à six consœurs short-listées par le géant américain de la publicité FCB (Foote Cone and Belding). 

A partir du Cameroun, FCB Palmarès, bénéficiant du prestige, du networking, de la formation de l’enseigne américaine, se lance ainsi à la conquête de l’Afrique : Tchad (L’opérateur de téléphonie TIGO, actuel Moov), Congo, RDC (l’opérateur de téléphonie Vodacom en collaboration avec l’agence CMTC-FCB), Gabon (Gras Savoye), Guinée Equatoriale (la compagnie aérienne espagnole IBERIA), RCA (Atlantique Cellulaire, actuel Moov), Niger (l’opérateur de téléphonie Telecel, actuel Moov), Afrique du Sud, Rwanda, RDC, Maroc, Espagne (avec un prestigieux client comme la Liga espagnole)… Les campagnes se succèdent et séduisent de plus en plus de clients. Le groupe qui a désormais une réputation internationale, aligne désormais les prix et récompenses. À ce jour, Nasser NJOYA est le publicitaire camerounais ayant le plus accompagné les opérateurs de téléphonie mobile.

Les idées foisonnent et Palmarès diversifie ses activités. Elle lance en 2009 la toute première agence de marketing sportif en Afrique francophone dénommée Palmares Sport Orgnization et signe la même année un contrat d’accompagnement avec la Fédération camerounaise de football. Une première au Cameroun.  

S’étant lancé dans la pratique du golf en 2007, il ressent le vide qu’a besoin ce sport qui génère rien qu’aux USA 81 milliards de dollars par an, et lance en 2010 Golfica, tout premier média de golf en Afrique francophone, et distribue le magazine au Cameroun et au Gabon.

La diversification suivra en 2017 au Parc des Princes, lors du SPORTEM (Salon Européen du Marketing Sportif) de Match One, le réseau social pour acteur du sport. PSO était la seule agence africaine et son produit prenait une dimension internationale. 

On retrouve désormais le groupe dans le sport, les médias, dans l’ingénierie culturelle et artistique, avec des bureaux à Kigali au Rwanda, à Casablanca au Maroc et l’ouverture d’un bureau hub Afrique de l’Ouest en décembre 2022 à Abidjan en Côte d’Ivoire ; des concepts comme le Palmarès Human branding qui soigne l’image et gère les contrats marketing des stars comme les footballeuses Nchout Ajara ou Gabrielle Aboudi Onguéné, devenues des marques ou des artiste Stanley Enow, Ko-CI, le volet image des vainqueurs de Mützig star à travers son agence d’ingénierie artistique et culturelle créée en 2022, une fois de plus, la première du genre au Cameroun.

Une confiance en soi inébranlable

Mais qui est donc cet homme dont la réussite professionnelle prend des allures de conte de fée ? Aussi grand que discret, Nasser Njoya est un concentré d’oxymore : fils de l’une des plus grandes et influentes familles du Cameroun, ce descendant de la couronne Bamoun étouffe d’humilité là où beaucoup auraient joué de trafic d’influence pour atteindre le soleil. Il fait tout pour ne pas être perçu comme un simple « fils de », comme par exemple le fait de refuser de travailler avec la Fécafoot alors dirigée par son cousin Seidou Mbombo Njoya, alors même que PSO, son agence de marketing sportif, créée en 2009, la toute première du genre au Cameroun et en Afrique francophone, jouit de toute la légitimité et de toutes les compétences nécessaires et s’exprime brillamment sur ce terrain depuis sa création. PSO comptait d’ailleurs déjà parmi ses clients les fédérations camerounaises de golf, cyclisme, handball, et également des fédérations au Rwanda et au Maroc. 

En 2021, membre de la commission marketing du COCAN 20/21 durant le CHAN (championnat d’Afrique des Nations), soucieux de sa réputation et fidèle à ses valeurs vertueuses, afin d’éviter tout conflit d’intérêt avec le COCAN et certains de collaboration avec la CAF et autres partenaires de la CAF, Nasser NJOYA dépose sa démission. Chose rare dans le landerneau local.

Depuis sa petite enfance, l’enfant de Nkongsamba est un amoureux de la lecture. Il lit tout ce qui lui passe par la main. Mais surtout, il n’hésite pas à sacrifier son argent de poche pour se procurer de la lecture. Il se surclasse en lisant les ouvrages des classes 3 ou 4 ans supérieures. Ainsi découvre-t-il la philosophie dès la classe de 4ème. En 1991, en séjour à Nkongsamba à l’occasion des obsèques de Mgr Albert Ndogmo, raconte-t-il, son oncle, le sultan Ibrahim Mbombo Njoya, donne à ses frères et lui de l’argent de poche. Quand sa mère demande à sécuriser leur argent, Nasser Njoya avait déjà commencé à dépenser le sien en journaux (Jeune Afrique, L’Equipe, France Football, Onze Mondial, Cameroon Tribune…). 

Sa gestion managériale, construite au fil des années sur le terrain mais aussi à travers des formations modulaires ici et ailleurs, s’appuie sur un sens aigu d’inventivité, une grande capacité d’anticipation, une immense force mentale et une vision transversale. C’est ainsi armé qu’il réussit à sortir du marasme qui secoue Palmarès en 2014. Entré en communication quasiment par le haut, il est désormais aussi dans la restauration haut de gamme. En Novembre 2021, le Prince du Noun monte, avec sa précieuse épouse d’origine marocaine qu’il appelle affectueusement Queen, le restaurant Maroquiya, basé à Bonapriso. En un an,Maroquiya est déjà une destination gastronomique à Douala pour les connaisseurs. Maroquiya Douala est le premier d’une chaîne de restaurants que le couple Njoya souhaite étendre dans un premier temps à Kinshasa, Dar-El Salam, Accra et Cotonou.

L’Afrique c’est le terreau de Nasser Njoya, et la jeunesse le cœur de ses préoccupations : « Nous avons 54 merveilleux pays. Ce qui n’est pas réalisable au Cameroun, l’est forcément ailleurs (…) Je voudrais faire comprendre aux jeunes que tout est possible : Ayez de l’éthique dans vos projets. On peut gagner de l’argent de manière vertueuse ». 

Express

Né le 22 mai 1978 à Nkongsamba
Ecole publique Groupe II : CEPE
Lycée de Nkol Eton : 
Institut Samba : Probatoire D, Bac D
Sup de Co de Nantes : Master en communication
2002 : Palmarès
2003 : Signe avec l’américain FCB Worldwide
2009 : lance l’agence de marketing sportif PSO (Palmarès Sports Organisation)
2010 : Golfica, premier magazine de golf d’Afrique francophone
2017 : Lance MatchOne, plate-forme de networking entre les sportifs
2017 : Ouvre PSO à Casablanca au Maroc
2018 : Accompagne la campagne digitale de l’assureur marocain SAHAM avec son agence FCB Palmares sur 13 pays en Afrique
2019 : Ouvre PSO à Kigali au Rwanda
2020 : Ouvre à Casablanca la holding Palmares World
2021 : Ouvre avec son épouse Maroquiya, restaurant de gastronomie marocaine
2022 : Lance avec un associé Palmares Play,  agence d’ingénierie culturelle, artistique et événementielle 

Récompenses

2005 : Obtient à Johannesburg le FCB AWARDS de la meilleure campagne de publicité sur un média radio pour le compte de son client CIMAF
2007 : Prix COMNEWS de la meilleure campagne marketing pour le compte de son client le détergent OMO 
2009 : Prix COMNEWS de la meilleure campagne de communication corporate pour le compte de GUINNESS Cameroun

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