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Camping de la malchance chanceuse

Préface : Ce billet est anormalement long, j’en conviens. Mais comme mon blogue est principalement comme un journal familial, je tenais à rédiger les détails de cette aventure pour en garder une trace fraîche. Je suis certain qu’il sera très amusant, pour moi et les autres, de relire ce texte plus tard. À vous de juger si vous avez le temps de le lire ou non.

Nous revenons d’une activité de vacances que nous sommes pas prêts d’oublier. Epic! C’était presque digne de La foire aux malheurs. Je vais tenter de vous en raconter quelques juteux détails.

JEUDI, 16 juillet

Nous sommes allés à la Réserve faunique Papineau-Labelle pour notre camping cette année. Un choix un peu au hasard des disponibilités des populaires sites de camping de la SÉPAQ. Environ trois bonnes heures de route qui se terminent par un peu plus de 20 km de chemin de terre. En fait, ça ressemblait plus à un chemin de roches (pas du gravier là, de la roche). Bref, nous arrivâmes en un morceau, malgré quelques courbes dignes des plus grands rallyes automobiles et d’un chemin qui parfois voulait disparaître avec l’eau abondante de notre actuelle saison estivale.

Arrivés, notre terrain était dans une pente abrupte que la voiture ne pouvait monter et l’emplacement pour la tente laissait tout juste l’espace nécessaire pour notre tente familiale.

Heureusement, les Beauchesne héritèrent d’un site un peu plus accueillant où nous passâmes le plus clair de notre temps durant ce mémorable séjour. Mais devinez qui était au rendez-vous pour nous accueillir ? Bien sûr la pluie. Mais quand même pas trop longtemps, pour ne pas être trop impolie face aux nouveaux arrivants. Laissant place à une éclaircie, nous pûmes faire le feu nécessaire pour les délicieux hambourgeois prévus pour le souper. Pendant ce temps, nous allâmes découvrir le lac Joinville. Depuis notre plage, le décor était SPECTACULAIRE et vaut probablement à lui seul, tous les problèmes de notre aventure. C’est après le souper (vers 20h30) que Claude et moi fîmes une saucette dans le lac avec le plus grand plaisir. Et nous avons terminé la soirée autour d’un bon feu de camp avec les traditionnelles guimauves. La nuit fut somme toute acceptable.

VENDREDI, 17 juillet

Après un copieux déjeuner préparé par mes bons soins (faut bien que je serve à quelques choses) nous décidâmes d’entreprendre une agréable ascension du mont Bondy. Ascension tout de même assez éprouvante pour les enfants, en particulier pour Anne qui passa à deux doigts de rebrousser chemin. Le sentier n’était pas du tout aménagé et la pluie des dernières semaines rendait certains passages boueux, voire carrément marécageux. Mais avec de la persévérance et un peu de sueur, nous atteignîmes le sommet où un belvédère est aménagé pour s’y reposer. Nous y passâmes quelques minutes, à reprendre notre souffle et surtout à admirer le paysage montagneux de la région.

Dès le début de la descente, le temps commençait à se couvrir. Le petit vent était la bienvenue après autant d’efforts. Mais rapidement, la pluie (encore elle) commença et nous pressa à accélérer notre cadence tout en restant prudents. Mais cette pluie, qui au début avait de la difficulté à nous rejoindre au travers des épais feuillages des arbres se transforma rapidement en un orage soutenu qui nous détrempa complètement de la tête aux pieds. Complètement détrempés, il ne faisait maintenant aucune différence de se presser autrement que pour arriver à la voiture pour se protéger de la pluie et retrouver un peu de chaleur.

Revenus au campement, la pluie cessa un peu le temps de préparer le dîner, une bonne (et surtout chaude) soupe aux tomates que Claude nous prépara. Ci tôt terminé, la pluie recommença de plus belle, confinant les enfants aux endroits secs (grosso modo, la tente-roulotte de Claude) pour s’amuser un peu. La pluie cessa de nouveau quand l’heure du souper approcha, pour préparer une pittoresque fondue chinoise. Les enfants soupant en premier eurent tout juste le temps de finir leur repas que la pluie recommença encore plus torrentueuse. Nous dûmes donc, nous les adultes, finir le souper à l’intérieur de la roulette avec les enfants qui jouaient où l’espace le permettait. À l’étroit, nous avons tout même apprécié notre repas. La pluie cessa, et par presque miracle notre feu de camp était encore en vie, ce qui permit de finir encore la soirée autour de ce dernier.

À peine couché, dans nos sacs de couchage, devinez qui était de retour ? Mais oui, la pluie, qui d’autre ? Heureusement qu’avec Claude nous avions installé une bâche supplémentaire par-dessus notre petite tente, ce qui la protégea grandement, nous laissant au sec pour dormir, mais pas au « calme ». La pluie qui tombait (que dis-je, s’abattait!!!) sur cette miraculeuse bâche provoquait un fracas qui nous (Nath et moi) empêcha de bien profiter de la nuit. Heureusement, les enfants ne s’en sont même pas aperçus!

SAMEDI, 18 juillet

La pluie cessa vers 6h du matin. À peine le temps de préparer le déjeuner que la pluie recommença ENCORE et ENCORE… (J’ai mangé en dernier, sous les premières gouttes.). Ras le bol, nous avons démonter le campement en grande partie sous la pluie battante, encore une fois détrempés et cette fois un peu plus démoralisés. Vers midi tout était prêt, c’était l’heure de quitter (et naturellement, le soleil se pointait le bout du nez).

Épuisés, mais confortablement assis dans nos voitures surchargées, toute cette folle aventure était derrière nous. La paisible maison nous attendait et nous protègerait de la pluie, du froid et des moustiques! Enfin la paix, était à un peu plus de 3 heures de nous.

Mais comble de malheur, cela ne pouvait pas finir aussi facilement que cela. La roue gauche de la tente-roulotte de Claude décida tout bonnement de quitter l’aventure sans crier gare. Roulant derrière le camion de Claude, je pus voir le spectacle au complet. La roue commença a s’agiter de gauche à droite pour enfin se détacher de l’essieu et s’envoler à plusieurs mètres de hauteur (4 ou 5 mètres, facilement) pour atterrir dans le fausset gauche de la 117 pendant que Claude se dirigeait vers l’accotement de droit avec une remorque estropiée. La chance voulue cette fois que tout ça arriva juste en face de la demeure d’un réel « Bon Samaritain« . Équipé d’un tracteur et de quelques outils, il permit à Claude d’installer sa roue de secours et de regonfler son pneu en échange d’une simple poignée de main, malgré une offre de compensation équitable.

Le reste du chemin se déroula heureusement bien et sans problème, avec notre éternelle compagne, la pluie, toujours au rendez-vous.

Malgré tout, nous avons eu du plaisir et tout s’est bien terminé, sauf peut-être pour la roulotte, qui en était probablement à son dernier séjour de camping, c’est à suivre…

É



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