Je vous invite à lire Cette petite chronique qui revient sur le parcours de Reggae-Unite avec qui nous partageons la même passion et travaillons depuis 2012 : en effet en 15 ans d’existence bien des choses ont changées, et c’est l’occasion de revenir sur le travail accompli.
Revenir en arrière, ça nous amène aussi à nous demander où en est le reggae aujourd’hui, comment continuer à faire vivre cette culture et cette passion dans des pays et une époque de plus en plus sourds et aveugles à ce qui est dit dans ces « conscious sounds, uplifting sounds » que l’on diffuse avec MaxHIM depuis des années. Jamais le message de ces artistes que l’on essaie de promouvoir n’aura été plus pertinent et plus nécessaires (« Reggae Music is needed now more than ever » – Anthony B) car toutes ces années à nous avertir (complotistes!) de ces projets de mort, de cette corruption massive qui s’exposent à présent sans plus aucune pudeur au grand jour (« I told you » dirait Jah Mason ou « longtime mi a tell yah » version Capleton)… et pourtant il semble de plus en plus difficile de le faire entendre tout ça et de le partager.
Le message est toujours le même : celui de l’unité, seul moyen des peuples pour se libérer des « imperial mastas » en tous genre !

Et donc « Power to the people ! »

Tiens à cette occasion je vais retranscrire ce couplet d’Anthony B qui me fait toujours des « gouzis gouzis dans le dos » chaque fois que je l’écoute et qu’il ne faut pas perdre de vue car YO! THAT IS OUR FUTURE :

Inna di future, mi nah see no more banker,
no more gun nor war tanker
no more death stress and hunger
no more weakness, cos everybody’s stronga !

Inna di future mi no see no prime minister,
no more president nor imperial master,
no slavery, no border, inna di future nobody nah need visa

Equals rights so we no have (?…)
No religion, no priest and no pastor,
We no haffi pay fi light & water,
YO ! THAT IS MY FUTURE