Journaliste emblématique de BFMTV et RMC, Jean-Jacques Bourdin, le monument de la télévision est passé à côté de la fin du scrutin présidentiel. L'animateur de soixante-douze ans n'est plus apparu à l'antenne. Une décision inattendue que le célèbre présentateur a dénoncé avec la plus grande fermeté à plusieurs reprises sur son compte twitter.

Le vingt-quatre avril dernier, jour de la réélection du président de la République Emmanuel Macron, l'intéressé a en effet évoqué à sa manière sa date de grand retour à l'antenne de BFMTV et RMC, qu'un grand nombre de français lui demanderaient souvent dans les réseaux sociaux : 

"bientôt"… Un poste auquel sa femme, la journaliste Anne Nivat a répondu du tac-au-tac. "Ceux qui t'ont salement écarté de ta passion, de ce que tu fais depuis tant d'années avec professionnalisme, sont incapables de saisir le lien qui t'unit à ton public", a estimé la femme de Jean-Jacques Bourdin.

La justice française a classé sans suite la plainte déposée par l'animatrice Fanny Agostini, en raison de la prescription des poursuites pénales. Selon la présumée victime, Jean-Jacques Bourdin aurait tenté de l'embrasser de force dans une piscine de Calvi, ville située sur la côte nord-ouest de la Corse, en deux mille treize, lors d'un voyage dans le cadre de son travail. Le dévoilement de la plainte avait fait l'effet d'une douche froide. En réaction, le groupe Altice Média avait écarté son journaliste star de l'antenne. De son côté, sa cher et tendre Anne Nivat a été mêlée malgré elle à cette affaire, en pleine sortie de son nouvel ouvrage d'enquête.