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Un truc modeste

Si vous avez passé la journée en cours

Arras : un individu attaque au couteau plusieurs personnels du lycée Gambetta faisant 1 mort et 2 blessés graves avant d'être interpellé par la police, le parquet national antiterroriste se saisit de l'affaire, Macron dénonce "la barbarie du terrorisme islamiste" (voir articles suivants)

Arras (bis) : la victime est un professeur de lettres de 57 ans qui, en tentant de s'interposer, a "sans doute sauvé beaucoup de vies" (Macron)

Arras (ter) : alors qu'on doit commémorer lundi les 3 ans de l'assassinat de Samuel Paty, BFM rappelle qu'en 40 ans, "une dizaine" de professeurs ont été tués dans le cadre de leur fonction

Gaza : au moins 420 000 personnes déplacées (ONU), Israël demande à la population du nord de l'enclave (environ 1M de personnes) de "s'éloigner" avant 20h, le Hamas dit aux habitants de rester dans "leurs foyers"

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Arras : ce que l'on sait

Le suspect -- Mohammed Mogouchkov -- (20 ans), arrivé en France il y a 15 ans, est d'origine tchétchène. La nationalité française lui avait été refusée l'an dernier mais il n'était pas expulsable. Un de ses frères est actuellement en prison pour "association de malfaiteurs terroristes" et un autre a été condamné pour relais de propagande terroriste. Mohammed Mogouchkov était lui-même fiché S depuis quelques mois pour radicalisation et appartenance à la mouvance islamiste.

En lire plus dans Le Figaro →

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Fiche S : ce qu'elle ne peut pas faire

En France, on compte environ 8 000 fichés S (S pour "Sûreté de l'Etat") dont des islamistes radicaux comme des partisans de l'ultragauche et de l'ultradroite. Ces individus sont considérés comme "potentiellement dangereux" par les services de renseignement mais la fiche S n'est "pas une condamnation, ni même une décision judiciaire". Elle ne permet pas non plus de "retirer le statut de réfugié" ou de "fonder une décision d'expulsion" et reste donc un simple "outil policier" de surveillance. 

Sur la Fiche S, lire ce très bon papier de The Conversation dont les citations de notre article sont tirées →

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La 2 Do du week-end

Ce week-end on va faire deux trucs. Qui se compensent.

Samedi, nous prendrons une heure et demie pour regarder le documentaire de Dror Moreh : The Gatekeepers. Sorti en 2013 et nommé aux Oscars (catégorie meilleur docu) cette même année, The Gatekeepers interviewe six des sept responsables, entre 1980 et 2011, de la Sécurité intérieure en Israël, le Shin Beth, dont la mission est de protéger le pays contre le terrorisme. Le quotidien de la lutte, l'absence de perspectives/plan à long terme, "le prix à payer pour exercer une violence d'Etat", tout est abordé sans détour "avec une liberté rare, même dans une autre démocratie" (Samuel Blumenfeld, Le Monde). Des gens qui ne parlent jamais mais dont on soupçonne que la conversation nous apportera autrement plus que les bavardages et anathèmes entendus cette semaine.

Dimanche, nous nous régalerons des conséquences d'un très heureux hasard. L'autre jour, entrant dans une librairie à la recherche d'un livre que nous ne trouvâmes point, notre regard fut attiré par une belle couverture où nous reconnûmes le trait aimé de Loustal et nous lurent le nom – révéré – de Simenon. C'était bien entendu trop pour que nous ne procédions pas immédiatement à l'achat de ce "Simenon, l'Ostrogoth" belle et longue BD racontant les débuts de l'écrivain : le Paris artiste des années 30, la bohème, le premier été à Porquerolles… bref un bonheur et une innocence dont l'actu de cette semaine nous a fait douter qu'ils existent encore.

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La bande son du week-end : Simplement Sheller

Ce vendredi 13 devait pourtant nous apporter une bonne nouvelle. Mieux : une petite thérapie. Pas un antibiotique éradicateur d'injustice, certes, non, un truc plus modeste mais qui fait vraiment du bien : le mot juste de quelqu'un qu'on aime, une caresse toute légère. Oui, en ce jour nous nous réjouissions de la sortie du disque de reprises des chansons de William Sheller par les meilleures voix de la scène française. De joie, il ne saurait plus être question aujourd'hui… restent les mots justes, la caresse et quelqu'un qu'on aime. De quoi être – malgré tout – un homme heureux.

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