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☀️ Ce village des Alpes et ses neuf habitants sont coupés du monde

Vendredi 13 octobre 2023

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  l'actu locale

C'est la vie !

Bonjour à toutes et à tous,

Au sommaire :


- Gigi vit en colocation pour ne pas vieillir seule

- Ancien cycliste pro, Daniel a inventé une selle de vélo d'un nouveau genre

- Ce retraité propose du café sur son scooter

- Xavier a fait à manger aux stars de cinéma pendant 30 ans

- Ce Village Des Alpes et ses neuf habitants sont coupés du monde


Bonne lecture,

Florent Servia

Journaliste actu.fr

C'est son histoire

Gigi vit en colocation pour ne pas vieillir seule

Gigi et irène débutent leur colocation et seront bientôt rejointes par Marie, qui arrive d'Irlande ©Annick Guillemot / La Presse d'Armor

Après une première expérience qui n'a pas réussi, Gigi Nachez vient de s'installer à Lézardrieux dans les Côtes-d'Armor, dans sa première colocation senior, à quelques pas de la grève du Trieux.


Après 37 ans en Rhône-Alpes, deux opérations à l'épaule lui font lâcher le bar-restaurant-épicerie qu'elle tient depuis 16 ans. Gigi envisage de retourner en Bretagne, d'où elle est originaire, pour la retraite. Encouragée par son fils, elle commence ses recherches de location autour de Paimpol, "là où est [son] cœur".


Mais les loyers lui sont inaccessibles. Un hiver passé toute seule lui fait se poser la question de la colocation senior, "pour le partage, l'amour avec un grand A".


Gigi se met alors en recherche d'une location plus grande à partager, mais l'idée est loin de convaincre la plupart des propriétaires, et elle essuie de nombreux refus.

Il est temps de faire bouger les choses, car on est nombreuses, des femmes seules, divorcées, avec des petits moyens, et qui ne veulent pas vieillir seules.

Elle finit par trouver une maison, au Faou, dans le Finistère. Mais la cohabitation avec les colocataires qu'elle choisit (trois femmes et un homme) tourne court. Après trois mois de mésentente entre "deux clans" pas compatibles, Gigi s'en va.


Installée depuis le mois de septembre, dans une maison de Lézardrieux, dans les Côtes-d'Armor, plus près du coin qu'elle ciblait au départ, Gigi devrait être rejointe par l'une des colocataires du Faou.


Irène (59 ans), elle, est déjà arrivée courant septembre, par hasard, après un an de voyage, seule dans son camping-car. Marie, une sophrologue installée en Irlande, va les rejoindre, pour son retour aux sources, en Bretagne, à 62 ans.


Cette aventure à quatre se fait sous le seul nom de Gigi. Peu de propriétaires acceptent des baux partagés, et Gigi n'a "pas trouvé une banque qui accepte d'ouvrir un compte commun pour colocataires", raconte-t-elle à La Presse d'Armor

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Mais aussi

Ancien cycliste pro, Daniel Proust a inventé une selle d'un nouveau genre

©RM

Un squelette, une dizaine de vélos, des centaines de selles. Le garage de Daniel Proust, à Bignan (Morbihan), témoigne de ses décennies de recherche.


Champion de France du contre-la-montre par équipe en 1968, meilleur amateur de France en 1969, le futur ingénieur abandonne ses études pour devenir cycliste professionnel. Mais un problème d'assise entrave la circulation sanguine dans sa jambe. Il met fin à sa carrière prometteuse.


La cause de ce "mal du cycliste" ? La partie affinée de la selle, le bec (qui ne sert qu'à empêcher de glisser vers l'avant) qui provoque stérilité, prostatite, névralgie, endrofibrose, bursite, hypertrophie des lèvres...


Il imagine alors la selle Proust, qu'il brevète et commercialise en 1996. Son secret ? Une assise mobile, qui s'incline de chaque côté pour accompagner les coups de pédale. En encaissant elle-même le mouvement de balancier, "c'est la selle qui travaille". Plus besoin de bec.


L'inventeur remporte des prix aux salons des inventions de Genève et de Vannes. Des médecins et gynécologues recommandent sa selle à leurs patients, et les courriers de cyclistes atteints de pathologies qui peuvent à nouveau pédaler affluent.


Son public est principalement féminin et de plus de 50 ans. En 2004, La Poste lui achète 25 000 selles pour préserver la santé des facteurs. Cette année, Mickaël Guichard, un coureur pro opéré du périnée, a pu retrouver la compétition dans l'année, grâce à une selle Proust.


Aujourd'hui sans salariés, son entreprise Iso-Selle tourne bien, mais n'atteint pas la dimension à laquelle elle pourrait prétendre. Mais, ce qui compte pour Daniel, "c'est de permettre à tout le monde de remonter à vélo," rapporte La Gazette du Centre-Morbihan

Découvrez son histoire

Brèves de vie

🛵 "Stop café". Yves vend du café sur son scooter dans les foires, depuis fin juin. Retraité, endetté, sa pension ne suffisait plus. De là, lui est venue l'idée de "Stop café". Un panneau afficheur, sur lequel défilent les mots "café mobile", annonce l'odeur. La cafetière, alimentée par un groupe électrogène, attire les clients. Originaire du sud de la France et amateur de foires, Yves devrait parcourir les événements de l'Orne (Normandie) dans les prochains mois. L'Orne combattante


🎥 Le cœur dans la cuillère. Des lithographies numérotées de Picasso et des affiches signées de Jean Marais ou Pierre Etaix peuplent les murs du bar-restaurant de Xavier, dans la Manche. Longtemps responsable de cantine, dans le cinéma, Xavier a quitté le métier. "Nourrir, c'est donner de l'amour. Comme il y en avait de moins en moins dans le cinéma, j'ai changé de braquet, raconte-t-il. Mes stars, aujourd'hui, ce sont mes clients". Arrivé de Paris, il découvre et adore la région. "J'aime le côté Vivaldi du Val de Saire : c'est Tous Les Jours les quatre saisons. Et les gens d'ici ont le cœur en or. Tous mes clients sont devenus des amis". La Presse de la Manche


⛰️ Cul-de-sac. Avec neuf habitants, le village d'Oulles est le plus petit de tout le département de l'Isère. Nichée au cœur des Alpes, dans le massif du Tailler, à une heure de Grenoble, le village marque le bout de la départementale 221. Un village cul-de-sac, donc, sans commerce, mais où la Poste passe quand même tous les jours. "Nous sommes très isolés, témoigne la maire Clotilde Correnoz. Aucun bus ne circule jusqu'à Oulles". Clotilde n'a jamais quitté Oulles. Elle se bat pour crééer une vie communale, mais ses administrés sont venus "pour la tranquillité des montagnes, déplore-t-elle. Ils restent tous chez eux, c'est triste". Actu Grenoble



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