Chère lectrice, cher lecteur, Souvenez-vous, c'était il y a un mois: Le Temps révélait qu'en pleine assemble générale des actionnaires de Logitech, Daniel Borel demandait le départ de sa présidente, Wendy Becker. Sans surprise, le cofondateur de la société échouait, la présidente étant réélue avec 96,56% des voix. Si nous reparlons de cette affaire aujourd'hui, c'est parce qu'elle est importante sur plusieurs aspects. Il y a d'abord l'ultimatum – symbolique, puisqu'il ne détient que 1,5% des actions – que fixe Daniel Borel pour le départ de Wendy Becker. Il y a ensuite l'importance de Logitech pour la Suisse – rappelons que la société, qui compte environ 7400 employés dans le monde, possède son siège mondial à Lausanne. Enfin, il y a la crise que traverse aujourd'hui Logitech: la multinationale est sans directeur fixe depuis le départ abrupt, en juin, de Bracken Darrell, et sa présidente, hormis une prise de parole lors de l'assemblée générale, ne parle pas. Aujourd'hui, nous faisons le point sur cet affrontement, alors que se profilent, le 24 octobre, les prochains résultats trimestriels de la société. Bonne lecture, |