| | | Vendredi 6 octobre 2023 Lire en ligne |
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| | | | | | | Bonjour à toutes et à tous, |
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| | Au sommaire :
- Annie a passé toute sa vie dans un baraquement d'après-guerre - Les sœurs de ce monastère vendent 3 000 bouteilles de vin en urgence - Ce boulanger fournit le XV de France en pain - Dogman, le dernier film de Luc Besson, met les chiens de Benoît à l'affiche - Ce couple rouvre le seul commerce du village
Bonne lecture, |
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| | | | Florent Servia Journaliste actu.fr |
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| | | Annie a passé toute sa vie dans un baraquement d'après-guerre |
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| | | ©FL/Eure Infos La Dépêche |
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| | Née dans un baraquement juste après la guerre, en 1948, Cette habitante d'Évreux (Eure) vit toujours dans cette modeste habitation rectangulaire, rue du Panorama.
Une petite salle à manger, une cuisine, deux chambres, une salle d'eau/toilette et un cagibi, des murs toujours recouverts de lambris, tout au plus quelques dizaines de mètres carrés qui conviennent depuis toujours à la retraitée.
Éphémères, les bicoques l'ont été pour beaucoup de propriétaires, qui les ont fait disparaître dès que possible pour reconstruire en dur. Mais pas toutes. ". Beaucoup ont fait reconstruire ; nous, on n'avait pas les moyens", se remémore Annie.
Avec nostalgie, Annie dit avoir "eu une belle jeunesse", dans des conditions pourtant spartiates. Sa famille avait obtenu cette maisonnette en bois, une "canadienne". D'autres étaient de modèle suédois ou allemand… La France, ne pouvant répondre à toute la demande, avait importé les constructions. |
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| | | | Je n'ai jamais vécu ailleurs. J'ai grandi là et j'y suis restée. On m'avait déconseillé de rester, mais je n'ai pas voulu, je me suis plu ici. |
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| | Dans cette construction sommaire, au confort minimal, à l'isolation rudimentaire, Annie a grandi avec ses parents et quelques-uns de ses huit frères et sœurs (les plus grands ayant quitté le cocon). "Il n'y avait pas de modernisme. On se lavait au baquet, on se chauffait au charbon. Il n'y avait pas de confort, c'était la pauvreté, mais j'ai toujours aimé cette maison."
Quelques travaux ont permis d'améliorer un peu le confort, l'électricité, la pose de volets électriques, un revêtement goudronné sur la façade de bois, mais "pas grand-chose n'a changé, elle est restée telle quelle. Je fais juste du bricolage, pas de gros travaux. La maison n'a aucune valeur".
Pas de valeur pécuniaire certes, mais une forte valeur sentimentale, aux yeux d'Annie Rivière. Après le départ de sa fratrie, après le décès de ses parents (dans la maison), Annie – qui vit seule et n'a pas d'enfant – n'a pas fait ses valises.
"J'aurais eu un chagrin fou si j'avais dû partir. Je ne pouvais pas laisser cette maison. C'est un peu personnel", livre Annie à La Dépêche Evreux. |
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| | | Les sœurs de ce monastère vendent 3 000 bouteilles de vin en urgence |
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| | | | | Les sœurs du Monastère de Solan près de La Bastide-d'Engras (Gard) mettent actuellement en vente 3 000 bouteilles de vins. Grâce aux fonds récoltés dans les prochains jours, elles souhaitent acquérir un outil avec un puissant bras articulé.
Installées au sein du bâtiment depuis 1992, les religieuses orthodoxes produisent sur place des produits biologiques, dont des confitures, des pâtes de fruits, différents sels et du vin.
Pour ce dernier, elles disposent de 5 hectares de vignes. Jusqu'à aujourd'hui, elles laissent les vignes totalement enherbées. "Cela facilite grandement la vie naturelle du sol et permet aussi de retenir l'eau de la rosée", explique l'une des occupantes.
Mais, chaque année au printemps, l'herbe pousse beaucoup. Pour solutionner ce problème, les sœurs avaient pris l'habitude de la couper avec une puissante débroussailleuse. Et pour être efficace, ce travail fastidieux devait être répété quatre fois par an.
Trop pénible, les religieuses souhaitent désormais faire ce travail à l'aide d'un outil moderne doté d'un bras articulé passant sous le cep. L'objectif est de couper l'herbe sans endommager le cep, rapporte Actu Occitanie |
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| | | | | | 🥖 Pain complet. La Boulangerie Marcel de Lyon est le fournisseur privilégié des joueurs et du staff du XV de France pour leur séjour dans la capitale des Gaules à l'occasion de la Coupe du monde de rugby 2023. Visiblement, les joueurs du XV de France et leur staff sont de grands amateurs de pain. "Ils ont des nutritionnistes qui imposent un certain régime, ils demandent des pains très fibreux. Ça s'est fait assez naturellement, puisqu'il s'agit du pain qu'on fait tous les jours ici.", explique le chef pâtissier Mathieu Julien. "On livre une trentaine de kilos par jours. Ça équivaut à 140 baguettes, et ils sont 70. Soit deux baguettes par personne par jour !" Actu Lyon
🐶 Dogman. Le dernier film de Luc Besson, Dogman, est en salle depuis le 27 septembre. Une consécration pour Benoît Scelles, éleveur de chiens de berger à Saint-Laurent-de-Terregatte, en baie de Mont-Saint-Michel. Une dizaine de ses bergers picards, d'Ardennes, des Pyrénées et Beaucerons figurent dans le film. Ils ont tourné pendant trois semaines, en juin-juillet 2022, dans les studios de Luc Besson à La Trinité-des-Laitiers dans l'Orne, sous la supervision de Benoît, dont la tâche n'était pas simple : "Il faut faire abstraction du fait que nous au cinéma. Et la difficulté, elle est là : garder l'animal naturel". La Gazette de la Manche
🏪 Ruralité. "Beaucoup de monde vient toquer à la porte pour savoir quand on rouvrira", racontent Marine et David, 33 et 34 ans. Il faut dire que l'ancienne gérante avait baissé le rideau en février 2022. Le couple s'apprête à rouvrir l'unique commerce de Gréez-sur-Roc, un petit village de Sarthe de 330 habitants. La Marinad', un mélange de leur prénom, fera à la fois l'objet d'épicerie, de bar, de restaurant et de dépôt de pain. Le commerce a été entièrement refait à neuf par la municipalité, propriétaire des lieux. De quoi redonner un peu de vie à la bourgade ! L'Action-L'Echo |
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