Inflation : l'Insee annonce que les prix se stabilisent à +4,9% sur un an en septembre (= pareil qu'en août) mais Avec Une décrue réelle dans l'alimentaire (+9,6% sur un an en septembre vs +11,2% en août) 

Justice : Alexandre Benalla condamné en appel à 3 ans de prison dont un ferme (= aménageable) dans l'affaire des violences du 1er mai 2018

Décentralisation : après la promesse d'Emmanuel Macron d'accorder l'autonomie à la Corse hier, le président de la région Bretagne réclame à son tour "la même chose" pour sortir d'un "centralisme passéiste"

Après Naf Naf, Camaïeu, André ou Pimkie, c'est donc le chausseur Minelli qui a été placé hier en redressement judiciaire. Hasard du calendrier, la Cour des Comptes publie aujourd'hui un bilan des évolutions de la consommation des Français sur les 10 dernières années (voir graphique ci-dessus). Ce qu'on en retient : depuis 2011, les ventes dans les boutiques du secteur de l'habillement-chaussures ont chuté de 15%. En clair : intenable. Les autres victimes de la décennie : les biens culturels eux aussi en baisse de 15% en 10 ans.

"... qui vont vous faire réfléchir ce week-end. 15 millions de ménages français ont au moins un chat. 12 millions de ménages ont au moins un chien. 8 millions de ménages ont au moins un enfant. Et deux livres qui cartonnent en cette rentrée littéraire : Pourquoi j'ai choisi d'avoir un chien (et pas un enfant) d'Hélène Gateau avec une préface de Sylvain Tesson et "Son odeur après la pluie" de Cédric Sapin-Defour (avec une belle photo de chien en couverture).

Ce week-end, on va faire deux trucs. Que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. 

Samedi, nous aurons le choix. Au hasard de nos pérégrinations sur Twitter/X, nous sommes tombés cette semaine sur l'outil dont nous rêvions depuis toujours : Le Rétro Projecteur, un site qui répertorie les séances des cinémas parisiens diffusant des films du "patrimoine" (= que des chefs-d'œuvre, du noir et blanc aux années 2000). Samedi, on essaiera donc de convertir un ado aux charmes de l'ancien en l'emmenant voir -- selon ses envies -- Le Chemin de l'espérance (1950) dont on ne sait pas grand-chose mais dont le thème (la fuite de migrants italiens vers la France) ne devrait pas trop nous éloigner de l'actu, Drôle de frimousse (Funny Face en VO, 1957), un de nos films favoris et dont il est impossible de se lasser ou encore le Rocky Horror Picture Show, culte mais encore jamais vu sur grand écran (ça change tout). Samedi, c'est notre sourire radieux qui illuminera les salles obscures.

Dimanche, on continuera à remonter le temps. Cette fois, point d'ado pour se joindre à nous mais un compagnon mort depuis tout juste 20 ans : Pierre Bourdieu. Si, de lui, on mesure à peu près l'apport qu'il eut à la sociologie française et, plus largement, à la lutte contre les inégalités, on ne connaît rien de ses premières années qui ont façonné sa pensée. Ça tombe bien, Olivier Thomas (docteur en sciences de l'information) et l'illustrateur Pascal Génot viennent de publier le superbe roman graphique "Bourdieu, une enquête algérienne". Un retour sur ses années passées en Algérie (alors ravagée par la guerre) où, "en étudiant les transformations brutales de la société, Bourdieu découvrit la sociologie". Dimanche, en revenant du passé, on tentera de raconter cette Histoire à nos enfants. En bons héritiers. 

Pour lancer sa nouvelle collection de capsules en papier compostables à la maison, Nespresso a demandé au chef étoilé Jean Imbert d'imaginer un menu exclusif, une expérience unique autour du café en accord avec l'engagement de responsabilité et de circularité de Nespresso. Le résultat – gastronomique et végétal – sera dévoilé les 6 et 7 octobre prochains au cours d'un déjeuner/dîner évènement dans la mythique cour-jardin du Plaza Athénée (25 avenue Montaigne, Paris VIII)… 

Du nouvel album de cet artiste américano-vénézuélien, les Inrocks confient qu'il invite à une "odyssée intérieure". Alors si votre semaine a ressemblé à la nôtre (= éviter le covid, les réunions trop longues et l'envie de tout plaquer pour repartir en vacances), n'essayez même pas de résister et laissez-vous happer par ces "longues plages contemplatives, où résonnent basses abyssales, chœurs célestes et synthés intemporels". Dit autrement : un disque inspiré, idéal pour souffler. 

Allons encore plus loin que ce que permet le Rétro Projecteur (cf la 2 Do) et réglons notre machine à remonter le temps sur l'année 1896. L'objet de notre voyage : ces 120 secondes de pellicule où se dessine devant nos yeux le premier film érotique de l'histoire,