Au sommaire :

- Vendée : Alexandre Est Dresseur de chiens pour le cinéma

- Eric rachète une chapelle pour "la sauver de l'oubli"

- Son premier tatouage à 75 ans : un rein sur le côté gauche situe sa greffe

- Ariane et Thomas produisent leur propre électricité dans leur ferme

- Antoine est allé jusqu'au Monténégro à vélo

Bonne lecture,

Florent Servia

Journaliste actu.fr

Vendée : Alexandre est dresseur de chiens pour le cinéma

Alexandre est dresseur de chiens. Il a tourné près de 250 films et téléfilms, avec les plus grands : Robert de Niro, Gérard Depardieu, Luc Besson... Il a même dressé Idefix pour le tournage d'Asterix et Obélix et décroché une nomination aux Molières pour la pièce Mozart, avec son chien Djembé.

Ses acteurs, qui vont du chiwawa au rottweiler, en passant par le chien de montagnes. Des stars qui débutent dès le plus jeune âge. Pour certains, tout juste récupérés dans des refuges à l'âge d'un an et demi maximum.

Sur ses sites de dressage en Normandie ou à Sainte-Florence, ses compagnons sont soumis à des régimes particuliers.

Roco, Pongo, Louna et Hermione… Quatre chiens qui ont participé au film Belle et Sébastien. Et ont permis aux élèves des écoles des Herbiers de recevoir la visite en début d'année du réalisateur Pierre Corré.

Le dresseur, saisonnier dans le spectacle des Vikings au Puy du Fou, n'hésite pas à mouiller le maillot aux côtés de ses compagnons. "Pour un film tourné à l'île Maurice, le chien suivait un acteur dans l'eau. Moi, je disparaissais tout en restant à ses côtés."

Voire à faire le pitre : "Lors du tournage du film humoristique, Les Vengeances de Maître Poutifard, avec Christian Clavier et Isabelle Nanty, je me suis retrouvé dans la bande-annonce tiré par un chien. Une position hilarante inventée spontanément pendant le tournage en Belgique."

"Ce qui est vraiment intéressant, c'est le travail avec le chien. Passer du temps sur des concours ou des exercices de discipline, tout ça forme un bagage qu'on peut utiliser. Ce relationnel avec l'animal nous sert pour les tournages", insiste l'éducateur.

Ce savoir-faire, Alexandre Leloup le met au service des particuliers dans son centre d'éducation canine. "Les gens viennent d'assez loin. On aide des propriétaires pour l'accompagnement de leur chiot et des chiens de tout âge", raconte Le Journal du Pays Yonnais

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Éric achète une chapelle : "Je veux la sauver de l'oubli"

Brèves de vie

👨‍⚕️ La mémoire dans la peau. Le premier tatouage de Sylviane aura surtout un côté pratique. L'Alençonnaise de 75 ans a subi une greffe de rein en 2017. Depuis, les médecins lui demandent "à chaque fois de quel côté" on lui a posé le greffon. Alors elle a décidé de se faire "tatouer un petit rein du côté gauche" : "s'il m'arrive quelque chose, ce sera utile de savoir rapidement où il se trouve. Elle a soigneusement choisi son tatoueur, Casto, un professionnel lillois qui tatoue point par point, à la main, sans électricité. La technique du "handpoke" est moins réputée moins douloureuse, explique celui-ci. La famille de Sylviane, qui ne la croyait pas, devrait être surprise. L'Orne hebdo

👰 Témoin de mariage. Les infirmières du CHI des Feugrais, dans l'agglomération d'Elbeuf (Seine-Maritime), n'avaient jamais vu ça. Le 13 août, quelques heures avant son mariage, Justine a rendu visite à sa grand-mère en robe de mariée. Victime d'une mauvaise chute chez elle, au début de l'été, Susanne, 90 ans, y est hospitalisée. "Quand elle a compris qu'elle ne pourrait pas venir, elle a beaucoup pleuré", raconte la jeune mariée. Justine, qui rend visite à sa grand-mère presque tous les jours, n'avait "pas le courage de rejoindre [son] mari sans avoir vu [sa] grand-mère avant". Alors, le jour J, elle est allée booster le moral de sa grand-mère. Le Journal d'Elbeuf

🚵 Exploit. Une semaine pour parcourir 2300 km à vélo. C'est l'exploit qu'a réalisé Antoine, parti de Bédoin (Cantal) le 14 août pour arriver au Monténégro le 21. Le jeune homme avait 10 jours pour rallier la ligne d'arrivée fixée par l'organisation de la Nomadian, une "odyssée ultra-cycliste". 2 300 km, 26 000 mètres de dénivelé positif et un voyage à travers l'Italie, la Croatie, la Bosnie et la Serbie tout sauf idyllique. Entre un coup de chaud, l'oubli de ses papiers en haut d'un col et les voitures qui frôlent les cyclistes en Croatie, Antoine a traversé "des endroits glauques, abandonnés au milieu de nulle part", pour arriver en 10e position, des souvenirs pleins la tête. Actu Cantal