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🌊 Avant, il n'y avait que du sable sur la plage du Havre

Mardi 5 septembre 2023

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  Toute l'actu locale

Face à la mer

Fenêtre sur littoral

Bonjour à toutes et à tous,

Au sommaire, cette semaine :


- Tourisme : comment la région de Saint-Nazaire a tiré son épingle du jeu

- Une pétition contre la puissance des bateaux en Baie de Somme

- Côte de Granit rose : les vélos sont interdits sur le sentier des douaniers

- Arrêté avec 41 kg de galets dans sa voiture, il risque une lourde amende

- Peintre, Guy pose son chevalet sur la Plage de Deauville depuis 30 ans

- Avant, il n'y avait que du Sable sur la plage du Havre


Bonne lecture,

Florent Servia

Journaliste actu.fr

Des nouvelles du front

📷 Tourisme. Après le creux de la crise sanitaire, cet été marquera désormais le haut de la vague du tourisme à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) : plus de 50 000 visiteurs pour le sous-marin Espadon, une hausse de 32 % pour la fréquentation des visites de patrimoine, près de 50 % pour les seules découvertes de la base sous-marine. La grande majorité de ce tourisme est de proximité. Mais, avec le réchauffement climatique, les habitants du sud de la France recherchent de la fraîcheur, remarque le directeur de Saint-Nazaire agglomération tourisme (SNAT) Pierre Sabouraud. L'Echo de la Presqu'île


🛥️ Phoques on bosse. Depuis quelques mois, une pétition est en ligne pour protester contre la puissance de certains bateaux en Baie de Somme. Caroline Deconinck et trois de ses amis ont créé un collectif au Crotoy (Somme) : Calme et respect de l'environnement en Baie de Somme. C'est dans ce cadre que le groupe a décidé de lancer une pétition en ligne sur le site change.org. Le collectif vise particulièrement les embarcations "qui emmènent les gens voir les phoques et qui provoquent les mêmes dérangements que les Jet-skis [pourtant interdits il y a quelques années]". Le Journal d'Abbeville


⚖️ VTT = érosion. A Lannion (Bretagne), une habitante déplore le passage de vttistes sur des sentiers du littoral pourtant interdits au vélo. La mairie, et le Conservatoire du littoral, confirment que la servitude littorale ne peut être que piétonne. Le passage de vélos créant notamment de l'érosion. C'est donc le cas sur le sentier des douaniers entre Pors Mabo et Goas Lagorn. Les services techniques de la mairie de Lannion ont posé un panneau rappelant l'usage exclusif des piétons sur le sentier, après les démarches de l'habitante. Panneau qui a été aussitôt arraché. Le Trégor

Le chiffre

41

Un français a été arrêté avec 41 kilos de galets dans sa voiture, en Sardaigne.


Il s'apprêtait à embarquer depuis le port de Porto Torres, en Sardaigne, sur un ferry pour Nice (Alpes-Maritimes) quand les douanes l'ont stoppé. Dans le coffre de la voiture de ce touriste français : 41 kilos de cailloux et pierres volés sur la magnifique plage de Lampianu, sur l'île italienne. 


Ce vol lui coûtera une amende – de 500 à 3 000 euros – pour violation de la loi régionale 16, qui, depuis 2017, punit les vols de plus en plus fréquents de sable, coquillages et galets sur les plages de Sardaigne, explique la douane dans un communiqué diffusé ce mardi 29 août 2023.


Un phénomène que même les campagnes de sensibilisation en plusieurs langues, destinées avant tout aux touristes, ne semblent pas encore décourager.


En France, aussi, le Code de l'environnement considère que prélever du sable est interdit. Son article L.321-8 stipule que « les extractions de matériaux […] sont limitées ou interdites lorsqu'elles risquent de compromettre, directement ou indirectement, l'intégrité des plages, dunes littorales, falaises, marais […] », rappelle actu.fr

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La vie à la mer

Peintre, Guy pose son chevalet sur la plage de Deauville depuis 30 ans

"Chaque journée offre un paysage différent : la lumière, le ciel, la vie ne sont jamais les mêmes". Son chevalet posé devant sa cabine de plage, Guy Fontaine donne vie sur sa toile à trois parasols, un transat et deux voiliers voguant sur les flots.


Depuis près de 30 ans qu'il pratique sur la promenade en bois de Deauville (Calvados), l'artiste ne se lasse pas de venir peindre avec la mer, les parasols et la vie foisonnante en toile de fond.


"Même quand il fait plus frais, je viens avec mon épouse", lâche l'artiste de 71 ans, emmitouflé dans son gros manteau recouvert de taches de peinture. Il y a dix ans, son épouse Brigitte et lui ont acquis une cabine.  


Quand certains viennent marcher dans le sable ou sur la promenade en bois, ou se baigner, lui peint.


"Il faut créer le mouvement, le vent, l'ambiance : en peignant en extérieur, on essaye de faire ressentir une véritable atmosphère", raconte celui qui aime particulièrement les journées "mouvementées", où les nuages et la mer semblent parfois danser ensemble.


Derrière lui, à l'intérieur de la cabine, certaines de ses toiles sont exposées et vendues. "Des passants, peintres eux-mêmes, me parlent techniques, j'échange avec des curieux, j'entends les réactions. C'est un moyen de rencontrer du monde et de garder du lien".


Un point sur lequel Brigitte le rejoint, regrettant qu'il n'y ait pas plus de cabines ouvertes sur les planches, rapporte Le Pays d'Auge

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Le saviez-vous ?

Avant il n'y avait que du sable sur la plage du Havre

Les galets, c'est bien sympa, mais ça fait mal au dos ! Quiconque a déjà expérimenté le dorage de pilule sur la plage du Havre (Seine-Maritime) s'est aperçu qu'il y avait plus confortable que des cailloux qui se glissent entre les omoplates.


Pourtant, à une époque, à ce même endroit, il n'y avait pas de galets, mais seulement du sable.


A l'époque de la construction du port du Havre par Guyon Le Roy, il est indispensable de ramasser les galets pour laisser entrer les bateaux.


D'ailleurs, "le Roi François Iᵉʳ exonère la ville du Havre des impôts royaux à la condition que les habitants enlèvent régulièrement ces galets", explique Daniel Haté, spécialiste de l'histoire de la cité Océane.


Au XIXe siècle, les Havrais trouvent le moyen de lier l'utile à l'encore plus utile en exploitant cette matière. Se développe ainsi le métier de ramasseur de galets, « fonction pratiquée par les marins pêcheurs à la mauvaise saison ». Et ce, jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.


À la Libération, la plage est déminée et les Américains installent leurs camps au Havre et aux alentours. Afin de brouiller les pistes, ils leur donnent des noms de marques de cigarettes.


Seulement, il faut consolider les sols sur lesquels ils seront construits. C'est là qu'ils ont l'idée d'utiliser les galets, une ressource qui paraît inépuisable.


Pendant des mois, scrapers et bulldozers raclent la plage du Havre. De fait, quand les soldats repartent aux États-Unis, ils laissent une étendue de sable sur la plage.


"C'est ainsi que les enfants de l'après-guerre, les fameux 'baby-boomers', profitent d'une étendue de sable sec qui, même à marée haute, n'est pas recouverte par la mer", explique Daniel Haté.


La plage du Havre est restée en sable jusqu'en 1970. Les galets utilisés par les soldats états-uniens ont été réutilisés notamment pour le renforcement de nouvelles routes dans la région, mais ne sont jamais retournés d'où ils venaient.


C'est le courant marin partant de la côte d'Albâtre à hauteur d'Étretat et Fécamp, pour finir en baie de Seine, qui draine les roches jusqu'à la cité Océane. Mais aujourd'hui, pas question de se la jouer à l'Américaine : il est interdit de ramasser les galets, rappelle 76actu.



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