Chère lectrice, cher lecteur, Ce lundi, en France, les auditeurs des radios et les spectateurs des télés ont assisté, comme chaque année à la même période, a une étrange tradition: la rentrée médiatique. Un véritable marronnier comme on dit dans la profession pour désigner ces sujets qui reviennent chaque année à la même saison, tels des châtaignes sur les feuilles mortes. Le journaliste Jérôme Godefroy, un ancien de RTL, le faisait encore une fois remarquer ces jours sur X (anciennement Twitter), réseau où il officie désormais très activement: «Il y a très peu de pays au monde où la notion de rentrée soit aussi forte qu'en France. Parce qu'il y a très peu de pays qui tombent en léthargie pendant deux mois d'affilée. Très peu de pays où les vedettes de l'audiovisuel disparaissent à la mi-juin pour revenir en septembre.» Quant à nous, journalistes suisses un peu moins marqués par le «culte des vacances», nous enchaînons puisque notre rentrée a eu lieu un peu plus tôt. Au menu cette semaine, des ambassadeurs naufragés dans la crise du Niger, un président qui donne son programme, un ministre de l'Intérieur qui affiche ses ambitions, une robe aux origines moyen-orientales qui obnubile la rentrée scolaire et... un dossier sur Jean-Jacques Goldman. Bonne lecture! |
La chronique résident de la république Perdus entre la France et le Niger, les naufragés de la diplomatie CHRONIQUE. L'ambassadeur français à Niamey se retrouve sans interlocuteur à qui s'adresser, et l'ambassadrice nigérienne à Paris, sans gouvernement à représenter |
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Cette semaine en France Cette abaya qui obnubile la rentrée scolaire française L'interdiction de cette robe ample aux origines moyen-orientales est le premier signe d'une reprise en main de l'Education nationale. Mais d'où vient la vigueur de ce débat? |
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