L'école inclusive, qui vise à offrir à chaque enfant l'environnement scolaire le plus adapté à ses particularités individuelles, a occupé une bonne partie de la première année du ministre vaudois Frédéric Borloz, nouveau à la tête du département de la formation. Le PLR avait promis des corrections au dispositif mis en place par sa prédécesseure socialiste. Après avoir mené une enquête auprès des directions d'établissements, des professeurs et des parents d'élèves, il les a dévoilées mercredi lors de la traditionnelle conférence de presse de la rentrée scolaire.

Il décide ainsi de «bouger le curseur». Avant, on gardait les élèves en classe le plus longtemps possible malgré des troubles très lourds. Aujourd'hui, il sera un peu plus facile de déplacer un élève dans une classe régionale de pédagogie spécialisée. Il mise ainsi sur l'ouverture de nouvelles telles unités au sein même des établissements scolaires, où les élèves se retrouvent en effectif restreint. Une trentaine existe déjà à travers le canton, il s'agit désormais d'en ouvrir davantage.

L'objectif à long terme serait que chacune des huit régions scolaires vaudoises dispose de telles classes prévues pour l'accueil de jeunes autistes nécessitant une prise en charge.