Chère lectrice, cher lecteur, Quelle serait votre réaction si vous appreniez que votre politicien favori avait reçu un don de plus de 15 000 francs de la part d'une assurance maladie? Savoir qu'un syndicat finance largement un parti par ses libéralités, est-ce de nature à modifier votre opinion sur cette formation? Ces questions ne sont pas rhétoriques. Pour la première fois, les électeurs suisses seront amenés à se les poser à l'occasion des élections fédérales du 22 octobre. La loi sur la Transparence de la vie politique impose en effet désormais que les candidats qui disposent d'un budget de plus de 50 000 francs rendent cela public. L'identité de leurs donateurs devra également être publiée, pour autant que leurs libéralités dépassent 15 000 francs. Cette pratique rompt totalement avec les habitudes suisses. Ces premiers pas vers plus de transparence sont à saluer. Il faut souhaiter que les citoyens s'emparent de ces informations, en débattent pleinement et en fassent un usage propre à améliorer la démocratie en Suisse. Bonne lecture! |
A la une Les candidats en campagne découvrent les joies de la transparence du financement de la politique suisse |
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