Chère lectrice, cher lecteur,

GAM. Trois lettres que nos lecteurs experts en finance connaissent bien. Ils ne se demandent donc pas pourquoi Le Temps suit avec intérêt le bras de fer qui se joue autour de ce gérant d'actifs, ancien joyau de la place financière zurichoise.

Mais la tempête Greensill est passée par là. Dans son sillage, elle n'a pas seulement emporté Credit Suisse. Sous l'égide de son ancien gérant star, GAM s'y était fortement exposée. A l'instar de l'ancien numéro deux bancaire suisse, elle a payé le prix fort et perdu au passage la confiance de sa clientèle. Deux groupes, dont un basé à Genève et soutenu par le milliardaire français Xavier Niel, se disputent ce qu'il reste de l'entreprise.

Le dénouement de ce feuilleton financier qui tient notamment notre collègue Sébastien Ruche en haleine pourrait approcher. Mais l'anglais Liontrust, l'autre acquéreur potentiel privilégié par le conseil d'administration, semble peiner à convaincre. Suspense, suspense…

Bonne lecture,