Au sommaire, cette semaine :

- En manque de sauveteurs, la SNSM recrute en urgence pour août

- A Cherbourg, des banderoles pour dénoncer le tourisme de croisières

- Manche. Moins de touristes sur le littoral, les hôteliers-restaurateurs inquiets

- Les Sables-d'Olonne connaît des records de fréquentation cet été

- Une nouvelle activité à sensations arrive sur le littoral de Loire-Atlantique

- Au "fish spa", les poissons assurent la pédicure des clients

Bonne lecture,

Florent Servia

Journaliste actu.fr

👙 Recherche sauveteurs. La Société nationale de sauvetage en mer alerte : de nombreuses plages de France ne dispo­se­ront pas de nageurs sauve­teurs pour surveiller la baignade au mois d'août. Pour combler ce manque, la SNSM lance un appel au recrutement. De toute urgence. Normalement, rejoindre les rangs de la SNSM nécessite six diplômes et une formation d'un an en temps normal. Mais, "face à cette situation exceptionnelle, l'association ouvre plus largement son recrutement". Tout titu­laire du "Brevet natio­nal de sécu­rité et de sauve­tage aqua­tique (BNSSA)" et du "Premiers secours en équipe de niveau 1 (PSE1 – à jour de recy­clage)" peut postu­ler. actu.fr

🛳️ Paquebots > avions. Dimanche, les activistes d'Extinction Rebellion Cherbourg ont accroché des banderoles sur le port, symbole de leur contestation au tourisme de croisière. Sur l'une d'entre elles, on pouvait lire : "la croisière tue en terre et mer", et sur l'autre, "Ni croisières, ni frontières". Le collectif d'activistes rappelle par cette action que "l'impact carbone au km parcouru d'une croisière est 4 à 5 fois plus élevé que celui de l'avion". Extinction Rebellion s'appuie sur différentes études, dont une du collectif Stop Croisière, selon qui "les 53 plus grands navires du monde consomment autant que 40 % de la totalité des automobilistes de France". La Presse de la Manche

📉 Tourisme. La saison touristique 2023 est lancée en France mais son démarrage est plutôt mitigé dans l'hôtellerie-restauration. La fréquentation chute en particulier dans la Manche avec une baisse de 7,7 %, devant la Corse qui affiche – 5,1 % et une partie du littoral méditerranéen – 2,5 %. Cette baisse est principalement localisée sur le littoral. "Avec l'inflation, les gens regardent de près leurs dépenses", estime Dominique Eudes, président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) de la Manche. La Presse de la Manche

Yannick Moreau, le maire des Sables-D'Olonne s'est félicité du renfort de forces de l'ordre obtenu pour l'occasion.

"L'Etat a compris, depuis quelques années déjà, que passer de 48 000 habitants à 254 000 le 14 juillet" demande de s'adapter, explique le maire de la Ville.

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Depuis le début du mois, Maxime propose du canyoning de mer à Batz-sur-Mer (Loire-Atlantique). Une façon sportive et originale de profiter des paysages de la côte sauvage.

Le moniteur d'escalade nourrissait ce rêve d'amener la mer à la montagne depuis quelques années.

Pour obtenir l'autorisation d'installer son activité, le professionnel a travaillé sur le projet pendant plus d'un an en collaboration avec les Affaires maritimes, Cap Atlantique et la mairie de Batz.

L'évolution se fait entre mer et rochers, de passages entre des falaises avec une alternance de marche, de sauts dans l'eau, de nage, d'escalade, de descentes en rappel et tyroliennes. Sensations garanties.

"Le circuit a été imaginé selon les coefficients des marées. Il y a plein d'options de passage selon la houle, les conditions météo ou le niveau du groupe", raconte Maxime.

Au final, le canyoning de mer offre de belles sensations et une façon différente de profiter de la côte sauvage.

"Tout a été étudié pour respecter l'environnement, notamment de la flore, mais aussi de la nidification du pipit maritime (une espèce de passereaux). C'est pour ça que l'activité commence en juillet et s'arrête en mars", explique Maxime à l'Echo de la Presqu'île.

Au "fish spa", les poissons se chargent de votre pédicure

Christelle, 36 ans, ouvre aujourd'hui le fish spa "Bulle d'eau", un commerce atypique de pédicure avec des poissons, à Octeville (Cherbourg-en-Cotentin, Manche).

Comment ça marche ? "Le client arrive, enlève son manteau et ses chaussures. Après on lave ses pieds dans la douche, on met des surchaussures pour aller jusqu'à l'un des dix aquariums. On s'assoit sur le coussin et on plonge ses deux pieds dans l'eau à 23 °C, où sont réunis une cinquantaine de poissons," explique Christelle.

Une seule espèce est autorisée dans cette pédicure insolite originaire de Turquie : le Garra Rufa. Ce petit poisson de couleur sombre et long de 6 à 8 cm (en aquarium) n'a pas de dents, il opère une exfoliation naturelle des pieds grâce à sa bouche-ventouse.

Christelle doit se faire livrer les siens ce jeudi 20 juillet, en provenance d'une pisciculture de Bordeaux. Ils doivent nager quatre jours dans leur bac de 180 litres pour s'acclimater. 

"Les poissons vous débarrassent des peaux mortes et vous massent les pieds de façon naturelle. Ça ne fait pas mal, ça chatouille un peu et ça rend la peau lisse, souple et douce. Pour terminer, je masse avec une crème bio."

La commerçante proposera aussi des massages du cuir chevelu pendant 20 minutes, et bientôt deux aquariums pour les mains. "J'ai vraiment envie que les gens viennent passer un moment agréable, pour se détendre," rapporte La Presse de la Manche