Chère lectrice, cher lecteur, Eminent spécialiste du Comité international de la Croix-Rouge, le professeur émérite de l'Université du Nebraska David Forsythe le dit sans ambages: «Il est difficile de savoir ce que le Cicr ne fait pas. Il n'y a plus de limites.» Aujourd'hui confronté à une insuffisance de financement le contraignant à licencier jusqu'à 3000 personnes et peut-être plus, le CICR est en pleine introspection. Quelle doit être sa mission à l'avenir? Pour l'universitaire américain, qui va publier un nouvel ouvrage sur l'institution genevoise ces prochaines semaines, le CICR a pensé devoir croître massivement afin de rester crédible auprès des bailleurs de fonds de l'humanitaire. Or il est difficile de se prêter à une concurrence aussi féroce dans la durée. Plongé dans la crise, le CICR est au cœur de débats houleux en son sein pour tenter d'expliquer les raisons qui sous-tendent les difficultés financières du moment. La politique de croissance de l'institution genevoise au cours des dix dernières années fait l'objet de sévères critiques. Le mode de gouvernance par lequel les membres de l'Assemblée du CICR, issus de l'establishment suisse, sont cooptés, est aussi sur la sellette. Bonne lecture! |
A la une En crise, le CICR s'interroge sur sa mission |
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Dans le monde «Pour les Kurdes, le nom de Lausanne reste associé à un traumatisme» Cent ans après la signature du Traité de Lausanne, définissant les frontières de l'état turc issu de l'Empire ottoman, des millions de personnes en subissent encore les conséquences. Les explications de Kendal Nezan, président de l'Institut kurde de Paris |
Documents confidentiels: Donald Trump fait face à des accusations dévastatrices |
En Russie, donner naissance coûte que coûte |
«Peu coopératif et incohérent»: l'expertise psychiatrique de l'agresseur d'Annecy a commencé |
Réforme de l'asile de l'UE: des compromis arrachés dans la douleur |
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À Berne et dans les cantons Roger Köppel, le paradoxe de Kloten De retour de Russie, où il a rencontré l'un des propagandistes en chef de Vladimir Poutine, Roger Köppel mettra fin cette année à huit ans de politique au Conseil national. Figure montante de la droite dure internationale, le Zurichois souhaite se concentrer sur la «Weltwoche», son journal. A quelles fins? Portrait d'un ovni |
Adèle Thorens: «Les Vert·e·s ont instauré une nouvelle culture du débat aux Etats» |
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