Au sommaire, cette semaine :

- Dans le Var, Une Plage Flottante de 1 750 m2 crée la discorde

- Anglet (Nouvelle-Aquitaine) revoit ses accès aux plages pour l'été

- Cette plage de la côte d'Emeraude est la première à autoriser les chiens l'été

- Pavillon bleu 2023 : plus de 500 plages et ports labellisés

- L'ensablement, la plaie des éleveurs de coquillages avec l'érosion

- Quel est ce drôle d'oiseau de plus en plus visible sur la côte ?

Bonne lecture,

Florent Servia

Journaliste actu.fr

🩲 Un projet insubmersible ? Dans le Var, un projet d'île privée flottante de 1750 m2 crée la polémique. En attente des dernières autorisations de la préfecture maritime pour entrer en service et aller mouiller dans le Golfe de Mandelieu-la-Napoule, Canua Island n'est pas jugée utile. "Je partage les doutes exprimés", a déclaré le secrétaire d'Etat à la mer, Hervé Berville, lors d'un déplacement à La Seyne-sur-mer. "Ce projet apparaît comme peu compatible avec la nécessité de protéger l'environnement marin". Un sentiment partagé par des associations de protection de l'environnement, mais aussi par Renaud Muselier, le président de la Région Sud. Actu Var

🚴‍♀️ Pédale douce. Alors que l'accès au littoral se densifie durant la période estivale, la mairie d'Anglet (Nouvelle-Aquitaine), à côté de Biarritz, met en place de nouvelles dispositions afin d'optimiser les capacités d'accueil. La commune veut notamment inciter les usagers à pratiquer les mobilités douces. Pour se faire, la desserte en bus sera renforcée et facilitée, avec des parkings relais implantés sur les parcours des lignes du réseau. De nouveaux aménagements cyclables sont aussi proposés : plus d'emplacements vélos sur le littoral, gardiennage gratuit, vélos électriques en libre-service... Actu Pays-Basque

🐶 Plages à chiens. Les propriétaires de chiens en rêvaient, la commune de Saint-Briac (Bretagne) l'a fait. La nouvelle municipalité a en effet pris l'initiative d'ouvrir une de ses plages à nos amis à quatre pattes toute l'année, y compris l'été, alors que les interdictions frappent tout le littoral de la côte d'Émeraude jusqu'au mois de septembre. C'est une première dans la région, qui pour l'instant fait office de test, comme le rappelle Valéry Lamoure, conseiller municipal délégué à l'environnement. La plage sélectionnée est l'une des moins fréquentées de la station balnéaire, ce qui a fait pencher la balance pour cette expérimentation. Le Pays Malouin

Comme chaque année depuis près de 40 ans, le label Pavillon Bleu, développé par l'association Teragir, récompense le tourisme durable. Celui-ci est remis aux communes et aux ports de plaisance qui mettent en œuvre une politique de développement du tourisme respectueuse de l'environnement et des humains.

La labellisation s'appuie sur près de 100 critères pour préserver les écosystèmes. Exigeants, complets et évolutifs, ils s'articulent autour de grandes thématiques, à savoir l'éducation et la sensibilisation du public à l'environnement, l'environnement général, la gestion du site, de l'eau, du milieu et la gestion des déchets. 

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Sur la côte ouest du département de la Manche, plusieurs secteurs sont particulièrement touchés par la mutation du paysage due à l'érosion du trait de côte.

Cette partie du littoral, composée majoritairement de dunes, est soumise à des mouvements naturels du sable, "accentués par les phénomènes de tempêtes", précise la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) de la Manche. Ce qui a été le cas ces dernières années.

Ces phénomènes de dynamiques hydrosédimentaires "très difficilement prévisibles" ne sont pas nouveaux, mais semblent aujourd'hui avoir des répercussions néfastes sur les zones conchylicoles. 

"On voit de plus en plus les concessions s'ensabler, parfois complètement," témoigne Frédéric Michel, conchyliculteur basé sur la Zone artisanale conchylicole (zac) de Blainville-sur-Mer.

Installé en 1998, l'éleveur est né dans les parcs à huîtres – ses parents et grands-parents exerçant aussi ce métier – et a pu voir l'évolution depuis une trentaine d'années. "Quand j'étais jeune, je ne voyais pas ça. Il y a 5 à 7 ans, on commençait à faire ce constat."

Qui dit ensablement, dit reclassement de la concession en question, autrement dit, son déplacement avec l'accord du préfet, après avis de la commission des cultures marines. "À Gouville-sur-Mer, elles ont toutes été reclassées en deux ans", explique Frédéric Michel à la Presse de la Manche.

Pyrénées-Orientales. Quel est ce drôle d'oiseau, de plus en plus présent sur la côte ?

Il est reconnaissable à son bec orangé et sa silhouette arrondie. Depuis cet hiver, le littoral des Pyrénées-Orientales accueille de plus en plus de macareux, un drôle d'oiseau qui vit habituellement sur la façade atlantique et au nord de l'Europe.

Ces dernières semaines, le parc naturel marin du golfe du Lion et le Groupe Ornithologique du Roussillon (GOR) ont réalisé des comptages au large de la côte catalane. Plus de 40 macareux ont été vus. 

"Ce sont de beaux chiffres. On n'a pas l'habitude d'en voir autant dans le département", confie Florian Olivier, ornithologue au GOR.

L'ornithologue explique que cet oiseau vient traditionnellement en Méditerranée pour hiverner. Mais certains de ces spécimens s'y plaisent tellement qu'ils prolongent les vacances au large des côtes roussillonnaises.

"C'est une espèce qui se reproduit et qui va nicher sur ses colonies de reproduction. Les plus proches sont en Bretagne, mais la plupart sont en Grande-Bretagne et en Scandinavie. Ils y retournent assez tard. Ils peuvent passer les premières années de leur vie sans se reproduire", détaille Florian Olivier.

Au début du XXe siècle, le macareux était très souvent massacré sur les côtes bretonnes. Afin d'éviter son extinction, des ornithologues se sont rassemblés pour créer la Ligue française pour la protection des oiseaux (LPO). 

Aujourd'hui, l'oiseau est devenu l'emblème de plusieurs territoires : la ville bretonne de Perros-Guirec, la province canadienne de Terre-Neuve-et-Labrador et l'Islande, rapporte Actu Perpignan