Au sommaire, Cette semaine :

- Le Havre lance sa campagne de stérilisation des goélands

- Marseille. Cette calanque sera accessible uniquement sur réservation

- La Vélowestnormandy : des plages du Débarquement au Mont-Saint-Michel

- Combien la Route du Rhum 2022 a-t-elle rapporté à Saint-Malo ?

- Il fabrique des couteaux pour les marins avec des filets de pêche recyclés

- Pourquoi la vraie bouillabaisse est si chère ?

Bonne lecture,

Florent Servia

Journaliste actu.fr

🥚 Tuer dans l'œuf. Comme chaque année depuis 1994, a lieu une campagne de stérilisation des œufs de goélands argentés au Havre (Seine-Maritime). Objectif ? "Limiter les nuisances sonores liées à la naissance des poussins et rendre la présence de cette espèce protégée acceptable par tous", assure la Ville. Cette année, elle a lieu du 2 mai au 2 juin 2023. Il est déjà possible de prendre rendez-vous. Cette campagne intervient alors qu'une autre s'achève : celle pour empêcher la mise en place des nids. En 2022, 1042 nids ont été stérilisés, soit 2 536 œufs qui n'ont pas éclos. 76actu

🏖️ A fond de calanques. Cette année encore, la calanque de Sugiton, près de Marseille, sera accessible uniquement sur réservation. Le test avait été instauré l'année dernière, du 9 juillet au 21 août, limitant l'accès à 400 personnes/jour, contre des pics journaliers estimés à 2 500 avant le quota. Rebelote cette année, du 17 juin au 3 septembre. Les réservations ouvrent le 14 juin sur le site internet du Parc national des Calanques. Chaque internaute est limité à 5 Places (les moins de 3 ans ne comptent pas) et à 8 journées sur l'été. Actu Marseille

🚴‍♀️ Route 50. La véloroute entre les plages du Débarquement et le Mont-Saint-Michel vient d'être renommée la Vélowestnormandy, une appellation jugée plus simple pour les nombreux randonneurs à vélo étrangers. Chaque année, ils sillonnent les départements de la Manche et du Calvados, attirés par leur patrimoine exceptionnel et leur riche histoire liée à la Seconde Guerre mondiale. Ce périple d'environ 200 km est facilement accessible en train, depuis Rennes ou Paris, résume Côté Manche

Pour la première fois, la Ville de Saint-Malo a épluché la fréquentation de la Route du Rhum en commandant une étude d'impact économique et touristique, "pour mieux connaître l'impact économique et touristique de la Route du Rhum", explique Gilles Lurton, le maire de Saint-Malo,

1,5 million de visiteurs ont été comptabilisés entre le 29 octobre, jour d'ouverture du village, et le dimanche 6 novembre, jour de sa fermeture. L'impact direct est estimé à 29 millions d'euros pour Saint-Malo. On parle ici des dépenses des visiteurs (restauration, hébergement, commerces, etc.)

Les chiffres transmis par Pôle emploi Bretagne permettent d'estimer que 700 emplois en CDD ont été créés pendant la période du village départ. L'Agglo et la Ville ont injecté 3,1 millions d'euros de subventions dans cette édition. Plus les transports et le ramassage des déchets.

Reste cette inconnue, qui a déjà fait polémique, autour du budget de l'organisateur OC Sport. Si la mairie souhaite connaître ses revenus, le maire précise que dans le cadre d'un marché public, la Ville achète une prestation, "sans avoir accès aux comptes du prestataire", rapporte Le Pays Malouin.

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"Il n'y avait pas de couteau de poche de référence pour les marins". Alors Sébastien, pêcheur amateur, l'a créé. Le Glenn (en référence à une légende), fabriqué à Plouescat (Finistère), est commercialisé depuis le mois de novembre dernier.

"Le manche est plus long qu'un couteau classique et il ne glisse pas au contact de l'eau", présente le Finistérien de 52 ans. La lame est, bien sûr, en acier inoxydable. Le manche est réalisé à partir de vieux filets de pêche, collectés auprès des pêcheurs bretons, dont ceux de Roscoff et Concarneau. Les filets sont nettoyés et traités puis mélangés avec des coquilles Saint-Jacques broyées.

Chaque couteau, qui se décline en trois coloris, est numéroté sous la forme de l'immatriculation d'un bateau, les deux premières lettres indiquant le port de provenance des filets de pêche utilisés. Et une fois refermé, le couteau ressemble à la coque d'un bateau.

L'entreprise Ker Glenn compte une centaine de points de vente, en France. La première série de 100 000 couteaux devrait être écoulée dès cet été. "Je voudrais que le Glenn soit présent dans tous les ports du monde. C'est un objet symbole de la profession et de la région", raconte Sébastien à Côté Brest.

Pourquoi la "vraie" bouillabaisse est-elle si chère ?

Autrefois "plat de pauvre", cuisiné avec les poissons non-présentables aux clients, la bouillabaisse est devenu un plat cher. Il faut maintenant compter 68 euros pour déguster celle du Rhul, à Marseille.

Les prix du poisson augmentent, et les épices ont un coût. Le safran, par exemple, aussi appelé l'or rouge, coûte entre 30 000 € et 45 000 € le kilo.

Une charte de la bouillabaisse a été créée par 17 restaurateurs marseillais dans les années 80. Elle engage les signataires à fournir un mets correspondant à la tradition. Elle n'est plus autant adoptée aujourd'hui.

Pas moins de quatre espèces de poissons de roches méditerranéens figurent dans la recette. Ils sont indispensables : Rascasse, Araignée (Vive), Fielas (Congre), Rascasse blanche et Chapon (Scorpène). La soupe peut également être préparée avec des Saint Pierre, Cigale de mer, Baudroie (Lotte), Langouste ou Galinette (Rouget grondin), afin de s'adapter aux arrivages et au nombre de convives.

Le bouillon est aussi agrémenté de fenouil, tomates fraîches, huile d'olive et badiane. Les poissons sont servis dans leur jus, avec les différents légumes. Le tout est accompagné de rouille et de croûtons, que le client frotte avec une gousse d'ail. C'est le sens de la tradition et la subtilité des produits qui font aujourd'hui de la bouillabaisse un plat coûteux, rapporte Actu Marseille.