Chère lectrice, cher lecteur,

Inconnu des milieux financiers internationaux, le nom de Karin Keller-Sutter a fait plusieurs fois le tour du monde le 19 mars. Le jour où, avec l'absorption encadrée de Credit Suisse par UBS, une certaine image du miracle économique helvétique est partie en fumée.

Dans un entretien exclusif que la conseillère fédérale a accordé au Temps et au média alémanique Finanz und Wirtschaft, elle défend bec et ongles son action, estimant que toute autre option aurait mis le feu aux poudres d'une nouvelle crise financière internationale.

Si elle pouvait rembobiner le fil de ces dernières semaines, la nouvelle ministre des Finances ne changerait donc rien à son intervention. Ce qui n'empêche pas la fervente adepte du libéralisme qu'elle est de s'interroger sur l'évolution d'une société – et d'une économie – qui appelle toujours plus souvent l'Etat à la rescousse.

Bonne lecture et, surtout, bonne chasse aux œufs!