Au sommaire cette semaine :

- La Teste veut sauver une cabane emblématique du bassin d'Arcachon

- Sur Les Plages de Saint-Malo, les chiens autorisés un mois de plus

- Appel pour surveiller les phoques en Baie de Somme cet été

- Dauphins échoués : le Conseil d'Etat ferme des zones de pêche

- Jack ramasse du bois Sur Les plages pour fabriquer des objets de déco

- Le trafic d'espèces protégées est le 4eme le plus rentable au monde

- En image : Goury (Manche)

Bonne lecture,

Florent Servia

Journaliste actu.fr

💶 Contre vents et marées. Emblème du bassin d'Arcachon, la cabane tchanquée n°3 de l'Île aux oiseaux menace de s'effondrer. Construite dans les années 40, la cabane sur pilotis (en gascon, les tchanquées représentent les traditionnelles échasses de bergers) permettait aux ostréiculteurs de surveiller leurs parcs à huîtres sans être gênés par les marées. Pour sauver la n°3, La Teste-de-buch comptait sur le loto du patrimoine. Mais, comme la dotation n'a pas été obtenue, la commune lance un appel aux dons, pour compléter son apport et celui du département. Actu Bordeaux

🐕 Nom d'un chien ! Cette année, la ville de Saint-Malo autorise la présence des chiens sur ses plages dès le 1er avril. Jusqu'ici, en vertu d'un arrêté municipal de 2015, ils étaient interdits de sable à peine le printemps arrivé, dès le 1er avril. En 2023, l'interdiction ne s'applique qu'au 1er mai. Ce changement fait suite à plusieurs pétitions. Les villes voisines de Dinard et Saint-Lunaire n'interdisent les animaux sur Les Plages qu'à partir du 15 juin. Aux Sables-d'Olonne, si les chiens sont bien interdits sur la Grande plage du 1er avril au 30 septembre, ils sont acceptés toute l'année sur deux autres plages. Le Pays Malouin

👓 Rester pho-cus. Picardie nature est à la recherche de bénévoles pour surveiller les phoques en Baie de Somme. Les phoques veaux marins attirent chaque année des milliers de touristes. Mais l'été correspond aussi à leur période de reproduction. Les bénévoles devront ainsi sensibiliser les visiteurs, protéger les zones de repos des phoques et réaliser un suivi des femelles gestantes et des jeunes nouveaux nés. De mi-juin à fin juillet, les bénévoles seront présents en baie, leurs journées rythmées par le cycle des marées et les horaires de lever et de coucher du soleil. Le Journal d'Abbeville

Afin de "limiter le nombre de décès" de dauphins et de marsouins communs, "victimes de captures accidentelles lors des actions de pêche", le Conseil d'État ordonne au gouvernement "de fermer des zones de pêche dans le golfe de Gascogne pour des périodes appropriées". 

L'État a six mois pour prendre des mesures, exige l'institution, qui avait été saisi par trois associations de défense de l'environnement.

"Les mesures prises devront permettre de garantir un état de conservation favorable du dauphin commun, du grand dauphin et du marsouin commun, conformément aux obligations issues du droit européen de la pêche et de la directive Habitats de 1992", écrit ainsi le Conseil d'État dans un communiqué, publié hier.

Dernière exigence de l'institution : estimer plus précisément les captures accidentelles de ces animaux marins, rapporte Actu Planète.

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Tronçonneuse à la main, Jack ramasse du bois flotté sur les plages de Saint-Brevin les Pins et le long de l'estuaire de la Loire, pour en faire du mobilier ou des objets de décoration qu'il propose à la vente.

Le conducteur de bus de 57 ans, à Nantes, vient de passer à 80 %, afin de se consacrer à l'Atelier Koadenn (pièces de bois en breton), son entreprise de décoration en bois flotté, recyclé et en fer.

Titulaire d'un CAP menuisier, obtenu dans sa jeunesse, Jack découpe, remet à niveau, ponce, peint et verni le bois trouvé. Ses spécialités ? Les billots en bois flotté d'une quarantaine de cm de hauteur, les cactus en fer, mais aussi les porte-manteaux fabriqués à partir de pieux à moules échoués sur les plages.

L'Atelier Koadenn propose aussi des objets plus modestes (porte-portable en cerisier, porte-enveloppes...). Chaque pièce est unique, précise Jack au Courrier du Pays de Retz

Le trafic d'espèces protégées (coraux, animaux...) est le quatrième le plus rentable au monde

Vendredi 10 mars 2023, la douane de Bretagne a remis douze coraux polynésiens à Océanopolis, le centre national de culture scientifique dédié à l'océan, à Brest. Ces coraux avaient été mis en vente sur les sites Leboncoin et Ebay par un particulier.

Ce dernier, interrogé par les douaniers, n'a pas été en mesure de fournir un certificat attestant de la légalité des coraux, des espèces protégées faisant l'objet d'une réglementation stricte en matière de commerce et de transport, encadrée par la convention de Washington. Ils ont ainsi été confisqués, dans le cadre d'une procédure de règlement amiable.

Le trafic d'espèces protégées (coraux, animaux vivants…) est considéré comme le quatrième trafic le plus rentable, après les drogues, la traite d'êtres humains et le commerce des armes.

En 2021, à l'échelle nationale, les agents des douanes ont réalisé 371 constatations portant sur des espèces animales ou végétales protégées par la convention de Washington. 44 454 spécimens ont été saisis dont 320 coquillages et coraux, rapporte Côté Brest