telle est la question...

« Moi à noël, je recevais une orange en cadeau », « On marchait avec nos chaussures trouées dans la neige pour aller à l’école », « Mes loisirs quand j’étais enfant : chasser les rats avec un lance pierre… » Sur LinkedIn ou à la machine à café, certains collègues n’hésitent pas à mentionner leurs origines sociales (pas toujours si) modestes pour donner un peu de relief à leur storytelling.

À les croire, ces self-made man auraient à la seule force du poignet, réparé l'ascenseur social pour se hisser au poste qu’ils occupent. Quitte à déformer un poil la réalité... À quoi tient cette tendance au « je-me-suis-fait-tout-seul », quand bien même on a bénéficié de conditions économiques ou culturelles avantageuses ? Comment démêler le vrai du faux transfuge de classe ? On fait le point dans l’article à la Une.