VERSET A MEMORISER : « Et vous sanctifierez la cinquantième armée, vous publierez la liberté dans tout le pays pour tous ses habitants : ce sera pour vous le jubile ; chacun de vous retournera chacun clans sa propriété, et chacun de vous retournera dans sa famille » (Lévitique 25:10.
TEXTE : Lévitique 25 :1-55
Le passage a Pétune porte sur deux prescriptions divines étroitement liées et adressées aux enfants d'Israël : l'année sabbatique et l'année du jubile. Par dies, Dieu entendait procurer du repos à la terre ; entreprendre la libération et la rédemption des enfants d'Israël. Le chapitre s'ouvre avec la phrase récurrente : L'Eternel parla à Moise La phrase g 118ternel parla (dit) à Moïse D, apparait à quatre-vingt-dix-neuf reprises dans le Pentateuque. Elle rend compte du statut de Créateur propre à Dieu et de la fidélité de Moïse. Moïse avait fidèlement déclaré la pensée de Dieu de manière à bien la transmettre. Il n'avait point d'égard à son intérêt personnel, aux opinions revues ou à Opposition Lorsqu’il s'agissait de déclarer la pensée de Dieu. Dieu lui-même avait atteste de sa fidélité. «Il n'en est pas ainsi de mon serviteur Moise. Il est fidèle dans toute ma maison. » (Nombres 12 : 7). Les ministres de l'Evangile contemporains sont appelés à proclamer la Parole de Dieu sans crainte ni faveur. Toute tentative d'ajouter ou de soustraire un élément des commandements de Dieu, pour une raison quelconque, est une preuve manifeste d'infidélité.
1. LE CARACTERE SOUVERAIN DE LA PROCLAMATION DE L'ANNEE SABBATIQUE Lévitique 25 : 1-7, 18-22 ; Genèse 2 : 2, 3 ; Exode 23 : 10, 11
Les enfants. D’Israël avaient reçu l'instruction de labourer le sol pendant six années, puis de le laisser en jachère la septième armée. I1 s'agissait en effet d'un sabbat, d'un temps de repos pour la terre. L'idée d'une armée sabbatique venait de Dieu et visait, entre autres, permettre à la terre d'enrichir sa fertilité. Le commandement de Dieu était simple « tu n'ensemenceras point ton champ, et tu ne tailleras point ta vigne... Tu ne moissonneras point ce qui proviendra des grains tombes de ta moisson, et tu ne vendangeras point les raisins de ta vigne non taillée : ce sera une armée de repos pour la terre (Lévitique 25 : 4, 5). Cependant, il leur était permis de manger les denrées produites de manières naturelles pendant année sabbatique. Par ailleurs, Dieu avait promis de bénir la sixième armée de sorte à assurer une réserve abondante pour la septième armée (armée sabbatique), la huitième armée et mène jusqu'à la période de la moisson de la neuvième armée (Lévitique 25 : 18-22). L'interdiction de semer tout au long de la septième armée rendait impossible une quelconque moisson durant la huitième armée. De plus, les semis de la huitième armée ne pouvaient être moissonnes qu'a la neuvième armée. Une telle provision est un miracle spectaculaire pour soutenir une pratique agricole hors du commun. A partir des dispositions de l'instruction de Pannée sabbatique, nous pouvons tirer les leçons suivantes : Dieu se soucie de toute Sa création. En instruisant un sabbat pour la terre, Il la laissait au repos et accroissait sa fertilité. Sur la même lancée, Dieu s'est servi de l'année sabbatique comme un moyen pour prendre soin des pauvres et des animaux (Exode 23 : 11).
Pour le grand Bien (l'intérêt supérieur) des enfants d'Israël, vu qu'une terre laissée au repos auront une meilleure fertilité et produira de meilleurs fruits. Deuxièmement, Dieu avait instruit que la terre soit labourée pendant six années avant de la laisser en repos durant année sabbatique. Dieu n'encourage pas la paresse. Les chrétiens des temps modernes doivent éviter la paresse à tous les niveaux de leur vie. L'Apôtre Paul a affirmé : K Car, lorsque nous étions chez vous, nous vous disions expressément : si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus. 0(2 Thessalonicien 3 : 10). Troisièmement, par ce fait, le principe du repos après le travail est soutenu. Dieu s'est repose après avoir donne vie à la création (Genèse 2 : 2, 3). Les chrétiens doivent réserver du temps pour le repos, car il améliore la productivité physique et spirituelle.
Quatrièmement, il y aura un repos éternel et final pour tous les saints : un repos radieux et éternel avec Dieu. « I1 y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu. Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos... o (1-lebreux 4 : 9, 11).
Cinquièmement, l'obéissance et la foi attirent les bénédictions de Dieu. Les enfants d'Israël devaient labourer la terre durant la sixième armée et espérer les bénédictions de Dieu par lesquelles ils seront approvisionnes jusqu'à la neuvième année. Dieu leur avait accordé une provision similaire en pourvoyant la manne pour leur subsistance. Au sixième jour, ils devaient amasser assez pour le sixième jour et faire des réserves pour le jour du sabbat (Exode 16 : 22, 26). Dieu se soucie véritablement de Son peuple. Dieu désire voir Ses enfants allouer du temps a épanouissement, mais aussi avoir du temps (loin des inquiétudes et de l'anxiété qui prévalent dans le monde) pour le repos avant d'entrer dans le repos réservé aux chrétiens. Il est déplorable cependant de voir plusieurs se priver du repos promis à cause de leur désobéissance à Dieu. Par exemple, lorsque les enfants d'Israël se sont établis dans le pays de Canaan, ils ont désobéi a la prescription divine d’année sabbatique, ce qui a engendre leur miss en exit durant soixante-dix années, afin que la terre puisse récupérer les années de sabbat perdues (2 Chroniques 36 : 15-21 ; Lévitique 26 : 33-35, 43).
2. LES OBJECTIFS SUCCINCTS DE L'ANNÉE DU JUBILÉ.
Lévitique 25 : 8-13, 28, 40, 41, 54 ; Romains 8 : 2 ; 5 : 18, 19 ; Éphésiens 3 : 12, 13, 19 ; Matthieu 11 : 28.
L'année du jubilé était une instruction divine. L'année sabbatique avait lieu chaque septième année et l'année qui suivait la septième année sabbatique, c'est-à-dire la cinquantième année était considérée comme le jubilé. « La cinquantième année sera pour vous le jubilé... » La proclamation du jubilé était accompagnée par le retentissement de la trompette du jubilé au dixième jour du septième mois (au jour de l'expiation). Il est à noter que l'année du jubilé commençait dès le premier jour ; néanmoins, les activités ne débutaient qu'à partir du dixième jour et une fois l'expiation accomplie. Ce qui confirme le fait selon lequel, la repentance authentique précède toute véritable liberté. Dieu avait instruit le Jubilé pour les raisons suivantes : d'abord, pour l'affranchissement de la servitude. Durant l'année du jubilé, tout serviteur hébreu qui n'avait pas été racheté était affranchi et considéré comme libre. « ...vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants : il sortira alors de chez toi, lui et ses enfants avec lui... S'il n'est racheté d'aucune de ces manières, il sortira l'année du jubilé, lui et ses enfants avec lui » (Lévitique 25 : 10, 41, 54). Ensuite, pour la restauration de la propriété. Les enfants d'Israël qui avaient vendu une quantité importante de leurs propriétés à cause de la pauvreté pouvaient reprendre leur patrimoine gratuitement une fois l'année du jubilé arrivée. « Chacun de vous retournera dans sa propriété... au jubilé, il retournera dans sa propriété... et il retournera dans sa famille, dans la propriété de ses pères. » (Lévitique 25 : 10, 28, 41). Par ailleurs, pour réunir les familles. Les enfants d'Israël qui avaient été vendus ou qui s'étaient constitués en esclaves étaient affranchis et libres de retourner vers leurs familles une fois l'année du jubilé arrivée. « ... et chacun de vous retournera dans sa famille. Et il retournera dans sa famille, dans la propriété de ses pères. » (Lévitique 25 : 10, 41). Enfin, une année de repos pour la terre. L'année du jubilé était aussi un sabbat de repos. « La cinquantième année sera pour vous le jubilé : vous ne sèmerez point, vous ne moissonnerez point ce que les champs produiront d'eux-mêmes, et vous ne vendangerez point la vigne non taillée. » (Verset 11) L'année de jubilé est un symbole de l'oeuvre de Christ pour nous au Calvaire. Le retentissement du son de la trompette qui annonçait la proclamation de l'année du jubilé s'apparente à la grande déclaration de Christ sur la Croix : « tout est accompli ». Le sacrifice ultime de Christ nous procure l'affranchissement du péché et de la servitude satanique (Jean 8 : 36 ; Galates 5 : 1), la restauration (Romains 5 : 18, 19), la réconciliation avec Dieu et nous réunit à Sa famille (Éphésiens 2 : 12, 13, 19) et du repos pour notre âme (Matthieu 11 : 28). À moins qu'ils ne retournent à Dieu en reconnaissant, confessant, se repentant, et en renonçant à leurs péchés, pour recevoir Christ comme leur Seigneur et Sauveur personnel, les pécheurs et les rétrogrades demeurent exclus de ces privilèges.
3. LES DIVERS PRÉCEPTES DE L'ANNÉE DU JUBILÉ.
Lévitique 25 : 14-17, 23-55 ; Deutéronome 25 : 15 ; Psaume 24 : 1 ; 1 Timothée 6 : 17-19 ; Colossiens 4 : 1
Les préceptes applicables à l'année du jubilé peuvent être divisés en deux : le droit de propriété et la loi régissant la situation des esclaves. L'année du jubilé servait d'étalon de mesure permettant de fixer les prix d'achats et de ventes des biens. Plus une transaction se rapprochait de l'année du jubilé, plus elle perdait en valeur et vice versa (Lévitique 25 : 14-17). En raison du fait qu'à l'année du jubilé, le bien en question allait être restitué à son véritable propriétaire. En l'occurrence, une terre achetée à l'approche de l'année du jubilé n'allait servir que pour une courte durée à l'acquérant contrairement à une terre achetée à une période éloignée de l'année du jubilé. Il s'agit du principe de l'équité. Les chrétiens doivent émuler une telle manière d'agir du Seigneur en appliquant ce principe dans leurs affaires.
Deuxièmement, aucune transaction foncière ne pouvait être définitive, car Dieu est le propriétaire de toutes les terres et les enfants d'Israël en étaient des locataires (Psaume 24 :1). En effet, l'instruction exigeant de laisser la terre dans son état naturel durant les années sabbatiques rappelait aux enfants d'Israël que la terre ne leur appartenait véritablement pas. Les chrétiens doivent réaliser que leurs biens ne leur appartiennent pas. Tout ce qu'ils possèdent appartient à Dieu ; et ils en sont de simples intendants. Troisièmement, Dieu avait également donné des directives encadrant le cas des Israelites pauvres qui avaient vendu leurs terres à cause de la pauvreté. Les terres pouvaient être rachetées par un membre de leur famille ou par eux-mêmes selon que Dieu les rendait prospères. Dans le cas où personne n'était capable de racheter ces terres, elles leur seraient restaurées à l'année du jubilé.
Quatrièmement, dans le cas où une maison à. l'intérieur d'une ville barricadée venait à être vendue, le vendeur avait jusqu'à un an pour racheter son bien faute de quoi, le bien devenait la possession permanente de l'acquéreur qui n'était pas tenu de le restituer à l'année du jubilé (Lévitique 25 : 29, 30). La seule exception à cette prescription concernait la maison appartenant aux Lévites (Lévitique 25 : 32,33). Ainsi, nous apprenons que, tout ce qui était perdu n'était pas recouvrable, d'où la nécessité de conserver jalousement notre intégrité et nos expériences spirituelles, afin de ne pas les perdre pour toujours. Cinquièmement, les maisons des villes des Lévites ne devaient pas être vendues. Il s'agissait de « leur propriété ». Les chrétiens doivent faire attention, afin de ne pas vendre leur âme, la vérité, ou leur droit d'aînesse spirituel pour un gain matériel (financier). Dieu avait également donné des instructions au sujet des pauvres et des esclaves. A. ces sujets, il était question : Un, les enfants d'Israël qui se trouvaient dans un état précaire devaient être pris en charge par ceux qui possédaient des ressources financières. Les nantis devaient inviter les indigents à demeurer dans leur voisinage et ne pas tirer profit d'eux. Ils étaient mis en garde de craindre Dieu et de ne pas faire de leur frère vulnérable des objets de commerce. Les chrétiens nantis doivent apprendre à pourvoir aux besoins fondamentaux des saints. « Recommande aux riches du présent siècle de ne pas être orgueilleux—recommande-leur de faire du bien, d'être riches en bonnes oeuvres, d'avoir de la libéralité, de la générosité. » (1 Timothée 6 : 17, 18). Deux, Dieu avait adressé des instructions 'aux enfants d'Israël qui avaient des esclaves hébreux. Il leur était interdit de les maltraiter ; au contraire, ils devaient les considérer comme des visiteurs ou des serviteurs, et non comme des esclaves. Des esclaves étaient la propriété permanente de leurs maîtres qui disposaient d'une autorité de despote sur eux. D'autre part, les serviteurs avaient plus un statut d'employés, susceptibles de percevoir un salaire pour le travail accompli, au bout d'un certain temps. De plus, les serviteurs hébreux devaient être affranchis une fois l'année du jubilé arrivée. Nous pouvons tirer ici comme leçon le fait que, les chrétiens qui ont des serviteurs doivent bien les traiter surtout ceux qui sont dans la foi « Maîtres, accordez à vos serviteurs ce qui est juste et équitable, sachant que vous aussi vous avez un maître dans le ciel. » (Colossiens 4 : 1). Trois, ils avaient également reçu des instructions au sujet des esclaves païens. Les esclaves païens étaient des serviteurs et des servantes entièrement sous la propriété permanente de leurs maîtres hébreux. De ce fait, ils ne pouvaient être affranchis à l'année du jubilé. Quatre, au sujet des esclaves hébreux qui avaient pour maîtres des païens, Dieu avait prévu que leur rachat soit fait, soit par un membre de leur famille ou pax eux-mêmes. Ils devaient être traités comme des serviteurs, et s'ils n'avaient pas été rachetés, à l'arrivée de l'année du jubilé ils devaient être affranchis. Un commentateur renommé de la Bible a résumé l'année du jubilé en le considérant comme « la 50 e année pour proclamer la liberté du peuple et pour reprendre tout à nouveau tel qu'au commencement. Une période où toutes les -hypothèques sont annulées, les serviteurs sont affranchis et la servitude supprimée. Les dettes étaient effacées et les terres restituées à leurs premiers propriétaires. Le nouveau départ pour tous à la fin de l'année du jubilé ne pouvait être renouvelé que 50 ans plus tard ». En Christ, nous avons un jubilé éternel.
QUESTIONS DE REVISION
1. Quelles leçons doivent tirer les leaders chrétiens de la fidélité de Moïse ?
2. Qu'apprenons-nous de l'institution divine de l'année sabbatique ?
3. Quelles sont les raisons qui ont motivé l'institution divine de l'année du jubilé et quel en est le symbole ?
4. Que doivent faire les pécheurs et les rétrogrades pour bénéficier de ces privilèges ?
5. Expliquez les préceptes régissant l'année du jubilé et quelles sont les leçons à tirer pour les chrétiens.
6. Quelle est l'importance de la loi divine donnée aux enfants d'Israël au sujet du rachat des propriétés ?
7. Énumérez les leçons qui ressortent des préceptes divins au sujet des enfants d'Israël en situation de précarité et des esclaves.
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