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Les fêtes instituées par Dieu, Leçon 28, Sondez des adultes

VERSET À MÉMORISER : On travaillera Six jours seront travaillés ; mais le septième jour est le sabbat de repos, une sainte convocation ; vous n'y ferez aucun ouvrage : c'est le sabbat de l'Éternel dans toutes vos demeures » (Lévitique 23:3).

TEXTE : Lévitique 23 :1-44 ; 24:1-23

En plus du sabbat régulier, Dieu a ordonné sept fêtes religieuses ou festivals pour les enfants d'Israël, notamment, les fêtes de la Pâque, des pains sans levain, des prémices, de la Pentecôte, des trompettes, du jour des expiations et des Tabernacles. Les fêtes de la Pâque, de la Pentecôte et des Tabernacles étaient les plus importantes, tandis que les quatre autres étaient associées à celles-ci. Ces trois fêtes principales sont également appelées « fêtes de pèlerinage », car les enfants d'Israël devaient se rendre à Jérusalem pour les observer au temple (Deutéronome 16 : 16). Pour Israël, ces fêtes ont été instituées par le Seigneur, afin que Son peuple se réunisse pour une retraite spirituelle et pour commémorer des événements importants de leur histoire. Toutefois, ces fêtes avaient également une signification prophétique par rapport au plan de Dieu pour l'ensemble de l'humanité. En plus d'instaurer ces fêtes, Dieu a donné des commandements concernant l'huile et les pains de proposition. L'Éternel a introduit Sa conscience dans les enfants d'Israël par le biais des commandements relatifs aux fêtes ordonnées et la lumière perpétuelle qui brûlait dans le tabernacle. Ensuite, Il les a mis en garde contre le blasphème résultant de l'usage irréfléchi de la langue. Cette étude se concentre donc sur les fêtes de l'Éternel et leur signification pour les chrétiens actuels ; l'huile et les pains de proposition, et la mise en garde contre le blasphème. Les chrétiens doivent s'efforcer de révérer Dieu lorsqu'ils assistent aux différentes réunions organisées par l'église et s'abstenir des mauvaises paroles : « Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité » (1 Corinthiens 5 : 8).

LES FÊTES INSTAURÉES ET LEUR SIGNIFICATION.

Lévitique 23 : 1-36 ; Exode 23 : 14-17 ; Nombres 28 : 16-31 ; Deutéronome 16 : 1-17 ; Josué 5 : 10 ; 2 Chroniques 8 : 12,13 ; 35 : 1 ; Néhémie 8 : 1,14 ; Esdras 3 : 4 ; Romains 15 : 4

La fête de la Pâque est la première des fêtes. Elle avait lieu le 14e jour du mois des épis, le premier mois de l'année dans le calendrier religieux juif (correspondant à mars/avril).

La fête des pains sans levain, qui y est associée, a commencé le jour suivant, le 15e jour, et se poursuivait jusqu'au 21e jour (une semaine entière).

La fête des prémices avait également lieu le lendemain du début de la fête des pains sans levain ; c'est-à-dire le 16e jour du mois des épis. Par conséquent, un seul pèlerinage permettait de couvrir ces trois fêtes.

La fête des semaines ou de la Pentecôte venait ensuite, cinquante jours après la fête des prémices, le 6e jour du mois de Sivan, le troisième mois (correspondant à mai/juin). Cette fête n'était associée à. aucune autre fête mineure ; les pèlerins y assistaient, puis rentraient chez eux. Cette fête est suivie de la fête des trompettes qui a. lieu le premier jour du septième mois, Tishri (qui correspond à une partie de septembre/octobre). Dix jours plus tard, c'est-à-dire le 10e jour du Mois, le jour des expiations a eu lieu.

Après, la fête des Tabernacles, la dernière fête, est apparue le 15e jour du mois et s'est terminée le 21e jour du même -septième mois. Ces trois fêtes pouvaient être couvertes par un seul pèlerinage ; aussi, ceux qui venaient à Jérusalem pour les fêtes pouvaient y passer trois semaines pour assister aux trois fêtes au mois de Tishri. En plus de ces fêtes, les Juifs en ont ajouté d'autres après leur retour de captivité, certaines d'entre elles sont mentionnées dans le Nouveau Testament.

Il s'agit de la fête de la Dédicace (Jean 10 : 22) qui a lieu le 25 du neuvième mois, Kisleu (correspondant au mois de décembre), pour marquer la dédicace du temple après qu'il a été purifié de la souillure causée par Antioche Épiphane entre 166 et 164 av. Deuxièmement, la fête de Purim (Esther 3 : 7-9, 18-24, 31, 32) qui se tenait le 14 du douzième mois, Adar (correspondant au mois de mars) pour commémorer la délivrance des Juifs du complot diabolique d'Haman l'époque de la reine Esther. Troisièmement, les fêtes joyeuses marquées par les jeûnes du 4e, 5e et 7e mois pour pleurer la destruction de Jérusalem (Zacharie 7 : 3 ; 8 : 19). Notre Seigneur Jésus a assisté à ces fêtes pendant Son ministère sur terre pour montrer que les chrétiens devaient se soumettre à la Parole de Dieu, peu importe le niveau qu'ils atteignent dans leur ministère (Jean 2 : 13- 25 ; 5: 1 ; 7 : 1-1 1, 39 ; 10 : 22-24 ; 1 Pierre 2 : 21 ; Luc 22 : 8). Nous devons fidèlement assister aux cultes de l'église et aux réunions spéciales pour écouter et apprendre la Parole de Dieu, pour être spirituellement renouvelés et rafraîchis. Bien que ces fêtes instituées par Dieu décrites dans le texte aient été célébrées à des époques différentes, il existe des caractéristiques générales qui leur sont communes. Elles étaient des moments de joie et d'actions de grâces, à l'exception du jour des expiations qui était caractérisé par la sobriété et la contrition (Psaume 122: 1-4). Deuxièmement, tous les mâles assistaient à ces fêtes (Exode 23 : 17 ; Deutéronome 16 : 16). Troisièmement, elles impliquaient la présentation d'offrandes spéciales (Exode 34 : 20 ; Deutéronome 16 : 16, 17). Quatrièmement, chaque fête était associée à un sabbat spécial. Le Seigneur a établi ces fêtes pour donner aux enfants d'Israël la possibilité de célébrer Ses grandes œuvres de Salut et de miséricorde dans leur histoire.

LA PERTINENCE DES FÊTES POUR LES SAINTS CONTEMPORAINS Lévitique 23 : 1-44 ; Ésaïe 25 : 6, 8 ; Matthieu 26 : 17-19 ; Luc 22 : 7-20 ; 1 Corinthiens 5 : 6-8

Les saisons saintes de l'Ancien Testament, accompagnées de systèmes sacrificiels élaborés, des rituels et des cérémonies n'ont pas leur place dans notre dispensation actuelle de l'Évangile, car ils ont été supprimés par l'œuvre rédemptrice de Christ sur la Croix. Pour les saints contemporains, ces fêtes ont une signification et une application plus profondes que la signification historique et agricole qu'elles avaient pour les Juifs. La fête de la Pâque commémorait la délivrance des enfants d'Israël de la servitude égyptienne ; mais pour les chrétiens, elle représente le Salut du péché. Pour remplacer la Pâque, le Seigneur Jésus-Christ a institué la Sainte Cène que les chrétiens doivent observer en souvenir de Sa mort et dans l'attente de Son retour. « Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne » (1 Corinthiens 11 : 26). De même qu'aucune personne impure n'était autorisée à participer à la Pâque, il en est de même pour la Sainte Cène. Les pécheurs et les rétrogrades ne doivent pas participer à la Sainte Cène. Car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. » (1 Corinthiens 11 : 29). La fête des pains sans levain est étroitement liée à la Pâque ; par conséquent, tous ceux qui ont rencontré Christ doivent mener une vie exempte du levain de la malice, de l'hypocrisie et de la méchanceté (Luc 22 : 1, 7-20 ; 1 Corinthiens 5 : 8). Le levain signifie la présence du péché. Ainsi, manger du pain sans levain à l'occasion de la Pâque symbolisait le passage de l'ancienne vie de péché à une nouvelle vie de pureté. La fête des prémices invite les chrétiens â faire preuve de gratitude envers Dieu en raison de Ses actes de miséricorde et de Ses bienfaits et à donner à Dieu la première place dans la gestion de leurs avoirs (Proverbes 3 : 9,10 ; Matthieu 6 : 33). Les chrétiens sont décrits comme les prémices de l'oeuvre rédemptrice de Christ (Jacques 1 : 18 ; Apocalypse 14 : 4). Christ est ressuscité des morts « [é.] il [est devenu] les prémices de ceux qui sont morts » pour nous garantir l'espérance de notre propre résurrection. La fête des semaines ou la Pentecôte était une célébration de la moisson, un sabbat saint et un temps de don aux lévites, aux étrangers, aux orphelins et aux autres. Pour le saint d'aujourd'hui, la Pentecôte est synonyme de l'effusion du Saint-Esprit. Il ne peut y avoir de véritable moisson d'âmes dans le Royaume de Dieu sans le baptême du Saint-Esprit. Littéralement, nous voyons le lien entre ces fêtes : la Pentecôte est célébrée cinquante jours après la fête des prémices. De même, Jésus a été crucifié comme notre Pâque et est ressuscité des morts comme les prémices, et cinquante jours après, le Saint-Esprit est descendu sur les premiers chrétiens. Ainsi, il ne peut y avoir de Pentecôte sans la Pâque. Tout individu qui cherche à recevoir le baptême du Saint-Esprit doit naitre de nouveau, être sanctifié et être passionné par le fait d'être utilisé par Dieu pour amener les pécheurs à Christ. Pour recevoir cette expérience, il faut une prière sincère et la foi. La fête des trompettes est célébrée au début du septième mois (la nouvelle année civile d'Israël). Elle rappelle aux chrétiens la trompette de Dieu qui sonnera lors de l'enlèvement. « En un instant, en un clin d'œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement » (1 Corinthiens 15 : 52 ; 1 Thessalonicien 4 : 16). Telle est la glorieuse espérance de tout chrétien. En outre, la fête des trompettes annonçait le début du mois des expiations. Cette période invite les chrétiens à sonner la trompette de l'Evangile pour indiquer que Christ a accompli tous les sacrifices sur la Croix et a porté nos péchés. Le jour des expiations symbolise Christ, notre Souverain Sacrificateur parfait, qui entre au Ciel pour faire une propitiation permanente pour nos péchés. Il rappelle aux chrétiens que leurs péchés ont été pardonnés et ôtés comme le bouc émissaire a emporté les péchés des Israélites (Lévitique 16 : 21, 22 ; Ésaïe 53 : 4-6, 11). La fête des Tabernacles nous rappelle la brièveté de notre séjour sur terre et la nécessité de vivre dans l'humilité et la sobriété. Lors de cette fête, les Israélites quittaient le confort de leurs maisons et habitaient dans des cabanes pendant toute une semaine pour commémorer la façon dont Dieu les a protégés et guidés dans le désert. La fête des Tabernacles, aussi appelée la fête de la récolte, conclut le cycle des fêtes annuelles. À la fin des temps, une moisson finale conduira à la séparation de l'ivraie et du blé (Matthieu 13 : 37-41). Tous les chrétiens seront rassemblés auprès du Seigneur et ainsi nous serons avec lui pour les siècles des siècles.

LES PRÉCEPTES CONCERNANT L'HUILE, LES PAINS DE PROPOSITION ET LE BLASPHÈME.

Lévitique 24 : 1-23 ; Exode 27 : 20 ; Psaume 23 : 5 ; Matthieu 25 : 3 ; Exode 20 : 7 ; Matthieu 5 : 33-37 ; Colossiens 3 : 8.

Dieu a envoyé Moïse ordonné aux enfants d'Israël d'apporter de l'huile d'olive pure pour le feu, et il devait faire des pains de proposition et les placer sur la table d'or dans le sanctuaire. L'huile qui devait être utilisée pour maintenir la lumière allumée dans le tabernacle symbolisait la présence, la révélation, l'illumination et la direction divines dont les chrétiens peuvent bénéficier en restant en communion avec Dieu. Dans ce passage, nous voyons que le peuple avait un rôle à jouer pour maintenir cette lumière allumée dans le sanctuaire. Au fait, le peuple devait fournir l'huile, tandis que les sacrificateurs devaient allumer les lampes et les tailler régulièrement. Ce fait nous enseigne que la présence de Dieu ne peut demeurer dans nos vies que si nous obéissons à l'ordre de Dieu et coopérons avec Son Esprit qu'Il a donné pour nous guider et nous diriger. Les pains de proposition étaient constitués de douze pains sans levain disposés en deux rangées sur la table d'or devant l'Éternel dans le sanctuaire. Ces pains représentaient les douze tribus d'Israël placées devant le Seigneur en permanence. Cette illustration révèle qu'en tant que peuple de Dieu, nous sommes continuellement en Sa présence et, comme tels, nous ne sommes jamais oubliés (Ésaïe 49 : 15, 16). L'huile et les pains de proposition sont en fait les deux faces d'une même pièce. L'huile donne la lumière et représente la présence de Dieu parmi Son peuple, tandis que les pains représentent le peuple en présence de leur Dieu. Après avoir donné des instructions concernant le symbole de Sa présence parmi les enfants d'Israël, le Seigneur a poursuivi en les mettant en garde contre le blasphème ou l'usage irréfléchi de la langue contre Dieu. Ce passage montre également que s'écarter des préceptes et du plan de Dieu dans chaque domaine de notre vie débouche sur de graves conséquences. Le blasphème consiste à parler de façon peu glorieuse ou irrévérencieuse de Dieu ou de Ses attributs ; parler avec mépris de lui, de Ses oeuvres, de Sa providence, de Sa perfection et de Sa gouvernance. Le Seigneur avait déjà mis en garde les enfants d'Israël contre le blasphème dans le troisième commandement : « Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain ; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain » (Exode 20 : 7). Dieu place le blasphème dans la catégorie des transgressions qui méritent la peine capitale. Ceux qui l'ont commis tant dans l'Ancien que dans le Nouveau Testament n'ont pas été épargnés (2 Chroniques 32 : 14 — 17, 21 ; 1 Timothée 1 : 20). Le nom de Dieu doit être sanctifié et non utilisé de manière irréfléchie ou insincère ; Son nom ne doit pas être associé à l'idolâtrie, à la magie, aux jurons, à la comédie ou à tout autre mal. Les autres formes de blasphème à. éviter sont les suivantes : parler de Dieu de manière insensée, l'accuser de méfaits et mettre en doute Sa souveraineté, en particulier en cas de deuil ou de déception. Nous devons nous méfier des propos irréfléchis qui calomnient la personnalité ou les attributs de Dieu. Tout en traitant le cas du blasphème, Dieu a réitéré les lois contre le meurtre et la cruauté. La vengeance était en plus déconseillée, car elle devrait être appliquée par les juges et pas nécessairement par les individus offensés. Le châtiment pour le meurtre était la mort. Cependant, l'explication de la loi par Christ montre que le meurtre ne se limite pas à tuer une autre personne physiquement ; le meurtre inclut par ailleurs l'assassinat de caractère résultant d'un excès de colère et de haine (1 Jean 3 : 15). Christ nous a ordonné de ne pas exercer la vengeance, mais plutôt de bénir ceux qui nous maudissent et de rendre le mal par le bien (Matthieu 5 : 38-42 ; Romains 12 : 19-21). Telle est la loi de l'amour.

QUESTIONS DE REVISION

1. Qu’est-ce que les Israélites appellent les fêtes ?

2. Mentionnez trois fêtes instituées par Dieu pour que les enfants d'Israël les observent et donnez leurs dates respectives.

3. Que nous apprennent la présence et la participation de Christ aux fêtes instaurées pour les Juifs pendant Son ministère sur terre ?

4. Quelles sont les caractéristiques générales communes à ces fêtes ?

5. Mettez en évidence l'application des fêtes juives établies par Dieu pour les chrétiens d'aujourd'hui.

6. Expliquez le lien entre l'huile et les pains de proposition.

7. Qu'est-ce que le blasphème et comment les hommes blasphèment-ils le nom de Dieu de nos jours ?



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