Cela fait plusieurs mois que l’inflation fait rage auprès des Français. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que personne n’est épargnée par les hausses des prix. C’est pour cette raison que l’État a prévu une augmentation des petites retraites.

Une augmentation très attendue

La hausse des prix ne cesse de faire des ravages en France. D’autant plus que tous les secteurs sont concernés. Carburant, immobilier, alimentation, énergie voient également leurs prix augmenter.

À l’approche de l’hiver, certains ont d’ailleurs très peur pour leur budget. Il faut dire que, d’ici peu, les Français vont rallumer le chauffage et c’est une nouvelle dépense à prendre en compte dans le budget du mois.

De leurs côtés, les retraités ont aussi beaucoup de mal à joindre les deux bouts. Heureusement, le gouvernement a prévu une augmentation Des Petites Retraites pour leur venir en aide. En revanche, tout ne se passe pas comme prévu.

Alors que l’augmentation des Petites Retraites concerne plus d’un million de Français, une mauvaise nouvelle a vu le jour. Nos confrères de Franceinfo ont révélé qu’un bug informatique a sévi dans les organismes.

À cause de ce fameux bug, les premiers 700 000 bénéficiaires de cette augmentation des petites retraites, qui a commencé le 9 octobre, vont devoir faire preuve de patience. En effet, du retard est à prévoir.

Des bugs informatiques

Un énorme bug informatique a vu le jour dans plusieurs caisses de retraite. C’est pour cette raison que de nombreux Français ont reçu une indemnité. En revanche, il s’agit d’une erreur. Et les personnes concernées vont devoir rembourser.

Un ancien inspecteur des impôts a d’ailleurs pris la parole sur le sujet. Il a confié : « Je suis comme beaucoup de gens polypensionné. […] Visiblement, ils n’ont pas pris en compte ma pension dans la fonction publique ».

Ainsi, l’homme en question va devoir rembourser 14 euros. Une chose est sûre, cette augmentation va devoir se faire attendre. Une très mauvaise nouvelle pour toutes celles et ceux qui comptaient sur cette revalorisation.

Renaud Villard directeur général de la CNAV a pris la parole au JT de 20h de France 2. Il a révélé : « Je préfère un système automatique pour 1,7 million de personnes parmi lesquelles, au passage il y aura eu un petit loupé pour 10 %, plutôt qu’un système où on sera zéro défaut mais qui mettra 10 ans« .

Pour rappel, de nombreux Français vont recevoir une lettre chez eux, de la part de leur caisse de retraite. Cette dernière va les informer de leur éligibilité à cette augmentation. Il y a plusieurs conditions à respecter.

« Ça va s’échelonner jusqu’à début 2024 »

Pour bénéficier de l’augmentation des petites retraites, il faut avoir travaillé (et cotisé) toute votre vie professionnelle à temps plein. Il faut aussi avoir obtenu votre retraite avec le taux maximum de 50 %.

Il est aussi nécessaire que vous justifiez d’une durée d’assurance cotisée tous régimes de 120 trimestres ou plus. Et que votre retraite de l’Assurance retraite, en incluant cette augmentation, ne pourra pas dépasser 847,57 euros par mois.

C’est en tout cas ce que nos confrères de Pleinevie ont rappelé. Le ministre du Travail Olivier Dussopt a révélé que l’augmentation des petites retraites allaient donc prendre un peu de temps.

Il a rapporté : « 600 000 personnes vont percevoir cette augmentation dans les semaines qui viennent et notamment sur le paiement de la retraite de septembre ».

Avant de préciser : « Pour les autres, ça va s’échelonner jusqu’à début 2024 car beaucoup d’assurés ont cotisé dans plusieurs caisses différentes. Il faut donc reconstituer les carrières ». Il va falloir faire preuve de patience avant que les choses se mettent en place !

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