Le Permis de conduire est un document officiel qui vous permet de vous déplacer librement en France, mais aussi à l’étranger. Si vous avez perdu des points, une nouvelle réforme va faire son apparition prochainement.

Vers une réforme du permis de conduire

Le permis de conduire des jeunes va subir une petite refonte. Comme évoqué la semaine dernière, une mesure d’abaissement de l’âge minimum à 17 ans va être prise, comme vient de l’indiquer la Première ministre Elisabeth Borne.

« À partir de janvier 2024, on pourra passer le permis de conduire à partir de 17 ans. Et conduire à partir de 17 ans », au lieu de 18 ans, et ce dans les mêmes conditions qu’actuellement, avait fait savoir la Première ministre sur le média en ligne Brut.

Cette dernière avait donc souligné que cette mesure était « un vrai plus » notamment pour les jeunes en apprentissage. Le mois dernier, déjà, Républicains avaient déposé une proposition de loi à l’Assemblée nationale. Pour abaisser cette limite d’âge à 16 ans.

En Europe, il est déjà possible de conduire seul dès 17 ans dans des pays comme l’Irlande ou la Slovaquie. La France va donc se plier à l’exercice pour la toute première fois.

Actuellement, un jeune en conduite accompagnée peut déjà passer le permis de conduire à 17 ans. En revanche, il n’a le droit de prendre le volant par lui-même que le jour de ses 18 ans. Ce seuil sera donc abaissé d’un an.

Une refonte de l’épreuve

En 2023, l’épreuve du permis de conduire ne sera plus totalement identique à celle des années précédentes. En effet, les candidats devront faire face à des changements lorsqu’ils seront en voiture.

Si vous avez passé le permis avant 2019, l’examinateur avait pour habitude de vous poser trois questions de vérification. Pour cela, il se basait sur une liste préétablie de 100 questions dont les thèmes sont imposés par le ministère de l’Intérieur.

La première question concernait les vérifications intérieures ou extérieures du véhicule. Vous pouviez aussi tomber sur une question concernant la sécurité routière comme « Comment détecter l’usure des essuie-glaces en circulation ? »

Ou encore «  Quelle est la conséquence d’un niveau insuffisant du liquide de frein ? » Enfin, le dernier thème concernait les premiers secours.

Ces questions, qui avaient disparu depuis la Covid-19, ont donc fait leur retour à l’examen du permis de conduire. Désormais, les futurs candidats doivent répondre à ces trois questions choisies aléatoirement.

Récupérer les points du permis de conduire que l’on a perdu

Depuis sa création en 1989, le dispositif du permis à points permet de lutter contre l’insécurité routière. Mais, à partir du 1er janvier 2024, il n’y aura plus de retrait de point de permis pour les excès de vitesse inférieurs à 5 km/h au-dessus de la vitesse maximum autorisée.

Cette nouveauté à l’égard des petits excès de vitesse s’appliquera donc peu importe la limitation de vitesse et le lieu de l’infraction. C’est-à-dire aussi bien en agglomération qu’en dehors d’une agglomération.

Cette mesure avait fait l’objet d’une annonce en juin 2022. Elle avait pour but d’adopter une approche équilibrée et socialement mieux acceptée dans la prévention des infractions routières lorsque celles-ci relèvent davantage du manque d’attention que de la volonté délibérée de commettre un excès de vitesse.

Cependant, cette infraction sera tout de même sanctionnée par une amende. Le code de la route prévoit pas moins de cinq modes de récupération de points de permis de conduire. Dont un stage de sensibilisation pour récupérer jusqu’à quatre points d’un coup.

Désormais, le mécanisme va se voir simplifié pour prévoir des délais de récupération de points en fonction du nombre de points retirés. À suivre…

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