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« L’actualité africaine en 5 titres » du 06 août 2016

François Bozizé le 17 juin 2011 à Bruxelles © AFP/Archives John Thys

Centrafrique: arrestation du fils de l’ex-président Bozizé

Jean-Francis Bozizé, le fils de l’ex-président centrafricain François Bozizé, a été arrêté vendredi dans la capitale Bangui, a-t-on appris de sources sécuritaires, alors que la Centrafrique tente de se relever d’une guerre déclenchée à la suite du renversement de son père en 2013.

Jean-Francis Bozizé, qui fut ministre de la Défense de son père jusqu’à fin 2012, s’est présenté de lui-même à la Mission Des Nations Unies pour la Centrafrique (Minusca) et s’est rendu volontairement, a précisé le ministre de la Justice Flavien Mbata dans un communiqué transmis.

La Minusca, nantie d’une copie du mandat d’arrêt international délivré à son encontre en mai 2014, l’a arrêté et remis aux autorités centrafricaines, selon ce communiqué. Il sera présenté à la justice pour répondre des faits qui lui sont reprochés.

Une source proche de la Minusca a confirmé cette version de l’arrestation de M. Bozizé, attribuée dans un premier temps par la gendarmerie à sa section recherche investigation, avec le concours des éléments de la Minusca.

Le Soudan du Sud accepte le déploiement d’une force régionale sur son territoire

Le Soudan du Sud a accepté ce vendredi 5 août le principe de l’envoi sur son territoire d’une force régionale suite à de récents affrontements dans sa capitale Juba, au cours d’un sommet de l’organisation régionale Igad à Addis Abeba.

Si le Soudan du Sud accepte le principe d’une force de protection, c’est du bout des lèvres. Les Etats d’Afrique de l’Est ont obtenu que leurs chefs d’état-major se rendent à Juba pour discuter du déploiement de cette force. Les diplomates craignent déjà que les discussions s’éternisent et que le gouvernement sud-soudanais traîne les pieds.

Car dans les couloirs du Sheraton à Addis Abeba où se tenait ce sommet, le camp Salva Kiir clamait haut et fort qu’il n’est pas question de transformer « le Soudan du Sud en protectorat de l’ONU ».

Les partisans de l’ex-rebelle Riek Machar à qui ceux de Salva Kiir donnaient volontiers l’accolade comme de vieux amis affirment quant à eux que sans cette force régionale de protection, il n’y aura plus d’accord de paix et Riek Machar ne rentrera pas à Juba.

Les chefs d’Etats présents à Addis Abeba ont invité l’ancien vice-président déchu à revenir prendre son poste à Juba. Personne ne sait aujourd’hui où se trouve Riek Machar et ce sommet s’est tenu sans lui.

Tchad: l’opposition maintient ses rassemblements interdits avant l’investiture de Deby

L’opposition tchadienne a décidé vendredi de maintenir les contre-rassemblements qu’elle a prévus samedi et dimanche avant la cérémonie d’investiture lundi du président Idriss Deby Itno, bien qu’ils aient été interdits par le pouvoir.

Vendredi également, des opposants ont annoncé le dépôt devant la Haute cour de justice d’une plainte pour « haute trahison » contre le président tchadien, dont ils contestent la réélection au premier tour en avril. Parmi les sept griefs invoqués: « prise illégale du pouvoir par la violence », « violation grave des droits de l’Homme » ou encore « détournement de fonds public et corruption ».

L’opposition a décidé de maintenir le meeting qu’elle a programmé samedi à N’Djamena et « la marche pacifique » qu’elle prévoit dimanche, a indiqué plus tôt un communiqué du Front de l’opposition nouvelle pour l’alternance et le changement (Fonac).

Récemment constitué pour regrouper les opposants, le Fonac maintient aussi la journée « Ville morte sur l’ensemble du territoire » pour lundi, jour de la cérémonie d’investiture de M. Deby en présence de plusieurs invités étrangers.

Municipales en Afrique du Sud: l’ANC perd son bastion de Port Elizabeth

En Afrique du Sud, près de 98% des bulletins de vote ont été dépouillés, ce qui donne une idée de plus en plus précise des rapports de force. L’ANC connaît quelques déconvenues de taille comme à Port Elizabeth, sixième ville du pays, où elle est battue. A Pretoria et Johannesburg, les partis sont au coude à coude. Il faudra donc qu’ils arrivent à composer pour former des coalitions de gestion dans certaines villes.

On ne sait toujours pas qui parviendra à se hisser en tête des scrutins à Johannesburg et Pretoria mais l’ANC a d’ores et déjà reconnu avoir perdu Nelson Mandela Bay, une défaite de taille, historique même pour le parti majoritaire. Le parti majoritaire avait dit que perdre la ville industrielle de Port Elizabeth [qui fait partie de la métropole de Nelson Mandela Bay], à forte majorité noire, et bastion de la lutte contre l’apartheid serait peut-être sa plus grosse défaite. L’ANC a dû reconnaître ce vendredi matin la victoire de l’opposition sur ses terres.

L’Alliance démocratique (DA) arrive en tête du scrutin à Nelson Mandela Bay avec 46, 5 % des suffrages. Le parti majoritaire ANC lui, tombe à 41 %. Aucun parti n’obtenant de majorité absolue. Pour pouvoir gouverner dans cette agglomération où elle arrive en tête, l’Alliance Démocratique va donc avoir besoin de soutien.

Le parti libéral pourrait se tourner vers le parti EFF (Les combattants de la liberté économique) qui s’impose comme la troisième force de cette élection, avec 8% des suffrages au niveau national. Le parti de la gauche radicale va certainement jouer un rôle d’arbitre dans plusieurs autres municipalités.

RDC: un dialogue toujours très compliqué entre majorité et opposition

Après le rassemblement de l’opposition congolaise, jeudi 4 août, les représentants du groupe de soutien à la facilitation internationale devait rencontrer la majorité. C’est finalement le sénateur Léonard She Okitundu, l’une des figures de la majorité, qui a été chargé ce vendredi de donner la position de son camp à l’envoyé spécial des Nations unies pour les Grands lacs, Said Djinnit, et le patron de la Monusco, Maman Sidikou.

L’objectif de cette visite était de mettre fin au blocage entre majorité et opposition pour lancer dans les prochains jours un dialogue national inclusif. « Le temps presse », a déclaré ce vendredi l’envoyé spécial des Nations unies pour les Grands lacs.

Le groupe de soutien, composé de représentants de l’Union européenne, de l’Union africaine, de l’Organisation internationale de la francophonie, des Nations unies et des deux organisations sous-régionales, CIRGL et SADC, avait prévu de rencontrer ce jeudi le rassemblement et la majorité. Mais le parti présidentiel et ses alliés avaient fait savoir qu’ils ne voyaient pas l’opportunité de cette discussion. « Le problème vient de l’opposition, nous, on est prêts à aller au dialogue », a dit un des responsables de la majorité.

Vendredi, alors que le groupe de soutien continuait de rencontrer certaines des composantes du rassemblement de l’opposition pour tenter d’adoucir leur position, notamment vis-à-vis du facilitateur, la délégation de la majorité n’est pas venue au rendez-vous. Elle a fini par envoyer en début d’après-midi un messager, le sénateur Leonard She Okitundu, pour rencontrer deux des membres du groupe de soutien, l’envoyé spécial pour les Grands lacs Said Djinnit et le patron de la Monusco Maman Sidikou.

© OEIL D’AFRIQUE
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