Dix-sept membres de la garde rapprochée du chef de file de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo, poursuivis pour « assassinat, complicité d’assassinat et association de malfaiteurs » du journaliste Mohamed Diallo, ont été libérés par la justice le vendredi 5 août 2016, après six mois d’incarcération.
Ces ardes avaient été interpellés quelques jours après l’assassinat de ce journaliste d’une presse indépendante en Guinée, survenu le 10 février 2016 près du siège de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), où des heurts avaient éclaté entre partisans du leader de l’opposition, Cellou Dalein Diallo et de Bah Oury, alors vice-président exclu du parti.
Vendredi, plusieurs militants étaient rassemblés à la résidence du leader de l’opposition guinéenne à la suite de la libération des 17 gardes civils du parti, qui venaient de recouvrer la liberté.
Le journaliste Elhadj Mohamed Diallo avait reçu une balle tirée à bout portant en pleine poitrine. Et pour les besoins d’enquête, 17 gardes corps de Cellou D’Alain avaient été arrêtés et placés en garde à vue au PM3 de Matam après leur audition immédiate devant leurs avocats.
La garde rapprochée était notamment chargée de la fouille minutieuse de tous ceux qui voulaient accéder au siège du parti.
Ils ont clamé leur innocence devant le magistrat instructeur.
Une autre libération est intervenue par ailleurs dans la famille de l’UFDG, celle du député Ousmane Gaoual Diallo, interpellé le 2 août pour offense au chef de l’Etat, et dont le procès était attendu le mercredi 10 août prochain.
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