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Moger Orchestra


Le Moger Orchestra se revendique d'un melting pot œcuménique le plus sympathique, jazz, folk, pop-rock, musique improvisée et spoken word, avec des paroles anglophones sur des thèmes de la sorcellerie et du dérèglement climatique. De plus, il fait le choix très politique de composer collectivement, quitte à confier les arrangements au chanteur-bassiste Dylan James, au batteur Nicolas Pointard, à la guitariste Christelle Séry, à la violoncelliste Pauline Willerval. Pour constituer cet octuor, on appréciera tout autant les saxophonistes Sakina Abdou à l'alto et Régis Bunel au baryton, le clarinettiste basse Étienne Cabaret et la violoniste Floriane Le Pottier. Les ensembles laissent de la place aux voix solistes. On sent l'aventure humaine derrière l'entreprise orchestrale. Les textes de Griselda Drouet et Dylan James fonctionnent bien avec ce pop-rock formellement progressif qui rappelle de loin les années 70 de Carla Bley et Michael Mantler période The Hapless Child quand les jazzmen s'ouvraient à l'électricité, s'inspirant des courants alternatifs du monde entier. There Must Be A passage fait du bien, parce que ces chansons rappellent de vieux souvenirs tout en assumant une stature actuelle qui ne baisse pas les bras, mais se lève ou se relève pour affronter un avenir bien incertain. Oui, c'est une musique pleine d'allant, positive, fermement volontaire, aux couleurs de la résistance. Ce n'est pas un hasard si cela se passe en Centre Bretagne. C'est bien à l'ouest de notre territoire que les consciences s'aiguisent.


→ Moger Orchestra, There Must Be A passage, CD Musiques Têtues, dist. L'autre distribution, également sur Bandcamp


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