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Come back


Rentré dimanche du Maroc, je n'ai pas encore eu le temps de reprendre le rythme du blog. Il m'a fallu passer deux heures à ramasser les feuilles mortes du jardin. Les bambous avaient poussé de près de deux mètres en hauteur et les tomates avaient besoin d'être tutorisées. Ajoutez cinq machines à laver, le courrier et tutti quanti, puis nous avons passé la journée d'hier à inventer des messages nudge avec l'équipe de choc de la SNCF. J'ai enregistré la voix des quatre filles et la mienne dans une ambiance aussi créative qu'enjouée. Reste à bruiter et mixer tout cela en fin de semaine.
Hier soir j'ai récupéré les légumes de l'Amap, ce qui va faire du bien après quinze jours tristounets côté gastronomique. Le nord du Maroc n'a rien à voir avec le reste du pays. C'est tajine à tous les repas (quelques patates, deux bouts de courgettes et de carottes qui se battent en duel, et un morceau de viande), éventuellement des calamars, une tranche d'espadon, un poulet grillé, peu d'épices, et du pain... Parfois c'est bon tout de même, parfois pas du tout, certains restaurateurs camouflant l'absence de fraîcheur avec du gros sel et du piment. Le couscous du vendredi c'est le tajine avec de la semoule et sans bouillon. En apéro, il y a toujours des olives. Le plus compliqué fut la semaine de l'Aïd où tous les restaurants étaient fermés. Ville morte façon confinement. Nous nous repliions sur les hôtels et fûmes momentanément sauvés par le Riad Blanco à Tetouan. Je reviendrai sur notre équipée sauvage dans quelques jours, le temps de trier mes photos. J'ai également capté quelques belles ambiances sonores à l'aube et au milieu de la nuit. Le plus excitant et le plus agréable fut le séjour à Chefchaouen et Akchour, ce qui équilibra certaines absences surréalistes que nous pouvions assimiler à Pacifiction. J'ai marché, j'ai beaucoup marché, avec le petit qui en fit tout autant, une partie de plaisir. Je garde le reste pour les jours qui suivent... Ce fut un très beau voyage (dans ce pays très pauvre aux mains de quelques très riches) et un grand plaisir de rentrer au bercail.


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