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Kangoo, c'est fini !


Kangoo, c'est fini ! Du moins pour moi. Après 14 ans de bons et loyaux services, je donne ma voiture à ma fille qui en a plus besoin que moi et je n'en rachète pas. Lorsque j'aurai besoin d'une automobile j'en louerai une, mais cela n'avait plus de sens d'en garder une à Paris, surtout qu'elle fonctionne au diésel. Le concessionnaire me l'avait vendue comme une voiture bio, les décalcomanies d'origine en attestent. Si l'on compare ce que coûtent l'achat, l'assurance, l'entretien, les contrôles techniques, le carburant et les contraventions avec le luxe de prendre quelques VTC en plus du vélo électrique et des transports en commun, il n'y a photo que celle que je prends là, à Nantes, avant de m'en séparer. Dès que j'ai obtenu mon permis de conduire en juillet 1971 j'ai roulé et j'aimais cela. Ce n'est plus le cas. Ma mère avait acheté une Daf automatique dont elle ne se servait pas. Elle avait repris des leçons de conduite, mais elle était si myope que cela la terrorisait de se mettre au volant. J'en ai donc bénéficié dès le premier jour. J'ai longtemps eu une 4L, puis mon père me donna sa vieille Simca Chrysler avant que j'acquière une Espace qui m'a duré vingt-cinq ans. À la fin, l'hiver, comme il n'y avait plus de chauffage, on se mettait une couverture sur les genoux comme du temps des premières automobiles. J'ai fini par acheter une Kangoo pour transporter les lapins de Nabaz'mob, trois cantines leur servant de clapiers. Et puis c'était bien pour les longs séjours dans les résidences secondaires de mes compagnes. Je n'ai jamais eu de maison de campagne, je n'aurai plus d'auto.


Pourtant "ça c'est de la bagnole !" La Kangoo ne servait plus qu'à déménager les copains qui me l'empruntaient régulièrement. Dans le quartier, mes voisins ont abandonné la leur les uns après les autres. Je conserve le garage qui permettra à mes hôtes de se garer sans problème lors de leurs visites. Je redeviens un piéton, période lointaine puisqu'à quatorze ans j'avais eu en cadeau une mobylette grise avec laquelle j'allais au lycée. Avant cela, je courais. J'ai toujours couru pour aller à l'école et en revenir. Je ne suis jamais arrivé en retard à un cours et je n'ai jamais séché, du moins jusqu'en mai 68. Je me demande donc ce que je vais devenir...


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