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7 novembre, 16 h 34 : « Cent soixante-dix ans d’attente si on ne fait rien »

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Lundi 7 novembre, un rassemblement place de la République, à Paris, invitant les femmes à cesser le travail afin de militer pour l’égalité salariale entre les sexes

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« C’est sans doute le temps d’arriver, mais elles vont venir », espère Marie-Ange, féministe de « la première heure », âgée de 56 ans. Il est 16 h 34, lundi 7 novembre, et la place de la République à Paris est clairsemée. C’est pourtant à cette heure précise que les citoyens étaient appelés à un grand rassemblement pour protester contre les écarts de salaire entre les femmes et les hommes.

Une date symbolique à partir de laquelle les femmes travailleront « bénévolement » jusqu’à la fin de l’année, selon le calcul de différentes associations féministes, qui s’appuient sur des statistiques européennes.

« Officielles » et anonymes

Bonnets enfoncés sur la tête, écharpes remontées sur le visage, les représentantes des différentes associations scrutent les arrivées au compte-gouttes. A l’heure officielle de la mobilisation, on compte presque autant de journalistes que de manifestants, soit une soixantaine de personnes. C’est dans ce contexte de mobilisation timide que débute la première intervention, celle d’une militante du collectif Droits des femmes. Il faudra attendre la prise de parole de la truculente Fatima-Ezzahra Benomar, cofondatrice du collectif Les Effrontées, pour dynamiser l’ambiance et marquer l’arrivée plus dense de manifestantes, qui seront près de trois cents au plus fort du rassemblement.

Dans un discours qu’elle porte haut et fort, la trentenaire dresse un état des lieux sans appel des inégalités salariales en France :

« Aujourd’hui, la moitié des femmes actives se concentre dans onze des quatre-vingt-six catégories socio-professionnelles existantes. Seulement 15 % d’entre elles ont un temps plein, et un tiers sont embauchées en temps partiel. Après une naissance, un homme sur neuf réduit son activité professionnelle, contre une femme sur deux. »

Et de résumer : « Les femmes sont victimes d’inégalités du berceau au tombeau. » « Nous avons arrêté de travailler à 16 h 34 ; au Japon, les inégalités salariales sont telles qu’elles auraient dû s’arrêter (…) Lire la suite sur lemonde.fr
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