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Réforme constitutionnelle en Côte d’Ivoire: L’UA demande au parti de Gbagbo de privilégier le dialogue

Image d’archive: L’ex-président Laurent Gbagbo, actuellement détenu par la Cour pénale internationale, sera bien candidat à la présidence du Front populaire ivoirien (FPI), le parti qu’il a fondé

La représentante spéciale de l’Union africaine (Ua) en Côte d’Ivoire, Joséphine Charlotte Mayuma Kala, a demandé ce week-end au président du Front populaire ivoirien (Fpi, opposition), Pascal Affi N’Guessan, d’user de dialogue avec le pouvoir pour exprimer leurs préoccupations dans le cadre des débats sur la réforme constitutionnelle, après que le parti de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo, a annoncé de « grandes manifestations fin août, début septembre » contre l’élaboration d’une nouvelle Constitution.

Mm Joséphine Kala, a indiqué avoir rencontré le chef du parti de Gbagbo, à sa résidence de la Riviéra-M’Badon à Cocody (Est Abidjan), eu égard au  sujet qui est d’actualité en ce moment, à savoir « le problème qui concerne la réforme de la Constitution en Côte d’Ivoire » et qui « préoccupe, intéresse, au plus haut niveau, l’UA ».

Jeudi, l’Alliance des forces démocratiques (Afd) dont fait partie le Fpi, a a tenu une conférence portée essentiellement sur le projet de l’élaboration de la nouvelle Constitution qui suscite aujourd’hui un « bras de fer entre l’opposition et le pouvoir ».

« Nous sommes venus donner le message selon lequel les violences doivent être absolument évitées à la population, à tout le peuple ivoirien, aux femmes et aux hommes de ce pays. Qu’il faut absolument privilégier le dialogue pour éviter des conflits », parce qu’« il y en a déjà beaucoup sur le continent africain », a dit la représentante de l’UA à Abidjan.

Elle a soutenu que l’organisation menait cette démarche dans le souci de véhiculer « un message de paix, un message de consolidation de la paix recouvrée en Côte d’Ivoire», tuf en assurant qu’elle se poursuivra avec les autres partis de l’opposition via des échanges.

Pour M. Affi, ces marches pacifiques annoncées, devraient permettre à la Côte d’Ivoire de se retrouver afin que ceux qui sont au pouvoir constatent que le pas est de retour. « S’il y a eu un moment de torpeur à cause des violences de 2011, les Ivoiriens sont sortis de cette torpeur et sont prêts à prendre en main leur destin ».

« C’est le défi qui nous est lancé par ce projet de nouvelle Constitution (…) En septembre, vous allez nos voir sur le terrain », a déclaré M. Affi.

A ces propos, Joël Nguessan, le porte-parole du Rassemblement des républicains (Rdr), parti au pouvoir, réagi, affirmant que le chef du parti de Gbagbo sera tenu « responsable pour toutes les dérives » qui pourraient survenir si ses militants descendaient dans la rue.

Une coalition de 23 partis politiques ivoiriens dont la formation de l’ex-président Laurent Gbagbo, a rejeté le projet de révision de la Constitution et demandé au président ivoirien Alassane Ouattara de le retirer pour « éviter les erreurs du passé et épargner » le pays d’une « nouvelle crise socio-politique aux conséquences imprévisibles ».

Dans son discours à la Nation, à la veille des 56 ans de l’indépendance du pays, le chef de l’Etat ivoirien a soutenu que « l’intérêt de cette réforme est de garantir la paix et la stabilité et de mettre la Côte d’Ivoire à l’abri de tension et d’incertitudes pouvant déboucher sur un ralentissement économique ».

M. Ouattara a annoncé la « création d’un poste de vice-président, élu au suffrage universel direct» en vue de « garantir la continuité de l’État » en cas de vacance de pouvoir. Il a aussi confirmé l’institution d’un Sénat qui va « conférer au Parlement ivoirien un caractère bicaméral, c’est-à-dire à deux chambres ; mais garantissant la primauté de l’Assemblée nationale ».

Les députés ivoiriens ont adopté en juillet le projet de loi sur le référendum constitutionnel, souhaité par le président Alassane Ouattara, et qui devrait doter le pays d’une Nouvelle Loi Fondamentale, lors d’une plénière dirigée par le chef de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro.

Le référendum constitutionnel en vue de doter la Côte d’Ivoire d’une nouvelle loi fondamentale a été fixé au 30 octobre par la Commission électorale indépendante (CEI).

© OEIL D’AFRIQUE
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